Divergence, tome 1
Quatrième de couverture :
« Dans un monde post-apocalyptique, la société est
divisée en cinq factions, chacune consacrée au culte d’une vertu dans l’espoir
de former un civilisation parfaite : les Altruistes, les Sincères, les
Audacieux, les Fraternels, les Erudits. A 16 ans, chaque adolescent doit
choisir sa faction, pour la vie.
Le jour du choix, Béatrice comprend qu’elle est
différente : elle est divergente. Elle hésite entre rester avec sa famille et
être elle-même, mais elle ne peut choisir les deux. Alors, elle prend une
décision qui surprend tout le monde, même elle-même…
Alors qu’elle tente de survivre aux violents combats de
l’initiation, Béatrice, qui a changé de nom pour Tris, fait la connaissance du
mystérieux Tobias, un jeune homme parfois fascinant, parfois frustrant, qui
semble lui aussi cacher un secret… Elle développe une forte attirance pour lui
et découvre aussi que, sous sa façade de perfection, leur monde couve une
guerre civile. Son secret pourrait bien être la seule chose qui puisse sauver
ceux qu’elle aime… ou la détruire. »
Mon avis :
Divergence était un livre que j’attendais
avec beaucoup d’impatience. Les blogs en parlaient (et en parlent toujours)
avec énormément d’enthousiasme et j’avais donc de grosses attentes envers ce
roman. C’est pourquoi, malgré le nombre grandissant de livres dans ma PAL, je
me suis jetée sur Divergence dès que je l’ai eu en ma possession. Oh que j’ai
bien fait…!
Dès le début du roman, j’ai été captivé par
ma lecture. Il n’y a pas beaucoup – ou même pas du tout – d’action, car
l’auteur met l’histoire en place. On rencontre donc les différents personnages
et on nous laisse le temps de les apprécier. Ensuite seulement, lorsqu’on est
bien ancré dans l’univers créé par l’auteur, les évènements déboulent et
s’enchainent à une vitesse hallucinante. À partir de ce moment, je n’ai plus pu
lâcher le roman. Je l’aurais probablement lu d’une traite, si ça n’avait pas
été de l’heure tardive et de mes cours du lendemain m’obligeant à me lever à
des heures indécentes…
Côtés personnages, Roth a fait un travail
merveilleux. Tris est attachante dès la première page. Il m’a été extrêmement
facile de m’identifier à elle et j’ai vécu ses peurs, ses joies et ses
déceptions avec elle. L’évolution de son personnage au fil de l’histoire est
aussi très crédible, chose que j’apprécie tout particulièrement dans mes
lectures. Les réactions de Tris, surtout, m’ont fait plaisir; j’entends par-là
qu’il s’agissait de vraies réactions, dans toute leur laideur, leur méchanceté
ou leur ridicule. Beaucoup d’auteurs ont tendance à atténuer la façon d’agir de
leurs personnages, pour éviter que ceux-ci aient l’air trop stupide, égoïste,
faible, sadique, etc. Mais ici, ce n’est pas le cas. Tris éprouve ce que n’importe
qui pourrait éprouver dans une situation semblable à la sienne. C’est une des
nombreuses choses qui la rendent vraiment sympathique pour le lecteur.
Veronica Roth a un style d’écriture bien à
elle. Il est clair, fluide et transmet parfaitement l’ambiance de l’histoire.
Sans se perdre dans les détails, les descriptions sont précises, on s’imagine
très bien le monde dans lequel vit Tris.
En conclusion, Divergence est un livre
merveilleux, intense et aussi troublant. Cette lecture m’a obligée à me poser des
questions sur plusieurs aspects de la vie, et sur l’être humain en général. Un
vrai petit bijou et j’attends la suite, Insurgent (sortie en français en 2012), avec impatience!
Ma note: 5/5
Salut Aude!! J'ai moi aussi lu ce livre dernièrement et j'ai adoré!! Je partage le même avis que toi!! J'ai déjà lu le 2e tome en anglais et je peux tout de suite te dire que tu ne seras pas déçu!!!
RépondreSupprimerama xxox