mercredi 26 février 2014

Des ombres dans le silence, par Courtney Allison Moulton



Feu d’ange, tome 3


ATTENTION :
Ceci est le troisième et dernier tome d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers des premiers tomes dans ma chronique. Retrouvez ma chronique du tome 1, intitulé Feu d’ange, ici, et ma chronique du tome 2, Les ailes du mal, ici.



Quatrième de couverture :

« La force de ton cœur et de ta main tombera…

Ellie sait que les heures les plus sombres sont encore à venir, et elle a toutes les raisons de se battre.

Elle doit se battre pour Will.

Les démons ont utilisé leurs armes les plus cruelles pour mettre la vie de Will en danger, et Ellie doit conclure une alliance invraisemblable pour le sauver et arrêter Lilith et Samaël, qui veulent mettre le monde à feu et à sang et déchirer le Paradis.

Elle doit se battre pour l’humanité.

Pendant que l’armée des Enfers se prépare pour la fin des temps imminente, Ellie et ses alliés doivent se rendre dans les coins les plus secrets et anciens du monde, dans leur quête pour élever Ellie à sa pleine gloire en tant qu’archange Gabriel.

Et Ellie doit se sauver elle-même.

Son humanité décroît sous le poids de son pouvoir d’archange insensible, mais Ellie doit se raccrocher à ce qu’elle est et à ceux qu’elle aime pendant qu’elle se prépare en vue du combat final pour le Ciel et la Terre.
Dans ce dernier volet de la trilogie Feu d’ange, Courtney Allison Moulton offre une conclusion haletante et éclatante à son sombre univers où se mêlent batailles épiques et passion amoureuse. »



Mon avis :
Comme vous pouvez le devinez, cette finale de la série Feu d’ange m’emballait au plus haut point – et me terrifiait. Cette trilogie est vraiment captivante, palpitante et tout ce que vous voulez. Toutefois, après le tome 2, je dois avouer que je redoutais ce qui m’attendait avec Des ombres dans le silence. Après tout, si l’auteure s’était permise de tuer Nathaniel, que j’adorais, dans Les ailes du mal, qu’est-ce qui l’empêchait de faire la même chose avec Marcus et surtout – SURTOUT – avec Cadan? Mon petit cœur ne l’aurait sans doute pas supporté, et mon opinion de la série toute entière en aurait été gâchée, croyez-moi…

Ledit petit cœur a cependant été comblé de retrouver Cadan au cours des premiers chapitres de ce tome 3! En effet, vous vous rappellerez qu’Ellie a décidé de faire appel au faucheur démoniaque afin de trouver l’antidote qui sauverait la vie de Will, notre autre adorable faucheur, angélique dans son cas. L’action commence donc en force avec cette quête pour l’antidote et je me suis rapidement laissée emporter par ma lecture. Les passages avec Cadan étant toujours parmi mes préférés, j’ai été servie! N’empêche, je dois avouer être un peu déçue de ce côté : avec la fin du tome 2, je m’attendais à passer la moitié du livre à chercher l’antidote pour Will aux côtés d’Ellie et de Cadan, mais n’ai finalement dû me contenter que de quelques chapitres. Et que dire de ces derniers? Je ne peux trop vous en révéler, mais je m’attendais à TELLEMENT PLUS de développement entre Ellie et Cadan…! De l’ambigüité, des frissons, des bouffées de chaleur…! Aussi bien dire qu’on repassera.

Un autre point qui m’aura malheureusement quelque peu déçue pour cette lecture est la facilité avec laquelle les héros ont surmonté les obstacles qui se dressaient devant eux. Et laissez-moi vous dire que ceux-ci étaient vraiment très nombreux! L’intrigue est donc très prenante pour cette raison, car nous voulons savoir comment Ellie et ses amis vont s’en tirer, mais en même temps, la solution est toujours si – trop – simple que mon intérêt pour ma lecture en a parfois faibli. Peu importe la tâche qui les attendait, il y avait toujours quelqu’un de prêt à aider les héros sans rien en retour, sans même avoir de vraie raison de le faire. Mais surtout, Ellie a souvent eu la réponse à ses questions toutes cuites dans le bec. Au bout du compte, ça m’a laissé une sorte d’arrière-goût, comme si on voulait nous faire croire qu’Ellie avait accompli tout plein de trucs incroyables, mais qu’au fond, ces trucs n’étaient pas si incroyables, et qu’Ellie ne les avait en réalité accompli qu’à moitié… Ouais, c’est l’impression que j’ai eue.

Sur ce, je dois néanmoins dire que l’héroïne se rattrape lors de la scène finale. Le combat contre Samaël et Lilith est incontestablement LE point fort du roman, LE moment poignant, où l’émotion est à son plus fort. J’ai dévoré ce passage et m’ai laissée prendre au jeu. J’ai eu peur, j’ai été soulagée, j’ai été surprise, et pendant de longues pages, les larmes n’ont pas été loin… Et même si la fin était plutôt prévisible, elle m’a plu. Très touchante elle aussi, et donc je termine la série Feu d’ange sur une bonne note.

En gros, je dois avouer que je m’attendais à une finale plus grandiose. Feu d’ange reste toutefois une série extraordinaire, que j’ai adorée et que je recommande à tous les fans d’histoire fantastique bien ficelée, avec une intrigue passionnante et une histoire amoureuse qui l’est tout autant. Ellie, Marcus, Will et Cadan – surtout Cadan – vont me manquer.


Ma note : 4/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



vendredi 21 février 2014

Salon de l'Outaouais - une semaine!

Vous l'aurez compris, je serai cette année encore au Salon du Livre de l'Outaouais, qui se tiendra au Palais des Congrès de Gatineau.

Si vous n'avez pas encore eu la chance de venir me piquer une jasette dans un précédent Salon, n'attendez plus! Je serai toute à vous pendant toute la fin de semaine, afin de pouvoir répondre à vos questions sur Polux, Tara, Anouka, Chinook, Kinnzyo, Sissy, Ténébruss, Castor, Cassie, Nola, Assaki, Tanakaï, Diego...

Vous avez saisi l'idée.

Vous pourrez également me faire dédicacer tout ce que vous voulez : livres, signets, affiches, chaussures, visage, paume de la main... Mouais.


Voici donc mes heures de présence au Salon :

Vendredi 28 février : 12h à 13h / 14h à 17h / 18h à 21h
Samadi 1er mars : 10h à 12h / 13h à 15h / 18h à 21h
Dimanche 2 mars : 10h à 12h / 13h à 17h


Venez en grand nombre, et repartez avec un tout aussi grand nombre de livres! ;)

Au plaisir!

mercredi 19 février 2014

FAQ #5

La foire aux questions!

Et c'est le retour des chroniques FAQ! Après une pause de deux mois à vous parler de tout et de rien - de rien pour la majorité du temps, c'est vrai - je reviens en force avec une questions que vous êtes nombreux à me poser! Quelle est-elle? Eh bien, les chroniques FAQ servent justement à vous le faire découvrir!

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FAQ #5 : Est-ce que je peux t'envoyer mon livre pour que tu le lises?


Et ma réponse pourrait ne pas en satisfaire quelques uns, mais voilà...

Réponse : Oui et non.

Vous pouvez m'envoyer votre texte si vous en avez envie. J'ai d'ailleurs un onglet « contact » en haut de la page, sur lequel vous pouvez cliquer pour savoir où me joindre plus personnellement et de façon un peu plus privée. Et donc, allez-y, idéalement en vous présentant, vous et votre texte, dans le message que vous m'enverrez. Sans quoi je recevrai un courriel d'une personne inconnue, avec une pièce jointe dont j'ignore la constitution, et je risque de me dire « C'est un complot des extraterrestres pour me voler toutes mes brillantissimes idées de nouvelles séries! » Et je ne lirai jamais votre texte. :P

Toutefois, il m'est impossible de garantir que je pourrai lire les textes de tout le monde, voire lire le texte entier d'une seule personne. Je peux lire les premiers chapitres et vous faire des commentaires suite à ce que j'ai décelé pendant ma lecture, mais ce sera peut-être tout. Remarquez, avec moi, ce « tout » peut s'avérer être une pleine page Word remplie de points forts et de suggestions afin de vous améliorer. Alors, même avec un ou deux chapitres, il ne m'est pas tout à fait impossible de vous donner un coup de pouce. Et si je le peux, il me fera plaisir de vous le donner, ce fameux coup de pouce. C'est d'ailleurs pourquoi j'aborde ici cette question.

Autres précisions : En plus de ce que j'ai dit ci-haut, vous devez aussi tenir compte du fait que je n'ai aucun super-pouvoir me permettant d'arrêter le temps. Il est donc fort probable que vous n'ayez pas de mes nouvelles avant plusieurs jours, si vous m'envoyez un texte. Je le répète, il me fera plaisir de survoler votre roman et de vous donner des conseils, si je le peux, mais ce processus peut prendre du temps. Tout d'abord parce que Polux et mes autres projets d'écriture passeront toujours avant le « plaisir », et les « passe-temps ». Écrire, c'est mon boulot, et je me dois d'y consacrer plusieurs heures par jour, et ce, à tous les jours. Dans ma vie de tous les jours, je suis également infographiste (design de publicité dans les magazines, journaux, créations de logo et de cartes d'affaire, etc.). Ce qui signifie que j'ai deux boulots. Et ça, c'est sans compter les tâches ménagères et tout ce qui a trait à l'appartement - dure, dure, la vie d'adulte, n'est-ce pas? ;)

En gros, je vous demande simplement d'être patient. Si vous m'écrivez à chaque jour pour savoir si j'ai lu votre livre et si je peux vous faire des commentaires, ce ne sera agréable ni pour vous, ni pour moi. Toutefois, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mot si cela fait un mois, par exemple, que vous n'avez pas eu de mes nouvelles. En tant qu'auteure, je m'implique dans beaucoup de choses et il se peut donc que votre manuscrit me soit sorti de la tête, mais ne le prenez pas mal, je n'ai nulle mauvaise intention de ce côté!

Finalement, tout ce que je dis dans cette chronique est valide pour cette période de temps-ci. Présentement, il m'est possible de vous consacrer quelques heures par semaine (eh oui, lire même un seul chapitre et faire des commentaires, ça représente plusieurs heures de travail!). Il se peut que si vous m'envoyez un courriel dans quelques mois, pour savoir si je peux lire votre livre, ma réponse soit non. C'est tout simplement parce que, si j'ai un peu de temps libre en ce moment, il est possible que ce ne soit plus le cas dans deux ou trois mois. Vous me suivez?

J'espère ne pas vous avoir déçus avec cette chronique. Toutefois, je préfère être franche avec vous, mes chers lecteurs, pour que vous sachiez dans quoi vous vous embarquez si vous décidez de me faire parvenir un extrait de votre livre. Notre collaboration n'en sera ainsi que plus efficace et plus agréable!


Pour une autre question que tout le monde se pose, ne manquez pas ma prochaine chronique FAQ!

Si vous avez manqué mes précédentes chroniques, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens suivants :

FAQ #1 / FAQ #2 / FAQ #3 / FAQ #4

samedi 15 février 2014

Compte rendu du SLJL

Oui, bon, vous l'attendiez, mon compte rendu du Salon du Livre Jeunesse de Longueuil! C'est que je dois vous avouer qu'il m'a fallu plusieurs jours pour me remettre de ma fin de semaine très animée, passée à raconter à quel point Polux est merveilleux, à me fouler le poignet à écrire des dédicaces, à rigoler avec mes collègues et à me faire des crampes aux joues à force de sourire 24h/24h.

Ouais.

Mais me voilà remise sur pieds! Je peux donc vous offrir ce fameux compte rendu, qui sera peu détaillé, je dois vous l'avouer. Moi et mon talent pour l'organisation, nous avons oublié l'appareil-photo la moitié du temps... Mouais.


Pour commencer, me voici dans mon petit coin du royaume d'AdA. J'avais une belle petite table, avec des piles des quatre premiers tomes de Polux, et une bouteille d'eau offerte par nos gentils bénévoles afin de s'assurer que je ne tombais pas dans les pommes pour cause de déshydratation sévère après avoir parlé à trop de fans en délire.
Remarquez aussi ce pan du mur, derrière moi, entièrement mis à ma disposition. Je pouvais ainsi renouveler mon stock de Polux lorsque j'avais vendu tous les exemplaires sur ma table, même si je devais me mettre sur la pointe des orteils pour atteindre les tomes 1 (que vous ne voyez d'ailleurs pas, car ils étaient trop haut).
Mon petit coin de royaume était toutefois souvent envahis par une horde de gamins-encore-trop-jeunes-pour-être-en-admiration-devant-Polux, car tout ce qui les intéressait était ces petits bouquins mignons derrière moi. Grrrrrrrrrr. Je t'aurai Brownies!


Et me voici maintenant avec Caroline, gentille Caroline (et Julie qu'on ne voit pas sur la photo) qui m'ont acheté un exemplaire du Prince oublié (et de L’œil de glace dans le cas de Julie) et avec qui j'ai placoté pendant plusieurs minutes. J'ai été ravie de vous rencontrer, mes chères, et je vous remercie de cette belle initiative que vous avez prise afin de faire lire les jeunes! J'espère que le gagnant des quatre premiers tomes de Polux sera heureux de son prix...!

Voilà, c'est déjà tout pour les photos! J'ai bien pris quelques clichés avec des lecteurs (d'ailleurs, si vous faîtes partie de ces derniers et que vous lisez ceci, vous voulez bien m'envoyer vos photos? Si vous me le demandez, je ne les mettrai pas sur mon blog, je les garderai juste pour moi! ;) Vous pouvez me faire parvenir les photos ici : aude-vidal-lessard@hotmail.fr Merci!)

Je tiens à vous remercier, chers lecteurs, nouveaux comme anciens, pour être venus me faire un petit coucou au Salon! J'espère que vous avez apprécié cette rencontre autant que moi et je croise les doigts pour que l'on se revoit une prochaine fois!

Bonne lecture à tous! :)

samedi 1 février 2014

Chernova, par Patrice Cazeault



Avera, tome 4


ATTENTION :
Ceci est le quatrième tome d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers des premiers tomes dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur le tome 1 de la série Averia, intitulé Seki, c’est par ici. Pour ma chronique du tome 2, Annika, c’est ici, et pour le tome 3, Myr, c’est ici. Vous pouvez également retrouver l’auteur de la série sur son blog, ici.


Quatrième de couverture :
« Annika a commis l’irréparable. Traquée par les agents que son oncle a lancés à ses trousses, elle se réfugie dans le hakana, le quartier le plus obscur et le plus méprisé de l’orgueilleuse capitale tharisienne.
Sanchant qu’elle a porté un coup dur à la cause que défendent ses amis, Annika évite les contacts avec Irion et Karalion. Dans l’ombre, elle préfère tout recommencer à neuf, avec quelqu’un qui ignore la portée de la haine qu’elle dissimule derrière son masque noir.
Toutefois, quand le déferlement des hordes humaines lancées à l’assaut des frontières de la fragile Alliance force les Amiraux à ratisser les ruelles de ses ghettos à la recherche de nouveaux soldats, les fondations de la nouvelle vie d’Annika sont balayées en une seule nuit.
Dans un geste désespéré, elle prend un pari risqué. Coûte que coûte, elle doit retrouver Chernova. »


Mon avis :
Vous commencez à le connaître, Pat Cazeault est un collègue et ami auteur bourré de talent. J’ai pris grand plaisir à lire chacun des trois premiers tomes de sa série Averia, qui nous réserve toujours son lot de surprises. Inutile, donc, de vous mentionner que ce tome 4, Chernova, m’emballait…

Une chose m’a frappée dès le début de ma lecture : comme ç’avait été le cas pour les deux sœurs, Seki et Myr, dans le tome 3, la Annika que j’ai retrouvé dans ce nouveau tome avait mûri – à mon grand plaisir, je dois l’admettre. Car si Annika m’était tout de même sympathique dans le tome 2, le premier opus à la mettre en vedette, j’avais eu de la difficulté à m’attacher à elle. Dans Chernova, cependant, Annika nous dévoile une facette d’elle qui nous était méconnue. Elle nous laisse entrevoir ce qu’elle est vraiment sous la carapace qu’elle revêt en permanence, sous son masque. C’est ce qui m’a permis d’apprendre à la connaître, à l’apprécier, mais aussi à la comprendre.

Sur ce dernier point, j’aimerais faire une petite « mention spéciale » quant aux souvenirs, aux flash-back auxquels nous avons droit dans ce tome. Nous faire voir, par l’entremise de courts paragraphes par-ci par-là, à quoi ressemblait la petite Annika avant d’atterrir sur Tharisia a vraiment changé ma vision de la jeune femme. C’est ce qui m’a vraiment permis de comprendre comment elle est devenue cette « emmerdeuse », comme elle se décrit si bien elle-même.

Heureuse, donc, de retrouver une Annika plus mature et réfléchie, bien qu’elle ne se défasse pas non plus de son foutu caractère. Elle n’est toutefois pas le seul personnage dont les retrouvailles m’ont emplie de joie : Irion, l’un de ses anciens compagnons rêvant de révolution. La nouvelle assurance de ce jeune homme, qui pliait jadis l’échine devant plus grand et plus fort que lui, m’a beaucoup plu. Il grimpe d’un échelon dans mon cœur. Il reste toutefois loin derrière Karalion – Karalion. Tout le monde ne sera peut-être pas d’accord avec moi, mais je l’aime beaucoup. Il me fait penser à une version masculine et virile d’Annika, en fait, avec son armure qu’il refuse obstinément d’enlever. Cela n’empêche pourtant pas qu’elle puisse se fendiller, se craqueler, et les moments où je pouvais voir ce qui se trouvait sous cette armure me rendaient Karalion vraiment très sympathique – pour ne pas dire que je lui aurais fait un gros câlin, oui. D’accord, il ne bat pas Lanz – comme si quelqu’un pouvait y arriver, pfffff! – mais vous devinerez que j’ai bien hâte de revoir cette brute-épaisse-qui-cache-une-grande-sensibilité dans le tome 6. Parce que oui, comme si attendre le tome suivant n’était pas déjà assez chiant difficile, je dois en plus attendre un AUTRE tome SUPLÉMENTAIRE.

Bon, allez, j’arrête mes louanges le temps d’un petit bémol : si Averia est une série que j’adore, qui met en place une histoire, un univers et des personnages des plus captivants, je trouve aussi que tout reste relativement sombre. Que cela soit du côté d’Averia ou de Tharisia, nous avons toujours notre lot d’action et de suspens, autant du côté du déroulement de l’histoire que de celui de la psychologie des personnages. Toutefois, il me semble que nous avons droit à très peu d’évènements heureux. Je serai toujours d’accord pour dire qu’un bon livre a besoin de rebondissements, de mystères et, même, de trucs qui vont faire s’emplir de larmes mes yeux de fleur bleue. Mais, s’il vous plait, pour ma santé mentale, j’aimerais que les héroïnes – et moi par le fait-même – aient leur happy end.

Finalement, je dois encore mentionner le style d’écriture de l’auteur. Toujours très fluide, mais moins « enjolivé » que dans Myr, le tome 3, ce qui permet une lecture plus facile, à mon avis. En ne s’empêtrant pas dans des phrases trop longues ou trop détaillée, le lecteur peut pleinement profiter de sa lecture. Car, disons-le, chacun des tomes d’Averia en vaut la peine!

Et voilà! Il me tardait déjà de retrouver Seki, Myr, Laïka et Lanz – Lanz b – dans le tome 5, mais je meurs désormais aussi d’envie de retrouver Annika et Karalion dans le tome 6. Et merde.


Ma note : 4.5/5