Métawars, tome 1
Quatrième de couverture :
« Dans un futur
impitoyable, deux factions – les Millénaires et les Gardiens – sont engagées
dans une guerre brutale pour la domination d’un monde virtuel appelé la métasphère.
Jonah Delacroix croyait savoir dans quel camp il était. Toutefois, en
assimilant l’avatar de son défunt père, il comprendra que rien n’est
entièrement noir ou blanc, comme il l’avait cru. Il sera alors catapulté dans
une course effrénée à travers les deux mondes… Mais saura-t-il découvrir la
vérité? »
Mon avis :
Je ne connaissais pas du tout cette série avant qu’elle paraisse
en français et je ne me suis donc pas jetée dessus. Toutefois, après avoir fait
un bref repérage, j’étais plutôt enthousiaste à l’idée de faire cette
lecture : un monde dystopique – un gros point fort pour la fan de
post-apocalyptique que je suis – ainsi que plusieurs bonnes critiques
découvertes sur le net. J’étais donc bien curieuse…
Une chose m’a frappée dès le tout début de ma lecture :
la ressemblance entre le monde futuriste de Métawars
et le nôtre. Dans le premier, tout n’est que virtualité : Jonah, notre
héros, est étudiant dans une école prestigieuse se trouvant dans la Métasphère,
qui n’est rien de moins qu’un monde virtuel où l’on peut tout – TOUT – faire.
Certaines personnes y vivent carrément, c’est vous dire! Ils y sont branchés
24/24, 7/7, et leurs « enveloppes corporelles » doivent être lavées
et nourries par des gens vivant dans le
monde réel, sans quoi ils mourront. Personnellement, j’ai trouvé ça
complètement fou – dans le mauvais sens du terme. Avec la technologie toujours
plus présente de nos jours et la dépendance de tous à Internet, j’ai vu dans
l’univers de Métawars un genre de
mauvais présage. Cet aspect du livre m’a vraiment fait réfléchir, et je crois
qu’il en sera de même pour tous les lecteurs de la série.
Ceci dit, j’entre dans le vif du sujet : dans ce tome
1, nous rencontrons une panoplie de personnages et je crois bien qu’il y en a
pour tous les goûts! J’ai beaucoup aimé Jonah, notre héros, très fort et
courageux dans ses actions. J’avoue qu’il m’a parfois un peu agacée avec ses
opinions drastiques, ses préjugés et son amour pour la vie virtuelle. Son
évolution au fil de l’histoire est toutefois plus intéressante ainsi. Mon coup
de cœur irait cependant à Samantha, qui fait preuve d’une grande maturité,
selon moi, et à qui je me suis davantage identifiée – interprétez cela comme
vous le voulez. En plus d’eux deux, plusieurs autres personnages me sont
immédiatement « tombés dans l’œil ». Je n’en dirai pas plus, afin de
vous laisser un peu de surprise, tout de même! Mais vous comprendrez que chacun
trouvera son bonheur dans un protagoniste ou dans l’autre.
Si j’ai bien aimé plusieurs des personnages principaux/secondaires,
je dois toutefois avouer que les « caricatures » m’ont quelque peu
rebutée : à part Jonah, qui évoluera beaucoup pendant notre lecture, et
Sam, qui fait partie des Gardiens sans être une extrémiste, presque tous les
personnages ont des opinions très arrêtées et portent des œillères. Pour
beaucoup, soit c’était tout blanc, soit c’était tout noir; pas d’entre-deux.
Qu’il se soit agi de Millénaires ou de Gardiens, ils avaient tous cette petite
tendance terroriste que le clan adverse leur reprochait d’avoir. J’aurais aimé
voir plus de deux personnages en teintes de gris – désolée pour le jeu de mot,
mais vous voyez ce que je veux dire.
Dans un tout autre registre, un autre petit bémol : le
manque de romance. Pour ceux qui ont lu plusieurs de mes critiques, vous savez
que je suis une grande romantique. Eh bien, cette dernière n’a pas été
satisfaite de sa lecture. Bien qu’il y ait eu quelques allusions, comme Jonah
trouvant Sam jolie ou quelques phrases nous laissant entendre qu’il devenait jaloux
à différents moments de l’histoire, ça s’arrêtait là. Carrément rien de
suffisant pour que « romance » fasse partie des thèmes de cette
lecture… du moins, pas pour l’instant.
Finalement, si ce premier tome de Métawars m’a plu, j’ai aussi l’impression qu’il y manquait un petit
quelque chose, un « wow ». L’histoire est très bien, et la plume de
l’auteur plutôt bonne – fluide, de bonnes mises en contexte et des descriptions
claires. Mais en même temps, cela ne m’a pas laissé cette impression de… de… vous
savez. De « wow! » Peut-être le trouverai-je dans le tome 2, intitulé
Les morts se lèvent, que je lirai
avec plaisir!
Ma note : 4/5
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