vendredi 30 janvier 2015

Extrait « 77 500 »

Non, ceci n'est pas le 77 500e extrait, mais bien l'extrait 77 500. Pour faire clair, j'en suis maintenant à 77 500 mots et des poussières pour Le jour noir, et approximativement à 10 000 mots de la fin. Enfin j'espère, parce que ce tome 6 commence à me prendre beaucoup d'énergie et, même si je prends plaisir à l'écrire et tout et tout, j'ai très hâte d'y apposer le point final, de l'envoyer à l'éditeur et de vous le faire découvrir!

En attendant d'être rendue là, puisqu'il vous faudra encore patienter quelques mois, je me suis dit quoi de mieux que de vous mettre un second extrait sous la dent?

Oui, je me doutais que vous seriez d'accord!

Alors sur ce, je vous laisse avec l'extrait numéro 2 du Jour noir! Si vous n'avez pas encore eu la chance de lire l'extrait numéro 1, c'est par ici.

« (...) À une quinzaine de pas de là, un nuage de poussière tournoyait en scintillant sous la lune et les étoiles, et retombait lentement vers le sol. En son centre, une silhouette noire, immobile, se découpait sur le fond bleu du désert. Un frisson glacé courut le long de la colonne vertébrale de Polux lorsqu'il comprit ce qu'il avait sous les yeux : cet individu avait surgi de sous la terre.
-Vous n'avez pas le droit d'être ici, tonna une voix quelque peu étouffée, et le Rôdeur n'aurait été en mesure de dire si elle appartenait à un homme ou à une femme.
Le ton menaçant de l'individu plana au-dessus du groupe comme un nuage sombre qui serait venu couvrir le ciel étoilé, et Polux sentit la nervosité le gagner. Il s'efforça cependant de la maîtriser, songeant plutôt au poids rassurant de son sabre, passé en bandoulière. Si les choses venaient à mal tourner, il n'aurait qu'à lever le bras pour se saisir du manche de son arme et la dégainer. De plus, leur groupe comptait quatre membres et deux puissants loups, alors que celle ou celui qui leur faisait face était seul... non? »

mercredi 28 janvier 2015

Salon du Livre de Longueuil, c'est bientôt!

Après une petite pause qui s'étendait sur la période de décembre à janvier inclusivement, me voici de retour, fraîche et pimpante, pour le Salon du Livre Jeunesse de Longueuil.
 
Ce petit salon, qui se tient spécialement pour les lecteurs de 0 à 16 (oui, dans le cas des premiers, disons que les lecteurs seront leurs parents, enh) aura lieu du 13 au 15 février à la Salle Jean-Louis-Millette (180, de Gentilly Est, Longueuil (évidemment)). Eh bien, non seulement l'entrée de ce Salon est gratuite, mais en plus, j'y serai le samedi et le dimanche pour vous rencontrer! Que de bonnes raisons de venir y faire un tour, non?
 
Vous êtes d'accord, je m'en doutais! Bah, ne vous manque plus que mes heures de présence!
 
Samedi 14 février : 9h30 à 12h / 13h à 17h
Dimanche 15 février : 9h30 à 12h / 13h à 17h
 
Venez en grand nombre, et traînez vos amis et votre famille avec vous!
 

mardi 27 janvier 2015

Scarlet, par Marissa Meyer



Chroniques Lunaires, tome 2



ATTENTION:
Ceci est le tome 2 d'une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers du premier volet dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur ce dernier, intitulé Cinder, c'est ici!


Quatrième de couverture :
« Même dans le futur, les histoires commencent par ‘‘Il était une fois…’’

Depuis les lointaines étoiles jusqu’aux recoins d’une sombre forêt, les destins de Scarlet et de Cinder semblent liés.

Alors que l’une cherche sa grand-mère mystérieusement disparue et que l’autre poursuit la quête de ses origines, la menace lunaire qui pèse sur l’humanité se renforce.

Cinder et Scarlet parviendront-elles à lui résister? »


Mon avis :
Après un premier volet que j’avais beaucoup aimé, c’est avec joie que j’entamais cette suite, dans laquelle nous rencontrons une nouvelle héroïne, soit Scarlet (ou le Petit Chaperon Rouge, selon votre préférence). Cette dernière, comme ç’avait été le cas avec Cinder dans le tome 1, m’a tout de suite été sympathique, avec son caractère bien trempé, son courage et son indépendance. Contrairement à beaucoup d’héroïnes de séries YA, Scarlet est loin d’être naïve et n’a pas froid aux yeux. J’ai donc pris grand plaisir à suivre ses péripéties et me suis beaucoup attachée à elle. J’ai ri avec elle, j’ai eu peur avec elle, et je suis, en même temps qu’elle, tombée sous le charme de Loup…

Ah, Loup! Si Kaï m’était tombé dans l’œil au fil du tome 1, eh bien Loup, lui, m’a totalement fait fondre…! Comme Scarlet, il est particulièrement attachant, malgré la noirceur intérieure qu’on décèle en lui. J’ai adoré suivre l’histoire et l’évolution, commune comme respective, des deux jeunes gens.

J’ai également été très heureuse de retrouver Cinder, et avec elle, un nouveau personnage des plus charmants : Thorne. S’il ne joue pas dans la même catégorie que Kaï et Loup (quoique…), je suis certaine que son look et son humour en séduiront plus d’une!

Le lecteur suit donc tour à tour le duo de Scarlet-Loup et celui de Cinder-Thorne. Leurs péripéties, pendant que le premier tente de retrouver la grand-mère kidnappée de Scarlet, et l’autre d’échapper aux autorités et à la reine Levana, s’enchaînent à un rythme effréné qui m’a purement et simplement empêchée d’aller dormir. Je souhaitais toujours connaître la suite et, bien que je pouvais me douter de certains dénouements, plusieurs surprises sont venues pimenter ma lecture, et des éléments ébranler mon jugement, de sorte que je n’étais jamais tout-à-fait certaine de ce qui m’attendait au fil des chapitres.

En résumé, avec ses personnages qui ont entièrement gagné mon cœur, ses rebondissements qui me prenaient au dépourvu et ses pages bourrées d’émotions, ce tome 2 comble toutes mes attentes et je sais déjà que je vais dévorer le tome 3, Cress!


Ma note : 5/5


Merci à Pocket Jeunesse pour ce livre!



vendredi 23 janvier 2015

Laïka, par Patrice Cazeault



Avera, tome 5


ATTENTION :
Ceci est le cinquième tome d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers des premiers tomes dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur le tome 1 de la série Averia, intitulé Seki, c’est par ici. Pour ma chronique du tome 2, Annika, c’est ici, pour le tome 3, Myr, ici et finalement pour le tome 4, Chernova, c’est ici! Vous pouvez également retrouver l’auteur de la série sur son blog, ici.


Quatrième de couverture :
« Quelques mois ont passé depuis le bombardement de la Colonie. Personne n'a de nouvelles de Lanz et de Kodos. Alors que les Tharisiens érigent des murailles autour de leur bastion, ceux qui restent dans la ville avec les Humains subissent la tension qui n'en finit plus de grimper.

À l'hôpital, Seki s'affaire au chevet de Laïka. Gravement malade, celle-ci tente de la préparer aux épreuves qui se profilent à l'horizon.

Myr, quant à elle, tente de faire comprendre à sa sœur que ses allégeances vont à sa famille, mais elle doit d'abord se convaincre elle-même.

Tandis que la rumeur de la guerre gronde au loin, sur Averia, toutes les forces en présence manœuvrent pour tirer profit de la situation. Seki et Myr, plus déterminées que jamais, feront tout en leur pouvoir pour contrecarrer les plans de leurs nombreux adversaires... »


Mon avis :
Hum par où commencer? Il me semble avoir tant de choses à dire sur ce tome 5, dans lequel je retrouvais pour une dernière fois les sœurs Jones, Seki et Myr, auxquelles je m’étais tant attachée au fil des tomes 1 et 3…

Tout d’abord, je dois dire que côté péripéties, nous sommes servis avec ce cinquième opus. Le lecteur est ici plongé jusqu’au cou dans l’intrigue qui, après avoir été préparée et étoffée au fil des premiers tomes, semble exploser. Avec la révolution qui prend finalement toute son ampleur, la tension qui règne entre les deux sœurs suites aux épreuves qu’elles ont dû traverser, et toutes les révélations et les retournements de situation auxquels nous avons droits… À croire que nous n’aurons jamais le temps de souffler!

Ensuite, je tiens à mentionner l’aspect très émotionnel présent dans Laïka. En plus des passages au rythme effréné, le lecteur a également droit à plusieurs scènes très touchantes. Je pense ici plus particulièrement à la première partie, durant laquelle nous veillons, aux côtés de Seki et Myr, notre chère Laïka qui se meurt. La tension palpable et le côté sentimental très présent dans ces pages sont venus remuer de puissantes émotions en moi, et cela aura définitivement marqué ma lecture – de façon positive.

Toutefois, je dois avouer que si ce tome 5 semble au premier abord bourré d’action et de péripéties haletantes, l’intrigue très – trop? – axée sur la politique et la révolution n’a pas su capter et garder mon intérêt à 100%. C’est une critique que j’ai répétée dans chacune de mes chroniques de la série Averia, mais je la répéterai encore car j’y crois férocement : la romance aurait gagné à être plus présente. Seki et Myr vivent toutes deux des tourments amoureux très complexes, qui auraient mérité d’être davantage exploités, surtout après le pic « éphémère » auquel nous avons eu droit dans le tome 3. En nous en donnant un peu plus, rien qu’un peu plus, je crois que le lecteur aurait eu deux intrigues bien distinctes auxquelles s’accrocher au fil de sa lecture.

Pour terminer, j’aimerais soulever un autre petit bémol : parfois, j’ai eu l’impression que l’on s’attardait un peu trop à la description des lieux et des objets. J’aime pouvoir m’imaginer avec précision l’environnement dans lequel évoluent nos héroïnes; d’un autre côté, prendre le temps de décrire le moindre vêtement porté par un mec pendant une course poursuite ou une fusillade… pour moi, ça ne fait qu’interrompre le rythme de ma lecture et la pression retombe, fond comme neige au soleil, et il est difficile de retrouver la même intensité pour la suite.

Finalement, malgré quelques pépins, j’insisterai et dirai que j’ai beaucoup aimé ce tome 5, comme j’ai aimé toute la série Averia. Laïka consiste en une fin satisfaisante, bien que nous laissant sur une jolie ouverture dans l’espoir d’un tome 6. Quoi qu’il advienne, je ne peux que vous garantir qu’Averia vaut le détour.


Ma note : 4/5

mardi 20 janvier 2015

Bonus - secret de la série #4

90% d'atteints pour Le jour noir!!!

*danse de la joie*

Eh oui, chers lecteurs, la conclusion du tome 6 est à l'horizon, je la vois, je la sens, je peux presque la toucher du bout des doigts...

Cette perspective m'excite, m'emballe, me motive et, d'accord, me rend peut-être aussi un peu nerveuse. Car enfin, et si ce sixième opus ne vous plaisait pas? Et s'il était en-deçà de vos attentes? Et si, et si...

Et si plutôt que de s'inquiéter, on fêtait ça avec un SECRET DE LA SÉRIE?


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Secret numéro 4 :

Lorsque j'ai commencé à construire et à réfléchir à La pierre des mages, le tome 3 de la série, Tanakaï et Assaki ne figuraient pas dans mes plans mentaux. Enfin, si, ils y étaient, mais pas comme vous les connaissez aujourd'hui. En effet, les assassins lancés aux trousses de Polux par Diego étaient à l'origine des jumelles, et non un frère et une sœur.

Qu'est-ce qui m'a fait changer d'avis?

Aucune idée.

Vraiment, je ne sais pas s'il y avait une raison particulière et, si oui, je ne sais plus ce que c'était. Je suppose que je me suis assise à mon bureau, un matin, mon crayon de plomb à la main (oui, il y avait encore du plomb dans les mines des crayons à mon époque), et que Tanakaï s'est simplement imposé à mon esprit. Et, inébranlable comme il est, il a refusé de me laisser tranquille jusqu'à ce que j'accepte de transformer la sœur jumelle d'Assaki en frère jumeau.

Remarquez, je ne peux lui en vouloir. Tanakaï est devenu, au fil des pages, un personnage assez important malgré son rôle secondaire. Il nous émeut, nous fait sourire, nous fait peur, nous rassure, nous attendrit...

Non, décidément, je le préfère avec ses traits coupés au couteau et ses tablettes de chocolat. Pas vous? ;)


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