mardi 29 avril 2014

JMLDA 2014


JMLDA. Journée Mondiale du Livre et du Droit d'Auteur.

Cette journée existe depuis octobre 1995, quand l'UNESCO a déclaré le 23 avril comme étant la date où l'on fêterait le livre et soulignerait l'importance des droits d'auteur.

Chaque année, plus de 125 000 personnes célèbrent cette journée - et vous devinez que j'en fais partie. En effet, dans le cadre de la JMLDA, un spectacle littéraire s'est tenu à Sherbrooke, ma petite ville. J'avoue que je suis un peu en retard pour vous faire part de mon expérience, puisque l'évènement est déjà passé depuis une semaine, mais enfin. Vaut mieux tard que jamais, enh?

Et donc, je vous présente quelques photos prises lors du fameux spectacle, que j'ai eu le bonheur d'organiser avec l'aide d'une collègue. Ce fut une super soirée, et je profite de ce billet pour remercier tous les gens qui se sont impliqués dans le spectacle d'une manière ou d'une autre. Vous avez fait de cet évènement littéraire une réussite!


L'affiche publicitaire de la soirée (faite par une génialissime infographiste *tousse-tousse*)


Notre animateur, Anthony L. (non-poète, slameur, dont la foule a bien apprécié l'humour)


Première artiste de la soirée! Adolescente de 16 ans à la plume hallucinante, dont le texte a remporté le petit concours (organisé par moi), lui permettant de prendre part au spectacle. Son texte racontant une histoire d'amour où les contraires s'attirent en a touché plus d'un.


Pierrette Denault, l'auteure qui a lancé ce Cadavre Exquis littéraire, sur le thème Qui se ressemble s'assemble. Son texte touchant et imagé a immédiatement transporté le public hors de la salle de spectacle.


Poursuivant sur la lancée de sa collègue, Sadrina Brochu a transformé l'univers de Pierrette pour mener l'audience vers un monde post-apocalyptique.


Et finalement, Marie Beaulé, qui a lu le texte d'un auteur anonyme pour conclure ce premier Cadavre Exquis avec une touche d'intrigue policière.


Le tout fut agrémenté de musique, tout d'abord grâce au talentueux Luc Pelletier...


... et aussi grâce au tout aussi talentueux Frédéric Lemelin. Leur musique a laissé le public pantois.


La deuxième partie fut tout aussi chargée que la première; avec Claire Vigneault, auteure récompensée par la ville pour sa délicieuse plume, et qui nous présentait des extraits de ses deux romans.


C'est Cassandre Fournier qui a lancé le deuxième Cadavre Exquis, sur le thème Les contraires s'attirent. Le dénouement de son récit a su surprendre toute la salle.


Dénouement qu'a repris Jacinthe Bélisle pour le modeler à son propre texte, où on a vu poindre la romance...


... Jusqu'à ce que Lynda Dion s'approprie le tout pour clore la soirée comme nul autre n'aurait pu le faire.


Oui, cette soirée fut des plus agréables et des plus mémorables...


Surtout grâce à mes boucles d'oreille personnalisées dans le but d'aller avec le thème de la journée Affichez-vous avec votre livre! Alors, défi relevé, qu'en pensez-vous? ;)

mercredi 23 avril 2014

La promesse de sang, par Suzanne Roy



Le cercle félin, tome 1

Quatrième de couverture :
« Quelle dure journée pour Isabelle! En retard pour l’école, les vêtements subitement trop petits et le bruit qui l’agresse…

Tout s’illumine lorsqu’elle fait la rencontre d’Alexander Donahue. C’est le coup de foudre, il n’y a pas d’autre explications! C’est qu’on lui a caché bien des choses : ses origines, son âge, son nom… et leurs fiançailles! Un pacte scellé à sa naissance par une promesse de sang qui rend le parfum d’Alexander… irrésistible.

On tente de la protéger de son propre fiancé. Pourquoi? Ils s’aiment! Que doit-elle faire? Suivre son cœur ou ses convictions? »


Mon avis :
On pourrait dire que je n’avais quasi aucune attente en me lançant dans ce livre, pour la simple raison que je n’avais pas la moindre idée de ce dans quoi je m’embarquais. Je ne connaissais pas l’auteure et, Le cercle félin étant une série toute récente, je n’en ni entendu parler, ni vraiment pris le temps de chercher des avis sur le net.

J’ai donc eu de sérieux doutes en lisant les premières lignes de ce tome 1. Je ne saurais trop le décrire, mais la mise en situation m’a semblé décousue, faite à la va-vite, et la narration, au Je, m’est davantage apparu comme du blabla sans aucun sens. Un instant Isabelle se préparait pour l’école et remarquait que ses vêtements semblaient avoir brusquement rapetissé, l’autre elle était à l’école dans un cours d’éducation physique et lançait avec une force phénoménale un ballon sur une fille de son groupe… Quoi? Je connais des gens qui n’auraient pas hésité à refermer le livre sur le champ pour en choisir un autre dans leur PAL. Je dois donc absolument vous mettre en garde : NE FAITES PAS CETTE ERREUR. Car je vous jure que vous commettriez là l’une des plus grosses gaffes de votre vie!

Je n’ai vraiment aucune idée de ce qui s’est passé avec le premier chapitre, mais après ce dernier, tout s’est mis en place! La plume de l’auteure s’est faite très fluide et le rythme de l’histoire, entraînant. Suzanne Roy a une façon d’écrire très naturelle, à la fois recherchée tout en faisant « vrai ». Si j’ai tout d’abord eu un peu de mal avec le joual québécois, l’utilisation de termes communs ne s’est jamais faite abusive. Une fois plongée dans l’histoire, les quelques « chums » et « cool » et les manques de négation ne m’ont donc plus dérangée – c’est même à peine si je les remarquais!

Je dois maintenant avouer que j’ai eu un peu de mal avec l’évolution de la relation entre Isabelle et Alex. Bien qu’on comprenne et qu’on croit au pouvoir séducteur qu’exerce l’odeur du jeune homme sur Isabelle, j’ai eu un peu de mal à y adhérer. C’est que tout ça était comme trop naturel pour Isabelle, au point où cela ne le devenait vraiment pas pour nous. La jeune fille ne s’est jamais vraiment demandé si tout était normal avec Alex. Que cela soit côté « je connais ce mec depuis une heure et j’en suis folle amoureuse » ou celui « je le laisse me tripoter sans trop me défendre », il ne lui est jamais venu à l’idée de réfléchir à la situation, de l’analyser et de se poser des questions quant à sa façon de se comporter face à Alexander, et sa façon à lui de se comporter avec elle.

En fait, Isabelle est probablement mon plus gros point faible, ici : bien qu’elle soit plutôt sympa et montre une certaine force de caractère, elle devient plus molle qu’un spaghetti trop cuit quand il s’agit d’Alex. Ok, il y a le truc du parfum d’Alex, mais encore… Son entêtement à croire qu’il est parfait alors que tout le monde – tout le monde – la met en garde contre lui m’a agacée par moments – ok; souvent. Il aurait suffi qu’elle prenne un peu plus en considération les avertissements, sans qu’elle cesse pour autant d’apprécier Alex, pour que ses agissements m’apparaissent plus matures – et donc moins énervants. Parce que, on va le dire, côté perspicacité, Isabelle a du travail à faire!

N’empêche que je n’ai pas eu de difficulté à suivre cette héroïne. Elle est sympa et j’ai adoré découvrir tout l’univers du Cercle félin avec elle. Peut-être certains éléments auraient-ils gagné à être dévoilés plus tôt dans l’histoire, selon moi. Car, si cela fait durer le suspense, cela peut aussi devenir déroutant par moment puisque ce qu’Isabelle ne comprend pas, nous ne le comprenons pas non plus.

Enfin. Si Isabelle m’a parfois fait lever les yeux au ciel et qu’Alexander a rapidement pris des allures de salaud à mes yeux, il en va tout autrement de Simon – SIMON. Ah! Simon. Je l’ai aimé dès le début, avec son air un peu bourru et ses commentaires sarcastiques. Mon affection pour lui n’a fait que grandir au fil de ma lecture, et j’ai bien aimé suivre l’évolution de sa relation avec Isabelle, qui n’était pas des plus faciles!

En résumé, refermer ce tome 1 du Cercle félin suite aux quelques premières pages aurait été une grande erreur. Ce début de série m’emballe et le tome 2, Le destin trahi, me fait déjà de l’œil du haut de ma table de chevet…


Ma note : 4/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



dimanche 20 avril 2014

FAQ #6

La foire aux questions!

Après tout plein de photos de Salons du Livre, me voilà de retour dans mon petit chez moi! Et vous savez quoi? Si ma saison de Salons du Livre est terminée, ça signifie que j'ai maintenant tout mon temps pour travailler à la rédaction de Polux 6, à celle de mon Projet-Mystère-Numéro-3 et... pour répondre à toutes vos questions! N'est-ce pas génial? Si vous avez une question pour moi, vous savez désormais quoi faire!

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FAQ #6 : Combien de tomes la série Polux comportera-t-elle?


Réponse : Sept tomes sont prévus à la série!

Eh oui, en effet, les aventures de Polux, Tara et Anouka se termineront avec le septième tome. Est-ce que je peux vous dire le titre de ce septième et dernier tome? Non. Est-ce que je peux vous écœurer un peu et vous dire ce qui se passe dans ce même septième et dernier tome? Non, absolument pas. Enfin, il faut tout de même garder un peu de suspense! Le tome 5 n'est même pas encore paru en librairies - d'ailleurs, qui n'en peut plus de l'attendre, celui-là? On lève la main bien haut!

Autres précisions : La série comptait au départ six tomes. Pourquoi un septième opus s'est-il ajouté? Est-ce parce que vous, chers lecteurs, me suppliez d'écrire une aventure supplémentaire parce que six tomes, ce n'était pas assez? Eh bien, sans vouloir briser vos espoirs de me faire écrire un huitième, et puis un neuvième, et puis aussi un vingtième tome à la série Polux, vous n'y êtes pour rien. L'explication est en fait toute simple : le cinquième tome était beaucoup - beaucoup - trop gros pour un format poche et j'ai donc dû le couper en deux! L'éveil du loup, qui paraîtra d'ici quelques mois, est donc en réalité la partie 1 du tome 5, et le tome 6 qui paraîtra... dans un an, je dirais, est en fait la partie 2 du tome 5. Vous me suivez? Bien.

Et avant que vous me posiez la question, même si vous êtes, genre, 5000 lecteurs à me supplier d'écrire un tome 8, ma réponse est non. Pas parce que je ne vous aime pas - au contraire!!! - ou parce que je n'aime pas suffisamment mon petit Rôdeur. C'est simplement parce que cela va bientôt faire huit ans que je travaille sur la série de Polux. Alors, oui, d'ici deux ans, quand le septième et dernier tome de la série sortira en magasin, je considérerai avoir fait le tour de mon histoire, de mon univers et de mes personnages. Les aventures de Polux prendront fin parce qu'elles doivent prendre fin un jour. Alors voilà.

Enfin, je vous dis ça, mais si ça se trouve, le tome 7 sera si gros que je devrai aussi le couper en deux! *rires*


Pour une autre question que tout le monde se pose, ne manquez pas ma prochaine chronique FAQ!

Si vous avez manqué mes précédentes chroniques, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens suivants :

FAQ #1 / FAQ #2 / FAQ #3 / FAQ #4 / FAQ #5

mardi 15 avril 2014

Salons du Livre - finale de la saison 2


Me voici de retour chez moi après une fin de semaine complètement malade au Salon International du Livre de Québec. Je suis crevée, j'ai mal partout après être restée debout pendant la moitié du temps et m'avoir courbé le dos au-dessus de ma table de dédicace l'autre moitié, mais j'ai le sourire et surtout, surtout, je m'ennuie déjà. Le Salon du Livre de Québec étant celui qui clôt ma saison de salons, je me retrouve avec six - SIX - longs mois devant moi pour ne rien faire écrire Polux 6 et mon Projet-Mystère-Numéro-3. J'ai déjà hâte à l'automne prochain, à la nouvelle saison des Salons du Livre... Surtout que j'aurai mon petit dernier (Polux, L'éveil du loup) à vous présenter!!! Alors je compte sur vous!

D'ici là, j'ai pris tout plein de photos de ma fin de semaine!


En route vers Québec, à 22h. J'aperçois cette magnifique cathédrale...
Moi : Ça ferait une trop belle photo!
D. : Veux-tu que j'arrête?
Moi : *.*


Plus tard, à une vingtaine de minutes de notre destination (appartement de mon frangin qui a eu la gentillesse de nous héberger)


Le lendemain matin, après une nuit un peu trop courte à mon goût, arrivée au Salon du Livre. Je découvre ma table de dédicace...


Pas trop longtemps après, je découvre qui sera mon voisin pour toute la fin de semaine... Suis-je heureuse de ce jumelage? Ouais. J'ignore si je peux en dire autant d'Antoine, qui a enduré mon blablatage incessant pendant deux jours... Merci pour ton excellente compagnie, collègue! On se revoir à Sherbrooke?


Une autre collègue (et super vendeuse!) pas trop loin de ma table. Danielle Dumais, auteure des 5 derniers dragons, de Sortilèges, salsa et compagnie, ainsi que de L'âme d'une détective.


Juste à côté, la table de Blé. J'ai dû attendre que les gars soient en pause, et donc ailleurs, pour avoir accès à leur table. Sans quoi, je me serais fait piétiner par les groupies en délire...


Viennent ensuite Fred et Claude, auteure de La vengeance des Ténébryss (tome 1 ici). Toujours souriants, pleins d'énergie, c'est vraiment agréable de vous côtoyer, vous deux!


Christian, auteur de L'ordre des moines-guerriers Ahkena, que je n'ai pas beaucoup vu, parce qu'il était toujours occupé avec des fans...


Et Nadine, auteure de Kiam Tasgall, qui se retient peut-être d'éternuer...


PAUSE!!! C'est le temps de dîner! Pauvres auteurs. Il faut les nourrir, ces petites bêtes-là!


Ma poutine...


Celle de Suzanne, auteure du Cercle félin (chronique du tome 1 à venir)...


Celle de Pat Cazeault, auteur d'Averia (tome 1 ici) et de Blé (chronique à venir)...


Et celle de Claude.


C'est de la haute gastronomie, dans les Salons du Livre.

Allez, c'est reparti pour une couple d'heures!


Moi qui souris devant l'appareil.


Moi qui fais des niaiseries immédiatement après.


Kim, auteure d'Anavélia, qui sourit...


... après avoir fait des niaiseries.


Marie-Eve, auteure de Traqueurs Inc. (tome 1 ici), qui n'a pas fait de niaiserie à ce moment-là.


Nancy et Max, co-auteure et auteur de Sentinum, qui ne font jamais de niaiserie.


STOP!!! La journée est finie! On rentre bien sagement se mettre au lit pour être en forme le lendemain matin...? Non!


On sort plutôt au pub St-Pat jusqu'à minuit! Oh, vilains auteurs que nous sommes...


Et le lendemain? Bah ça continue!


Yvan, auteur des Yeux Jaunes.


Et Jacques, auteur de la série policière Une enquête de Karen Newman (photo piquée sur le blog de Pat Cazeault - ici)


Alain, auteur d'Alexandre et Gaïa, Nadine et Pat qui mettent au point leur plan diabolique.


Pat qui se rend compte que j'ai surpris leur conversation; je me sauve!


Moi avec Pénélope, une grande *tousse* fan de Polux. Ravie de t'avoir rencontrée, très chère! J'espère bien te revoir l'année prochaine!


Voilà qui complète cette merveilleuse fin de semaine! Il me faut maintenant retourner à la maison...


...en empruntant les petites routes de campagne - foutu GPS! Une chance que la vue était à couper le souffle, non?


Moi : Oh, ralentis, ralentis! Des chevreuils!
D. : Tu veux que je recule?
Moi : Oui! Attends, pas autant que ça. Non, là j'ai une branche en plein dans le champ de ma caméra. Ok, stop!


Comme si j'avais jamais vu de chevreuils de ma vie... Plus loin, nous avons aussi croisé un élevage de wapitis en train de se nourrir dans leur énorme mangeoire. D. a continué de rouler cette fois, par contre... Il devait croire que j'avais pris assez de photos en deux jours... Même chose quand nous avons aperçu un groupe de dindons sauvages...
D. : Admettons que je frappe un dindon avec mon char pi que je le tue, est-ce que je peux le ramener chez nous pour le manger?


Enfin. Nous sommes rentrés chez nous sans dindon pour Pâques, mais certainement pas les mains et la tête vides! Souvenirs, sourires, rires, blagues, excitation et peut-être un peu de déception aussi de devoir attendre jusqu'à l'automne prochain pour se revoir, tout le monde. En attendant...


J'ai fait mes achats, moi aussi!!! Nés à minuit tome 3 (tome 1 ici), Nom de code Komiko (chronique du tome 1 bientôt) et tomes 2 et 3 de Fils du ciel (chronique du tome 1 bientôt).


Et vous, qu'est-ce que vous rapportez du Salon?

vendredi 11 avril 2014

Les 100, par Kass Morgan



Les 100, tome 1

Quatrième de couverture :
« Depuis des siècles, plus personne n’a posé le pied sur Terre. Le compte à rebours a commencé…
2 :48… 2 :47… 2 :46…
Ils sont 100, tous mineurs, tous accusés de crimes passibles de la peine de mort.
1 :32… 1 :31… 1 :30…
Après des centaines d’années d’exil dans l’espace, le Conseil leur accorde une seconde chance qu’ils n’ont pas le droit de refuser : retourner sur Terre.
0 :45… 0 :44… 0 :43…
Seulement, là-bas, l’atmosphère est toujours potentiellement radioactive et à peine débarqués les 100 risquent de mourir.
0 :03… 0 :02… 0 :01…
Amours, haines, secrets enfouis et trahisons. Comment se racheter une conduite quand on n’a plus que quelques heures à vivre? »


Mon avis :
Les 100 était un roman très attendu. Beaucoup de publicité autour de ce titre, des louanges, un style littéraire – dystopie – des plus à la mode… Que de raisons d’avoir des attentes élevées et d’être excitée par cette lecture. D’un autre côté, cette œuvre étant la première de l’auteure et je n’ayant jamais entendu parler d’elle avant la publication du titre en français, je me gardais quelques réserves…

Les 100 commence sans fioritures, sans longue introduction : au contraire, nous nous retrouvons aux côtés de Clarke qui, après avoir été emprisonnée pendant plusieurs mois, apprend qu’elle ne sera pas exécutée comme elle s’y attendait mais envoyée sur Terre – où personne n’a mis les pieds depuis 300 ans. Plutôt intrigant comme premier chapitre…

Nous ne restons cependant pas bien longtemps en compagnie de Clarke. Nous passons plutôt les prochains chapitres avec Wells, puis Bellamy, et enfin Glass. Si j’ai d’abord été incertaine quant à cette façon de procéder – trop de personnages qui tiennent le rôle de « principaux », rythme de lecture entrecoupé, et pas le même intérêt pour tous les protagonistes, je me suis pourtant rapidement habituée à ce tableau. Les chapitres s’enchaînent tout seuls et je me suis facilement laissée prendre par ma lecture.

C’est donc avec plaisir que j’ai suivi Clarke, Wells, Bellamy et Glass. Si j’ai mis du temps à m’attacher – et à m’intéresser – à Glass, j’ai trouvé Clarke charmante. C’est cependant pour nos deux représentants de la gente masculine, Wells et Bellamy, que j’ai un faible. Le premier, plus posé et mature – et romantique! –, m’a immédiatement plu. Quant au second, plus fougueux et impulsif Bellamy, il est à la fois adorable et agaçant. À vous de les découvrir…

Vous constatez peut-être que j’aborde le caractère des deux garçons d’un point de vue très « romance ». C’est qu’en fait, si je m’attendais à un récit de survie, de lutte du plus fort, de liberté et de rédemption – etc. etc. etc. – avec Les 100, cette lecture s’est en fait avérée une toute autre chose : une grosse histoire d’amour. Purement et simplement une. Grosse. Histoire. D’amour. Triangle amoureux, déception, trahison, retrouvailles… Le fait que nos héros se retrouvaient sur Terre après avoir passé 300 ans dans l’espace – et plusieurs mois en prison – dans l’espoir de recommencer une nouvelle vie m’a semblé très secondaire, dans ma lecture. La première moitié m’a donc parfois paru longue, à cause du rythme plutôt lent des évènements. Après avoir compris que Les 100 était en fait une romance dans un monde post-apocalyptique – et après l’avoir accepté –, ma lecture n’a plus seulement été facile, mais palpitante.

Le style de l’auteure est une autre chose qui m’a semblé « à double-face ». J’ai aimé sa façon d’alterner entre le présent et le passé de ses personnages, où l’on découvrait pourquoi ils avaient été emprisonnés et apprenait à mieux les connaître. En même temps, certaines explications ont été longues à obtenir et j’ai eu l’impression que les scénarios finissaient par se ressembler… un peu trop.

Finalement, je dirai que j’ai beaucoup aimé ma lecture, bien qu’elle manquât parfois d’un peu de « viande ». Les personnages féminins, surtout Glass, manquaient un peu de profondeur; idem pour la plume de l’auteure, qui m’a semblé un peu simpliste, presque basique par moment. Cette absence de fioriture a néanmoins un grand avantage : Les 100 se lit de lui-même et j’ai bien hâte de connaître la suite, qui promet d’être plus « charnue »!


Ma note : 4/5



Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!


Retrouvez la page Facebook de Collection R Canada ici!

lundi 7 avril 2014

Québec!!!

C'est mon dernier Salon du Livre en fin de semaine...! J'ignore encore si je dois en rire ou en pleurer... Oui, c'est un fait, les Salons du Livre vont me manquer d'ici l'automne prochain. En attendant, j'ai bien l'intention de faire de ce Salon du Livre de Québec un évènement absolument grandiose! Surtout que mes toutes dernières copies du Prince oublié s'y trouveront... Réussirai-je à toutes les vendre, à votre avis? J'y compte bien! ;)

N'hésitez surtout pas à venir me faire un petit coucou au Palais des Congrès (100, boulevard René-Lévesque Est) aux heures suivantes :

Samedi 12 avril : 9h à 13h / 14h30 à 21h
Dimanche 13 avril : 9h à 12h / 13h à 15h

Vous m'apercevrez également flâner parmi les kiosques durant ces heures où je ne serai pas à ma table de dédicaces...

Au plaisir de vous voir en grand nombre!

Audrey "Lucy", le Curieux... Aurai-je la chance de vous croiser? ;)

vendredi 4 avril 2014

Polux&Tara

Pour rester dans le thème, voici un "montage-chocolat", qu'une fan a posté sur la page Facebook de Polux. Super belle surprise de voir ça! Merci beaucoup Lucy!


Ne sont-ils pas mignons ensemble?

Pour d'autres exclusivités concernant Polux (dont un premier extrait du tant attendu tome 5!), rendez-vous sur la page Facebook de la série, ici! Et si ce n'est pas déjà fait, ajouter Polux à vos mentions "j'aime"! Plus j'aurai de "j'aime", plus je posterai d'extraits!

jeudi 3 avril 2014

Moment chocolat, comme dirait l'autre!

LE PRINCE OUBLIÉ S'EN VA EN RÉIMPRESSION!!! POUR UNE DEUXIÈME FOIS!!!

*tousse* Aude, ressaisis-toi. *tousse*

Wow.
Je n'ai pas d'autre mot.
Ça me fait des petits papillons dans le ventre rien que d'y penser.

Que le tome 1 de la série Polux aille en réimpression (une deuxième fois!), ça veut vraiment dire beaucoup pour un(e) auteur(e) - pour moi.
Ça signifie évidemment que Le prince oublié se vend bien, mais ça veut aussi dire que vous, chers lecteurs, êtes toujours là. Ça veut dire que mon éditeur considère qu'il peut être profitable d'imprimer plus de tome 1, et donc que les tome suivants se vendent plutôt bien aussi... Ça veut dire que vous êtes derrière moi, et ça me pousse à continuer encore, et à toujours travailler plus fort.

Allez, avant que je devienne trop sentimentale, fleur bleue que je suis, je conclurai ce billet en vous disant simplement « merci ». Merci d'être là et de me suivre comme vous le faîtes.

Comme on dit dans le jargon d'écrivains : c'était un pur moment chocolat!

mercredi 2 avril 2014

Paranormalité, par Kiersten White



Paranormalité, tome 1

Quatrième de couverture :
« Bien qu’elle travaille pour l’Agence internationale de Confinement des paranormaux, qu’elle soit en train de tomber amoureuse d’un métamorphe et qu’elle soit la seule à percevoir la réalité sous les masques, Evie s’est toujours considérée comme une adolescente normale.

Mais voilà que les rêves d’Evie sont habités par des voix obsédantes et des messages énigmatiques – et qu’elle se rend compte qu’elle pourrait bien être au centre d’une sombre prophétie féérique promettant la destruction de toutes les créatures paranormales.

Tant pis pour la normalité. »


Mon avis :
Un truc de fées, oui!

Voilà à quoi a ressemblé ma réaction lorsque j’ai découvert Paranormalité (en VOA). Pas besoin de vous dire, donc, que j’ai sauté sur ce tome 1 dès sa sortie en version française. Sans connaître l’auteure, j’étais plutôt curieuse et relativement emballée. Avais-je raison de l’être? Hum…

Le tout a très bien débuté : dès la première page, on suit Evie dans son boulot – capturer les Paranormaux qui font du grabuge et qui risquent ainsi de révéler leur existence, mais aussi celle de tous les Paranormaux, au monde entier. Le ton est immédiatement donné pour le reste du roman et ce mélange d’action/comédie, dû aux commentaires humoristiques d’Evie, notre héroïne mais aussi la narratrice de l’histoire, m’a tout de suite plu.

Evie m’a également été sympathique dès les premières pages. Elle est le genre d’adolescente rigolote et charmante à qui il est facile de s’attacher. Je l’ai trouvée d’autant plus mignonne avec son adoration pour les séries-télé du genre Gossip Girls et tous ces trucs qu’elle qualifie de « normaux ». Elle qui a travaillé – et grandi – à l’Agence toute sa vie et qui ne connaît rien d’autre que les profs privés qui vous enseignent comment sortir vivant d’un affrontement avec une sorcière… Eh bien, même les écoles secondaires avec des casiers où ranger son matériel consiste en un genre de rêve inaccessible pour elle. On comprend donc très bien ce qu’elle ressent et on ne peut s’empêcher de compatir, d’avoir envie de lui offrir cette vie normale qui a toujours été hors de sa portée.

Toutefois, je dois aussi dire que pour une fille qui a côtoyé des créatures paranormales depuis son enfance et qui est entraînée à les traquer et à ne pas se laisser déjouer par elles, Evie est aussi un peu… Ouais, elle est naïve et pas trop perspicace. De plus, j’ai eu l’impression que l’auteure se servait de la naïveté d’Evie pour faire avancer son histoire, en quelque sorte. Plusieurs des gaffes d’Evie ont provoqué divers rebondissements qui, à mon avis, n’aurait peut-être jamais eu lieu si notre héroïne s’était rendue compte qu’elle se dirigeait dans un foutu et beaucoup trop évident piège. Ce qui a eu une autre conséquence sur ma lecture…

… la prévisibilité des évènements. En effet, je n’ai eu que très peu de surprises au fil de ma lecture, voire pas du tout. Toutes les péripéties, toutes les « révélations », même les bourdes d’Evie sont des plus prévisibles. Pourquoi Evie a-t-elle la capacité de voir sous les masques? Quelle est la signification de cette prophétie qui la concerne peut-être? Et le classique « qui sont vraiment les gentils, qui sont vraiment les méchants? », tout m’a paru plutôt évident. Je n’ai donc pu retenir certains soupirs lors de ma lecture, quand par exemple Evie pensait comprendre un nouvel élément sur la prophétie et que moi, j’avais compris tout ça 100 pages plus tôt… Ouais.

Voilà donc un premier point qui aura nui à ma lecture, selon moi. Il n’est cependant pas le seul. La crédibilité, non de l’histoire ou des évènements, mais des personnages m’aura aussi légèrement refroidie. En effet, si Paranormalité est relativement bien écrit, avec des descriptions précises des lieux et des péripéties, je n’ai pas retrouvé cette justesse dans les émotions des différents protagonistes. Je n’ai pas ressenti la peur d’Evie quand elle a dû fuir un Paranormal mortellement dangereux. Je n’ai pas ressenti sa tristesse lorsqu’elle a retrouvé morte une personne lui étant très chère. Je n’ai pas ressenti son deuil. Je n’ai pas ressenti sa colère pour la personne qui lui avait arraché tout ce qu’elle avait. Alors, comment me plonger pleinement dans l’histoire?

Enfin, certaines choses auront tout de même été très présentes au cours de cette lecture : l’humour d’Evie, qui m’a fait sourire et qui a grandement contribué à me faire apprécier l’adolescente; et aussi la romance, très mignonne et plaisante à suivre. Lend, un Paranormal bien mystérieux, plaira à plus d’unes, comme il m’a plu à moi. Mais encore une fois, sa relation avec Evie manquait de naturel et de crédibilité, à mon avis. C’est bizarre à dire, mais le tout m’a semblé beaucoup trop prude. D’un côté, nous avons Evie, 16 ans, qui a pour modèle les personnages de séries comme Gossip Girls, Skins et Glee. De l’autre, Lend, 17 ans, décrit comme un dieu pouvant avoir toutes les filles qu’il veut… Et les deux jeunes gens se contentent de se faire les yeux doux et de se tenir par la main? S’il vous plaît.

Il n’empêche que Paranormalité se lit très bien. Je qualifierais même ce livre de lecture plutôt légère. Est-ce à cause de sa prévisibilité et du fait qu’on ne pleure pas ou ne se glace pas d’effroi avec Evie? Peut-être. J’ai tout de même bien aimé et je lirai la suite, Surnaturellement.


Ma note : 3.5/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!