jeudi 31 mars 2016

Pas de vacance pour les auteurs

La semaine dernière, je me suis exilée d'un bureau pour m'enfermer dans un autre. Traduction : j'ai pris congé de l'infographie pendant 2 jours pour avoir une longue fin de semaine devant moi pour écrire et rattraper mon (énorme) retard sur Pan2.
Au mardi matin, le compteur en était à 3300 mots de plus pour Pan2 et 2000 mots de plus pour H&E1, pour un petit total de 5300 mots.

Hum. Pas trop mal. Mais très loin d'être mon meilleur score.

J'ai donc décidé de remettre ça ce week-end!

Objectif : 2000-3000 mots pour H&E1, 5000 mots pour Pan2!

Réalisable? Oui. Réaliste? Peut-être. Et en tenant compte du facteur Inspiration?

On s'en reparle.

D'ici-là, j'ai deux romans à rédiger.

Chers lecteurs et chères lectrices, bonne journée! ;)

jeudi 24 mars 2016

La garce

L'inspiration est une garce. Une hypocrite.

Un matin, elle vous titille et vous chuchote des mots doux à l'oreille; un autre, elle vous regarde de haut et vous ignore. Et toujours dans les pires moments, ça elle s'en fait un véritable plaisir.

C'est qu'elle a des favoris, en plus. Des projets, je veux dire.
Une romance qui tourne mal? Oh non.
Des péripéties mises sur pause pour le besoin de la cause. Ok, pourquoi pas?
Une histoire de fin du monde? Toujours.
Mais un manuscrit en retard d'un mois et 20 000 mots? Alors là surtout pas!
Et si j'ai pris 2 jours de congé spécialement pour rattraper ce retard? Encore moins!

Vous voyez quel genre de faux alliés on se tape, nous autres auteurs? Et encore, ça, c'est quand la garce se donne la peine de se pointer.

Mais vous savez quoi? Je n'abandonne pas. Un jour de congé d'écoulé, ça m'en laisse encore un, plus le week-end et le lundi de Pâques. Et l'inspiration est peut-être une garce, mais moi je suis une vraie tête de mule.



Bon week-end de Pâques, tout le monde. ;)

vendredi 11 mars 2016

In the after, par Demitria Lunetta



In the after, tome 1

Quatrième de couverture :
« Ils entendent le plus léger des bruits de pas… Ils sont plus rapides que le plus dangereux des prédateurs… Et leur traque ne prendra fin qu’à votre dernier souffle!

Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo… Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d’où ils viennent mais une chose est sûre: la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. À l’abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper… mais pour combien de temps?

Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu’elles survivent en autarcie, quand d’autres survivants commencent à se manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé… mais il ne fait que commencer! »


Mon avis :
Un bon roman post-apocalyptique juste comme on les aime! Un monde dévasté, des créatures meurtrières, une héroïne forte et indépendante, un gouvernement aux lourds secrets…

Je débute cette critique en soulevant un point très fort à ma lecture, selon moi : la crédibilité. Je parle plus précisément de la crédibilité du personnage, Amy. Voilà 3 ans que l’adolescente survit seule dans un monde pour le moins inhospitalier, où le moindre faut pas peut vous coûter la vie – et de la manière la moins agréable possible. En effet, les créatures qui pullulent dans les rues ont une ouïe ultra-sensible, ce qui pousse Amy à ne plus prononcer un seul mot. Jamais. Lorsqu’elle rencontre Baby, qui viendra chambouler sa vie, elle ne déroge pas à son nouveau principe, allant jusqu’à apprendre le langage des signes pour pouvoir communiquer dans le plus parfait des silences. Pour plusieurs, cela peut sembler un détail; de mon côté, j’ai adoré cette idée de l’auteure, qui ajoute beaucoup de caractère à son roman, en le rendant unique et, je le répète, crédible. J’ai accroché, tout simplement, à ce concept qui n’en rend pas moins les conversations entre Amy et Baby très imagées.

Second point fort et non pas le moindre : la facilité avec lesquelles les pages se tournent. In the After reste un livre relativement volumineux; pourtant, il regorge d’action, de rebondissements, de suspens, d’émotions et d’intrigues qui maintiendront le lecteur en haleine jusqu’à la toute dernière page – que dis-je; la toute dernière ligne. Je n’ai pas vu le temps passer et ai refermé mon livre avec l’impression de terminer un tour de montagne russe, rien de moins.

Seul petit bémol : j’ai trouvé le tout plutôt prévisible. Si les péripéties d’Amy et de Baby m’ont bel et bien gardée scotchée à mon livre jusqu’à la fin, l’intrigue globale, elle, n’a rien eu de surprenante pour moi. Une centaine de pages, soit le quart du roman, et je pariais déjà sur la nature du terrible secret qui nous serait révélé à un moment ou à un autre… Et j’ai vu juste. Sur toute la ligne.

Finalement, j’avoue aussi que la romantique en moi n’a pas été totalement satisfaite de ce qui m’a été offert ici… M’enfin. On ne peut pas tout avoir non plus… Ou alors, ce sera à voir dans In the end, la conclusion de cette série que j’ai bien hâte de découvrir… ;)


Ma note : 4.5/5



Merci aux Éditions Lumen pour ce livre!