Avera, tome 5
ATTENTION :
Ceci est le cinquième tome d’une série. Il
pourrait donc y avoir des spoilers des premiers tomes dans ma chronique. Pour
connaître mon avis sur le tome 1 de la série Averia, intitulé Seki, c’est par ici. Pour ma chronique du
tome 2, Annika, c’est ici, pour le
tome 3, Myr, ici et finalement pour
le tome 4, Chernova, c’est ici! Vous
pouvez également retrouver l’auteur de la série sur son blog, ici.
Quatrième de couverture :
« Quelques mois ont
passé depuis le bombardement de la Colonie. Personne n'a de nouvelles de Lanz
et de Kodos. Alors que les Tharisiens érigent des murailles autour de leur
bastion, ceux qui restent dans la ville avec les Humains subissent la tension
qui n'en finit plus de grimper.
À l'hôpital, Seki s'affaire au chevet de Laïka.
Gravement malade, celle-ci tente de la préparer aux épreuves qui se profilent à
l'horizon.
Myr, quant à elle, tente de faire comprendre à
sa sœur que ses allégeances vont à sa famille, mais elle doit d'abord se
convaincre elle-même.
Tandis que la rumeur de la guerre gronde au
loin, sur Averia, toutes les forces en présence manœuvrent pour tirer profit de
la situation. Seki et Myr, plus déterminées que jamais, feront tout en leur
pouvoir pour contrecarrer les plans de leurs nombreux adversaires... »
Mon avis :
Hum par où commencer? Il me semble avoir tant de choses à
dire sur ce tome 5, dans lequel je retrouvais pour une dernière fois les sœurs
Jones, Seki et Myr, auxquelles je m’étais tant attachée au fil des tomes 1 et 3…
Tout d’abord, je dois dire que côté péripéties, nous sommes
servis avec ce cinquième opus. Le lecteur est ici plongé jusqu’au cou dans l’intrigue
qui, après avoir été préparée et étoffée au fil des premiers tomes, semble
exploser. Avec la révolution qui prend finalement toute son ampleur, la tension
qui règne entre les deux sœurs suites aux épreuves qu’elles ont dû traverser,
et toutes les révélations et les retournements de situation auxquels nous avons
droits… À croire que nous n’aurons jamais le temps de souffler!
Ensuite, je tiens à mentionner l’aspect très émotionnel
présent dans Laïka. En plus des passages
au rythme effréné, le lecteur a également droit à plusieurs scènes très touchantes.
Je pense ici plus particulièrement à la première partie, durant laquelle nous
veillons, aux côtés de Seki et Myr, notre chère Laïka qui se meurt. La tension
palpable et le côté sentimental très présent dans ces pages sont venus remuer
de puissantes émotions en moi, et cela aura définitivement marqué ma lecture –
de façon positive.
Toutefois, je dois avouer que si ce tome 5 semble au premier
abord bourré d’action et de péripéties haletantes, l’intrigue très – trop? –
axée sur la politique et la révolution n’a pas su capter et garder mon intérêt
à 100%. C’est une critique que j’ai répétée dans chacune de mes chroniques de
la série Averia, mais je la répéterai
encore car j’y crois férocement : la romance aurait gagné à être plus
présente. Seki et Myr vivent toutes deux des tourments amoureux très complexes,
qui auraient mérité d’être davantage exploités, surtout après le pic « éphémère »
auquel nous avons eu droit dans le tome 3. En nous en donnant un peu plus, rien
qu’un peu plus, je crois que le lecteur aurait eu deux intrigues bien
distinctes auxquelles s’accrocher au fil de sa lecture.
Pour terminer, j’aimerais soulever un autre petit bémol :
parfois, j’ai eu l’impression que l’on s’attardait un peu trop à la description
des lieux et des objets. J’aime pouvoir m’imaginer avec précision l’environnement
dans lequel évoluent nos héroïnes; d’un autre côté, prendre le temps de décrire
le moindre vêtement porté par un mec pendant une course poursuite ou une
fusillade… pour moi, ça ne fait qu’interrompre le rythme de ma lecture et la
pression retombe, fond comme neige au soleil, et il est difficile de retrouver
la même intensité pour la suite.
Finalement, malgré quelques pépins, j’insisterai et dirai
que j’ai beaucoup aimé ce tome 5, comme j’ai aimé toute la série Averia. Laïka consiste en une fin satisfaisante, bien que nous laissant sur
une jolie ouverture dans l’espoir d’un tome 6. Quoi qu’il advienne, je ne peux
que vous garantir qu’Averia vaut le
détour.
Ma note : 4/5
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