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Il y a des jours où je me demande pourquoi j'écris. Des jours où je reçois des mauvaises critiques à propos d'un de mes romans (ou de plusieurs). Des jours où je reçois des mauvaises critiques sur le fait d'être auteure (« ah les maudits artistes qui font rien de leurs journées »; « ouin, mais c'est pas une vraie job, ça, auteure »).

Et il y a des journées, comme aujourd'hui, où la vie me donne une petite tape dans le dos pour me rappeler qu'écrire, je ne fais pas ça pour les autres. Je fais ça pour moi, et pour sentir ces petites ailes de papillons dans mon estomac quand je vois que trois jours à peine après sa sortie en Europe, un de mes petits bouquins se retrouve en 97e position des ventes jeunesses sur la Fnac.

Merci la vie.

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