Au rythme donné
par mes orteils qui pianotent dans le confort de mes chaussettes de coton s’ajoutent
celui des ailes des papillons dans mon estomac.
Elles froufroutent,
bruissent, murmurent.
Et moi j’écris.
Quelques 500
mots, un petit millier par-ci par-là, un insignifiant 200 parfois.
Je rature
mentalement la feuille de papier dans mon esprit, et appuie sur la touche d’effacement
bien réelle de mon clavier.
Je fixe le blanc
des pixels.
Recommence à
taper sur les touches.
Takatac sous mes
doigts.
Froufroutements
des ailes de papillons dans mon estomac.
Je mets le point
final à un chapitre.
Excitation.
Tension.
Nervosité.
Espoir.
Je me permets
quelques heures réparatrices dans les bras de Morphée, mes orteils se
trémoussant toujours contre un coton plus doux que celui de mes chaussettes.
Les papillons se
calment.
Acceptent de me
laisser un moment de répit.
Et c’est reparti.
Takatac.
Froufroutements.
Arrête.
Relis. Continue.
Takatac-takatac.
Froufroutements.
Hésite.
Efface.
Recommence.
Takatakatakatakatac.
Les orteils
pianotent.
Les doigts
tapent.
Takatakatac-tak-ta.
Pause. Recommence.
Takatak-taka-tak-tac.
Takatac tac-ta. Tacta-tak.
Fin d’un
chapitre.
Pas le dernier ou
l’avant-dernier, ni l’autre d’avant, ni l’autre d’avant.
L’autre d’avant.
Peut-être.
Les ailes
froufroutent.
Les orteils
pianotent en rythme.
Les doigts sont
immobiles sur le clavier.
Les yeux, fixés
sur l’écran tacheté de pixels noirs.
Excitation. Nervosité.
La fin est
proche.
Cocktail d’émotions
contradictoires.
Hésitation.
Appréhension.
Joie.
Excitation.
Lol je ne compremps pas HiHi
RépondreSupprimerEmilie
En fait, c'est un poème sur les émotions que je ressens en voyant arriver la fin de Polux 5. C'est pas mal ça. La poésie est compliquée parfois, et je suis déjà une personne assez étrange... Je suppose que les deux mélangés, ça peut donner un résultat assez troublant! XD
SupprimerOk je compremps maintenant, :P
Supprimertrès beau poème...
Ciao!!
Emilie
C'est cool!
RépondreSupprimerAudrey
Merci ^^
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