Dès demain, venez me rendre visite au Salon du Livre de l'Outaouais, kiosque des Éditions AdA!
mercredi 25 février 2015
mardi 24 février 2015
Déviants, par Maureen McGowan
Après la poussière, tome 1
Quatrième de couverture :
« Sous le dôme du
Havre, surpeuplé et réglementé à outrance, toute différence est repérée par les
agents de conformité et punie d’exil dans la poussière mortelle. Glory voudrait
tant être Normale, mais avec un frère au pouvoir mystérieux dont elle doit cacher
l’existence et la puissance inexplicable que son propre regard semble
développer, difficile de dissimuler leur appartenance aux Déviants. Quand un
jeune homme à la force étonnante vient affirmer que seule leur fuite pourrait
assurer la sécurité de son frère, Glory ne sait plus à qui accorder sa
confiance. À Cal, qu’elle fréquente officiellement depuis l’octroi d’un permis
de fréquentation, ou à Burn, cet étranger qui lui promet une vie meilleure hors
de la ville? La vie serait-elle possible du dôme? »
Mon avis :
Dans ce tome 1 de la série Après la poussière, que j’ai découvert par hasard avant de me le
procurer sur un total coup de tête, nous suivons les aventures de Glory, adolescent
de 16 ans qui vit au Havre. Dans le Havre, tous vos gestes sont surveillés et
la moindre infraction peut être passible de Liquidation – c’est-à-dire que vous
serez jetés hors du dôme protecteur et livrés en pâture aux Déchiqueteurs,
mutants cruels et avides de sang.
Glory est une héroïne forte et sympathique, même si j’avoue
avoir mis un peu de temps à m’attacher à elle. Peut-être à cause d’un début un
peu lent, où on situe surtout le lecteur par rapport à l’univers, et donc où il
ne se passe pas assez de choses pour nous permettre d’apprendre à connaître
Glory. Peut-être aussi à cause d’un style d’écriture davantage axé sur les
descriptions physiques et « spatiales », et où l’émotion est moins
présente. Oui, tout cela a donc peut-être ralenti un peu ma lecture lors des 70
premières pages – mais lors de celles-là seulement!
En effet, passée l’introduction à l’univers, aux personnages
et à leurs histoires, l’intrigue se met en place et les péripéties s’enchaînent
alors à un rythme effréné. Si des doutes s’étaient installés en moi à la
lecture des premiers chapitres, ils se sont complètement envolés pour ne jamais
revenir!
Dans Déviants, j’ai
particulièrement apprécié l’univers créé par l’auteure qui, selon moi, diffère
des dystopies classiques. Si nous retrouvons bien des éléments comme le
gouvernement tyrannique et l’effroyable pauvreté du peuple, j’ai aimé l’idée
des Déchiqueteurs, de la Poussière et des Déviances (mutations génétiques qu’ont
subies certains individus). Sans me sentir totalement « dépaysée »
vis-à-vis des normes d’une dystopie classique, j’ai trouvé rafraîchissantes toutes
les différences qu’a apportées l’auteure à son récit.
Finalement, après un début cahoteux, si je puis dire, j’ai
presque tout aimé de ce livre : l’univers, les personnages que l’on
apprend à connaître un peu mieux une fois le suspens lancé, ainsi que le rythme
de l’histoire qui nous promet plusieurs surprises! J’aurai eu un peu plus de
mal avec la plume de l’auteure, qui manque d’émotion pour mon goût. Cela ne m’aura
cependant pas empêchée de passer un très bon moment avec ce tome 1, et de
vouloir découvrir la suite au plus vite!
Ma note : 4/5
samedi 21 février 2015
Dernier sprint!
1244 mots plus tard, le chapitre 23 est complété, j'ai re-re-révisé le nombre de mots approximatif que comptera Le jour noir, et j'en suis maintenant à 94% de rédigé pour le tome 6, soit à plus ou moins 5500 mots de la ligne d'arrivée. Si je m'envoie un bon coup de pied aux fesses au fil des prochains jours, je devrais être en mesure d'apposer "à suivre" au bat de la page très bientôt... On fête ça?
« -Tu m'as tout pris, murmura-t-elle à travers les hurlements du vent.
Son regard se perdit au loin, vers l'horizon plat et calme qui s'étendait au pied des Grandes Montagnes. La tranquillité et la paix du paysage n'atteignirent toutefois pas son cœur, meurtri et durci par sa haine, sa rage.
-TU M'AS TOUT PRIS, DIEGO!!!
Une larme, une seule, roula sur la joue de la jeune femme. Sa voix résonna longuement entre les sommets déchiquetés des montages, semblable au dernier cri, au dernier souffle, d'un animal à l'agonie. La vérité n'en était pas si loin. Lorsque finalement le silence revint, elle inspira profondément et, une détermination brûlante bouillonnant dans veines, elle tourna le dos au précipice.
-Alors, je te prendrai tout. »
Vous remarquez sans doute que je ne révèle jamais l'identité de la jeune femme... C'est voulu, histoire de titiller un peu votre curiosité. Alors? À votre avis? Qui en veut tant au roi des Tsayes?
« -Tu m'as tout pris, murmura-t-elle à travers les hurlements du vent.
Son regard se perdit au loin, vers l'horizon plat et calme qui s'étendait au pied des Grandes Montagnes. La tranquillité et la paix du paysage n'atteignirent toutefois pas son cœur, meurtri et durci par sa haine, sa rage.
-TU M'AS TOUT PRIS, DIEGO!!!
Une larme, une seule, roula sur la joue de la jeune femme. Sa voix résonna longuement entre les sommets déchiquetés des montages, semblable au dernier cri, au dernier souffle, d'un animal à l'agonie. La vérité n'en était pas si loin. Lorsque finalement le silence revint, elle inspira profondément et, une détermination brûlante bouillonnant dans veines, elle tourna le dos au précipice.
-Alors, je te prendrai tout. »
Vous remarquez sans doute que je ne révèle jamais l'identité de la jeune femme... C'est voulu, histoire de titiller un peu votre curiosité. Alors? À votre avis? Qui en veut tant au roi des Tsayes?
vendredi 20 février 2015
F**k yeah!
Je prends 30 secondes de pause dans ma séance d'écriture et un titre d'article vulgaire pour vous dire que je viens tout juste de compléter la 400e page du manuscrit du Jour noir. C'est mon plus long roman à vie et je souhaitais partager cette petite satisfaction avec vous, chers lecteurs!
Mes 30 secondes sont maintenant terminées, j'y retourne!
*danse de la joie*
jeudi 19 février 2015
Au-delà des étoiles, par Beth Revis
Au-delà des étoiles, tome 1
Quatrième de couverture :
« Dans 300 ans,
Amy sortira de son sommeil glacé pour coloniser une nouvelle planète avec
d’autres volontaires.
Mais, bien avant la
fin du voyage, Amy est débranchée…
On a tenté de la
tuer. »
Mon avis :
Au-delà des étoiles
est un roman dystopique à deux voix, mettant tour à tour en vedette Amy,
adolescente qui a vécu sur Terre avant d’être cryogénisée pour un voyage dans l’espace
de 300 ans vers une nouvelle planète, et Elder, qui lui est né et a grandi sur
le Godspeed. L’univers futuriste et
la romance que promettait ce roman m’ont immédiatement attirée, et j’avais hâte
d’en découvrir davantage.
Notre héroïne, Amy, est donc celle qui a connu la vie sur
Terre, avant d’être envoyée dans l’espace à bord du Godspeed – et d’y être décryogénisée 50 ans avant la date prévue.
Cet incident constituera l’élément déclencheur du récit, celui qui viendra
bouleverser la vie de tous et de toutes – y compris Amy elle-même, bien sûr. L’adolescente
m’a rapidement été sympathique; j’ai aimé sa franchise, sa force de caractère
et aussi sa vulnérabilité. Elle a réagi à sa nouvelle situation d’habitante du
vaisseau avec beaucoup de crédibilité, et cette foule d’émotions qui sont
venues l’ébranler m’ont permis, en tant que lectrice, de découvrir plusieurs
facettes de sa personnalité.
Quant à Elder, qui a été élevé sur le vaisseau et qui devra
un jour en prendre les commandes, j’ai mis plus de temps à l’apprécier. Ce n’est
toutefois pas dû à un problème de personnalité : ses chapitres mettaient
plus en avant son rôle de futur Doyen, son apprentissage et ses devoirs. C’est
également dans ceux-ci que l’on s’attardait sur la mise en contexte du récit,
et je crois que lors des premières pages, toutes ces informations ont quelque
peu éclipsé le personnage. Après un temps, toutefois, on délaisse l’introduction
pour plonger dans l’intrigue, et c’est à partir de ce moment que l’on découvre plus
en profondeur Elder et que l’on peut suivre son évolution – très intéressante,
même plus que celle d’Amy, je dirais.
Suivant le même fil d’idée, l’histoire démarre un peu
lentement, sans être ennuyante, mais un peu longue. Heureusement, les chapitres
sont plutôt courts, ce qui crée un certain rythme et facilite la lecture jusqu’au
réveil d’Amy, où les choses s’accélèrent – mais sans débouler, encore une fois.
En effet, si les interactions entre les personnages sont assez intéressantes
pour maintenir notre intérêt, j’ai trouvé qu’il y avait peu de retournements de
situation ou de surprises. À part la relation qui se développait entre nos deux
protagonistes – laquelle était d’ailleurs très mignonne –, ma lecture manquait
de piquant…
… jusqu’à ce que tout commence à s’enchaîner et à s’emboîter
à toute vitesse! J’avoue que j’avais vu venir certains élément à 100 à l’heure,
et qu’ils n’ont donc pas constitué une grande surprise pour moi; et pourtant!
Tandis que tout l’accent était mis sur l’intrigue reliée à la tentative de
meurtre sur Amy et des autres congelés, d’autres révélations, plus discrètes
celles-là, se préparaient.
Finalement, à la toute fin, lorsque le voile a enfin été
levé, j’ai eu de belles surprises et ces dernières ne me laisse qu’une excitation
grandissante de découvrir ce que me réserve le tome 2!
Ma note : 4/5
lundi 16 février 2015
Souvenirs du SLJL 2015
Une fin de semaine au Salon du Livre Jeunesse de Longueuil, ça donne ça :
Raphaël, fidèle lecteur qui était venu me voir l'an dernier pour se procurer Les êtres du chaos, et qui n'a pas manqué cette occasion de mettre à jour sa collection de Polux avec L'éveil du loup! Merci de ta visite, mon cher, et bonne lecture!
Edith (à droite), qui est venue faire dédicacer son exemplaire de L'éveil du loup. Au passage, elle a convaincu Lorie-Anne (au centre) d'acheter Le prince oublier. Celle-ci a commencé sa lecture le soir-même, et est déjà une fan du Rôdeur!
Julie, bien contente de se procurer Les êtres du chaos ainsi que L'éveil du loup! Je prédis déjà qu'elle sera impatiente de découvrir Le jour noir...
Roxanne, avec qui j'ai pu pratiquer mon sport favori : le placotage!
Andrea, qui a bravé le froid pour me faire dédicacer son exemplaire de L'éveil du loup! Bonne lecture à toi, au plaisir de te revoir dans un prochain Salon du Livre!
Et pour finir, parce qu'un Salon du Livre n'en serait pas un sans elles, ma Questionneuse (à gauche), sa sœur Steph (à ma droite) et leur maman Kathy (à droite). Toujours un plaisir de vous voir (et de faire des selfies avec vous)!
Prochain rendez-vous : Gatineau les 26, 27 et 28 février, ainsi que le 1er mars!
jeudi 12 février 2015
Salons du Livre, février 2015
Après le temps des Fêtes, la saison des Salons du Livre reprend en force! En effet, en plus du Salon du Livre Jeunesse de Longueuil où vous pourrez me trouver les 14 et 15 février, je serai présente au Salon du Livre de l'Outaouais les 26, 27, 28 février et 1er mars! Qui viendra faire un tour à la conquête d'une dédicace, du tome 5 et, pourquoi pas, d'infos privilégiées en lien avec Le jour noir?
Je vous y attends en grand nombre!
SLJL
Samedi 14 fév. : 9h30 à 12h / 13h à 17h
Dimanche 15 fév. : 9h30 à 12h / 13h à 17h
SLO
Jeudi 26 fév. : 9h à 12h / 13h à 17h
Vendredi 27 fév. : 9h à 12h / 13h à 17h / 18h à 21h
Samedi 28 fév. : 10h à 17h / 18h à 21h
Dimanche 1er mars : 10h à 17h
mardi 10 février 2015
La symphonie des abysses-2, par Carina Rozenfeld
ATTENTION :
Ceci est le second et dernier tome d'une duologie. Pour connaître mon avis sur le premier volet de La symphonie des abysses, c'est par ici!
Quatrième de couverture :
« Une nouvelle
ville,
de nouvelles lois,
les mêmes interdits.
Abrielle et ses
compagnons croyaient s’être enfin affranchis du tyrannique Règlement Intérieur.
Hélas, ils vont découvrir que les rêves qu’ils portent en eux ne pourront
jamais s’exprimer dans l’enceinte du Mur. Mais leur rencontre avec Eyal, jeune
homme assoiffé de vérité, va faire renaître l’espoir.
Aucun mur, aussi haut
soit-il, ne peut étouffer les cœurs épris de liberté.
Car un passage vers l’extérieur
existe bel et bien. Pour y accéder, Abrielle et ses amis vont devoir vaincre
les terribles gardiens qui le défendent farouchement…
C’est en n’étant
personne que l’on peut devenir quelqu’un. »
Mon avis :
Après le tome 1 que j’avais bien aimé, j’étais curieuse de
découvrir ce que me réservait ce deuxième et dernier tome. Plusieurs questions
ont été soulevées au fil des pages du premier volet : qu’est réellement l’Atoll?
Existe-t-il d’autres villages? Y a-t-il quelque chose de l’autre côté du Mur?
Que s’est-il produit pour que nos héros y soient enfermés? C’est en souhaitant avoir
toutes ces réponses que j’ai entamé ma lecture…
Comme ç’avait été le cas avec le tome 1, qui était séparé en
partie pendant lesquelles nous suivions différents protagonistes, le tome 2
commence avec la partition d’Eyal, jeune homme qu’Aby, Sand et Cahill rencontre
à la toute fin du tome 1. Je dois avouer que je commençais toutefois à me
lasser de cette formule. En entamant ma lecture, j’avais hâte de retrouver Aby
et les anciens Neutres, à qui je m’étais beaucoup attachée. Je me suis pourtant
retrouvée à suivre les péripéties d’un quatrième héros, qui m’a également semblé
plus ordinaire que les trois premiers. Heureusement, je n’ai pas attendu trop
longtemps avant qu’on en vienne à la rencontre des quatre héros et que l’histoire
reprenne là où je l’avais laissée.
Le rythme est devenu plus intéressant à partir de là, d’autant
plus que nous avons droit à plusieurs belles surprises – les réponses aux
questions soulevées tout au long du tome 1. Certaines de ces réponses m’ont
bien prise au dépourvu, d’autres un peu moins. Elles auront pourtant ajouté du
piquant à ma lecture, à mon grand bonheur!
Toutefois, comme j’ai trouvé lassant la formule des
partitions et des flash-back, les
péripéties de ce tome 2 m’ont également paru… répétitives. La fuite de nos
quatre héros – car on s’attend bien à ce qu’ils fuient la ville d’Eyal comme ils
l’avaient fait avec celle d’Aby et de Ca et Sa – m’est apparue comme un
copier-coller de celle du tome 1. C’est dommage, car alors que ce passage
aurait dû être haletant et captivant, je l’ai plutôt trouvé redondant…
Ce dernier opus aura cependant constitué en une bonne suite
et une bonne conclusion. J’aurais aimé un rythme un peu plus soutenu, des
péripéties qui différaient davantage de celles du tome 1. J’ai néanmoins été
ravie de retrouver Aby, et plus particulièrement Ca et Sa que j’aimais
beaucoup!
Ma note : 3.5/5
lundi 9 février 2015
Tics d'auteure
Il y a un moment déjà, je vous avais révélé qu'au rythme auquel avançait Le jour noir, je craignais qu'il ne ressemble à ça :
Eh bien, depuis hier, en parallèle avec la rédaction des derniers chapitres du roman, j'ai officiellement commencé la révision des premiers afin qu'une fois imprimé, le bouquin ressemble plutôt à ça :
Et je m'aperçois d'une chose. Ou plutôt, de plusieurs choses : mes tics d'auteure. Qu'est-ce que des tics d'auteur, me demanderez-vous? Eh bien, c'est très simple, chers lecteurs : il s'agit d'expressions, de mots ou de formules, parfois même de types de ponctuation, qu'un auteur utilise à l'excès. Ou disons au moins beaucoup, trop souvent.
Chaque auteur aura ses tics, ses mots qu'il répète à tout bout de champ sans même en avoir conscience. Eh bien, désormais, j'aurai conscience des miens : donc, alors, et puis... Raaaaah, je ne sais même pas j'ai pu en enlever combien jusqu'à maintenant. Et je n'en suis qu'au sixième chapitre de révisé!
Je porterai donc (donc, donc, DONC) davantage attention à mes tics d'auteure au fil de ma correction.
Sans plus attendre, j'y retourne. Parce que... ouf! J'ai du pain sur la planche!
dimanche 8 février 2015
SLJL - 14 et 15 février
Bonsoir à tous, chers lecteurs et chers lectrices!
La plupart d'entre vous seront à l'école demain, et les autres, au boulot. Eh oui, la fin de semaine a passé bien vite. Mais, pour vous remonter le moral, je vous rappelle que je serai au Salon du livre jeunesse de Longueuil dans 6 jours!
La plupart d'entre vous seront à l'école demain, et les autres, au boulot. Eh oui, la fin de semaine a passé bien vite. Mais, pour vous remonter le moral, je vous rappelle que je serai au Salon du livre jeunesse de Longueuil dans 6 jours!
Samedi 14 février : 9h30 à 12h / 13h à 17h
Dimanche 15 février : 9h30 à 12h / 13h à 17h
vendredi 6 février 2015
La symphonie des abysses-1, par Carina Rozenfeld
Quatrième de couverture :
« Vous pensiez
être au paradis?
Un gigantesque atoll, des plages de sable fin, une eau turquoise… Un mur
infranchissable.
Il vous faudra d’abord
vivre en enfer :
Article 1 : Tout contact physique, toute marque d’amour sont proscrits.
Article 2 : Il est interdit de chanter, d’écouter ou de faire de la
musique.
Article 3 : Quiconque se livrera à ces activités illicites sera mis à
mort.
Vous n’êtes personne.
Vous apprendrez à obéir. »
Mon avis :
J’avais beaucoup aimé la duologie Phænix, de la même auteure. Pourtant, j’ai mis un certain temps à
m’intéresser à celle-ci. Quand je me suis finalement laissée tenter, je ne
savais pas trop à quoi m’attendre…
Dans cette nouvelle série, Rozenfeld nous plonge dans un
monde futuriste où la vie de ses protagonistes est régie par des lois
dictatoriales telles que l’interdiction de chanter, ou celle d’avoir un contact
physique, quel qu’il soit, avec un autre être humain. Ce premier volet est
séparé en deux parties, deux « partitions », qui tournent d’ailleurs
autour de ces deux interdits respectifs.
La première partition est celle d’Abrielle ou
« Aby », jeune adulte de 16 ans (âge de majorité de son village).
Chez elle, la plus stricte des lois est celle concernant la condamnation de la
musique et du chant. Depuis toute jeune, pourtant, la tête d’Aby est emplie de
symphonies qu’elle meurt d’envie de libérer à voix haute. Pour cette raison,
elle est ce que les autres habitants appellent une Réminiscente et tous la
pointent du doigt, la regardent de haut comme si elle était une sorte de bête
de foire abjecte.
J’avoue que le début de cette première partie m’est apparu
plutôt long. L’univers, bien que futuriste, ne comportait pas vraiment
d’éléments pouvant perdre le lecteur; pourtant, l’introduction s’éternisait en
détails et en parenthèses… J’ai donc été bien heureuse quand les choses se sont
finalement accélérées et, vraiment, à partir de cet évènement qui est venu
marquer un tournant décisif dans la vie d’Aby, je n’ai plus lâché mon livre! Il
est à noter que le récit conserve tout du long un rythme assez tranquille,
davantage axé sur l’aspect émotionnel que sur le suspens ou l’action;
toutefois, de mon côté, ce style me convient très bien et tous les dangers ou
les doutes qu’a dû surmonter Aby au fil de son voyage ont largement suffit à
maintenir mon intérêt jusqu’à la fin de sa partition, qui nous laisse sur le
suspens de sa rencontre avec les héros de la deuxième et dernière partie.
Cette partition met quant à elle deux protagonistes en
vedette, qui sont aux prises avec l’interdiction de se toucher et de s’aimer –
interdit qu’ils briseront bien sûr en secret, comme Aby l’avait fait avec le
chant.
La partition de Sand et Cahill se révélera ma favorite du
récit, tout d’abord pour son univers : si j’avais trouvé le monde d’Aby
simple à imaginer et sans les artifices qu’on attend généralement d’une
dystopie, le ville des Désexe, où vivent Sa et Ca m’a totalement éblouie. En
effet, les deux jeunes appartiennent à la race des Neutres : jusqu’à leur
majorité, ils ne sont ni homme, ni femme, mais des êtres asexués. Ils
grandissent ainsi dans un corps dépourvu de tout attrait pouvant différencier
l’homme de la femme, que l’on parle de la poitrine, des organes génitaux ou
même des poils. À dix-huit ans, les Neutres choisissent s’ils souhaitent
devenir un homme ou une femme, et ils reçoivent alors une injection qui
transformera leur corps en celui du sexe choisi.
Personnellement, je n’avais jamais lu un tel concept, et son
originalité m’a immédiatement séduite, ainsi que tout l’aspect philosophique
qui l’entourait : l’identité de l’âme et non celle du corps; l’amour entre
deux âmes et non entre deux personnes, puisque les Neutres ne sont ni homme ni
femme, et qu’il n’existe donc pour eux aucune véritable orientation sexuelle.
Ensuite, cette deuxième partition m’aura également plu car plus rythmée que la première. Même si tout se déroulait surtout sur le plan mental, comme pour Aby, les péripéties de Sa et Ca m’ont semblé plus en chair, plus distrayantes.
Ensuite, cette deuxième partition m’aura également plu car plus rythmée que la première. Même si tout se déroulait surtout sur le plan mental, comme pour Aby, les péripéties de Sa et Ca m’ont semblé plus en chair, plus distrayantes.
Finalement, malgré les doutes qui m’ont assaillie lors des
premiers chapitres à cause de leur rythme trop lent, ce tome 1 de La symphonie des abysses m’a beaucoup
plu et, si l’ensemble ne mérite pas que je le qualifie de coup de cœur,
l’originalité du monde des Neutres, elle, le vaut amplement!
Ma note : 4/5
mercredi 4 février 2015
Bonus - secret de la série #5
Ce que je vois quand je regarde par ma fenêtre : ciel blanc, toits tapissés de neige blanche, sol blanc, rues toute blanches - ou enfin, grise, mais c'est de la neige quand même.
Ce que je vois quand je regarde mon fichier Word du Jour noir : une feuille blanche et un curseur noir qui clignote...
Du blanc, du blanc et encore du blanc.
Ça devient déprimant.
Alors, en attendant qu'un peu d'azur vienne colorer mon horizon et qu'un peu d'encre (disons des pixels, alors) s'agglutine et emplisse mes pages de jolis mots, j'ai décidé de combattre cette déprime par un SECRET DE LA SÉRIE! Mais bon, un tout petit, parce que je dois m'en garder en réserve pour les autres journées grises et tristes, quand même...
Ce que je vois quand je regarde mon fichier Word du Jour noir : une feuille blanche et un curseur noir qui clignote...
Du blanc, du blanc et encore du blanc.
Ça devient déprimant.
Alors, en attendant qu'un peu d'azur vienne colorer mon horizon et qu'un peu d'encre (disons des pixels, alors) s'agglutine et emplisse mes pages de jolis mots, j'ai décidé de combattre cette déprime par un SECRET DE LA SÉRIE! Mais bon, un tout petit, parce que je dois m'en garder en réserve pour les autres journées grises et tristes, quand même...
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Secret numéro 5 :
Lors de mon dernier secret (ici), je vous révélais que les jumeaux étaient à la base des jumelles avant que je change d'idée et opte pour un garçon et une fille. Eh bien, saviez-vous que le changement de sexe de Tanakaï (hum, c'est ambigu) n'est pas la seule modification que j'aie apporté aux assassins de Diego? En effet, ce n'est que pendant la réécriture de La pierre des mages que j'ai donné le nom d'Assaki à la redoutable Tsaye. Avant ça, elle s'appelait... Tanaki! Les jumeaux Tanaki et Tanakaï. Je sais, je sais! Mais, je vous en prie, pardonnez mon manque d'originalité, chers lecteurs! À l'époque du premier jet du tome 3, je n'avais que 14 ans! Je vous promets toutefois de ne plus jamais faire une telle erreur!
Lors de mon dernier secret (ici), je vous révélais que les jumeaux étaient à la base des jumelles avant que je change d'idée et opte pour un garçon et une fille. Eh bien, saviez-vous que le changement de sexe de Tanakaï (hum, c'est ambigu) n'est pas la seule modification que j'aie apporté aux assassins de Diego? En effet, ce n'est que pendant la réécriture de La pierre des mages que j'ai donné le nom d'Assaki à la redoutable Tsaye. Avant ça, elle s'appelait... Tanaki! Les jumeaux Tanaki et Tanakaï. Je sais, je sais! Mais, je vous en prie, pardonnez mon manque d'originalité, chers lecteurs! À l'époque du premier jet du tome 3, je n'avais que 14 ans! Je vous promets toutefois de ne plus jamais faire une telle erreur!
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
mardi 3 février 2015
Déserteur, par Susanne Winnacker
Quatrième de couverture :
« Son but :
voler votre apparence.
Sa mission : découvrir enfin qui elle est.
Tessa a accompli sa
première mission avec succès : le tueur en série est hors d’état de nuire.
Mais la Cellule des aptitudes extraordinaires à laquelle elle appartient doit
désormais faire face à une menace autrement plus grave : il existe une armée
de Variants rebelles, l’Armée d’Abel, bien décidée à faire tomber la CAE. Entre
enlèvements et désertions, le pouvoir est en train de changer de mains.
Pire encore, Tessa
découvre que sa nouvelle famille, la CAE, l’a gardée dans l’ignorance à grand
renfort de mensonges et de silences coupables : si le Commandant la
manipule, qu’en est-il de ses amis? Et surtout, peut-elle encore croire à
l’amour d’Alec? »
Mon avis :
Après un premier volet que j’avais adoré – que dis-je, dévoré –, c’est avec plaisir et
excitation que je retrouvais Tessa, Holly, Alec – et surtout Devon, j’avoue.
Plutôt que de se dérouler dans le cadre d’une mission
secrète, comme c’était le cas pour le tome 1, l’intrigue de ce second volet
tournera davantage autour des émotions de Tessa, qui fera une foule de
découvertes à son sujet, mais aussi au sujet de la CAE, de l’Armée d’Abel et
même de ses plus proches amis. En tant que lecteurs, nous aurons droit aux
mêmes sentiments d’étonnement, de peur, de joie et de colère qu’elle, mais
surtout, nous partagerons… ses doutes.
Encore une fois, voici un roman très facile à lire, avec des
chapitres relativement courts et des chutes qui relancent continuellement notre
intérêt. Si j’ai trouvé la première partie du roman un peu tranquille, elle ne
manque toutefois pas de surprises, de sorte que le rythme de lecture est
toujours agréable, sans être trop pesant. Pour moi, ce sera toutefois la
deuxième moitié de l’histoire, celle qui se déroule en dehors du QG de la CAE,
qui aura marqué ma lecture. Le tempo est beaucoup plus soutenu, les
rebondissements s’enchaînent, l’atmosphère est plus pressante… J’ai suivi les
péripéties de Tessa et de Devon avec excitation jusqu’à la toute dernière page.
Vous aurez remarqué que je parle de notre héroïne, bien sûr,
mais aussi de Devon – et pas d’Alec. C’est tout simplement parce que, eh bien…
disons que parmi tous les secrets qui seront levés, certains nous – NOUS, comme
dans Tessa et les lecteurs – feront douter du beau mec ténébreux. Eh oui! Vous
devinez que notre héroïne en sera horriblement tiraillée… eh bien, nous aussi,
pauvres lecteurs. Croyez-moi!
Ces petits ennuis avec Alec, que je vous laisserai
découvrir, auront pour répercussion de laisser place, pendant près de la moitié
du roman, à mon protagoniste masculin préféré, j’ai nommé : DEVON! Après
ses trop rares et trop brèves apparitions lors de la première partie, c’est
vraiment la moindre des choses que de dire que j’étais folle de joie de
profiter de sa présence pour les 200 dernières pages. Et, comme j’y ai
rapidement fait allusion un peu plus haut, quelles
200 dernières pages! J’ai adoré suivre les péripéties de Devon et Tessa :
leur course-poursuite en voiture, leurs affrontements contre des hommes d’Abel,
puis contre des hommes de la CAE, puis, eh bien, une autre sorte de péripétie,
disons, plus intime… ;)
Finalement, Déserteur
m’aura fait vivre une myriade d’émotions, de l’excitation à la frustration, en
passant par l’inquiétude et le fou rire. Sa fin nous laisse sur un gros cliffhanger, contrairement au tome 1 qui
comportait une conclusion en soi. Maintenant que, comme Tessa, je ne sais plus
en quoi et en qui il est possible d’avoir confiance, je n’ai plus qu’une envie :
connaître les réponses à mes – multiples – interrogations dans le troisième et
dernier tome!
Ma note : 4.5/5
Inscription à :
Articles (Atom)