Quatrième de couverture :
« Imaginez un monde où l’Empire britannique aurait écrasé la
rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d’Amérique…
Dans ce XIXe sièce alternatif, Chaarlotte, seize ans, vit loin de ses
parents, descendants des révolutionnaires américains, qui continuent la lutte
contre les sous-marins et les machines volantes de Britannia. Entourée d’autres
enfants de la rébellion, elle habite dans un réseau de grottes souterraines non
loin de la Cité Flottante de New York, où les artisans de la Ruche et les
ouvriers de la Grande Fonderie côtoient l’aristocratie des vainqueurs. Un
matin, elle croise dans la forêt un garçon amnésique, poursuivi par les
machines de l’Empire, et lui sauve la vie.
Mais quand elle le ramène dans les Catacombes, auprès de ses compagnons
de lutte, l’équilibre de son existence est bouleversé : parmi ses
camarades, tous ne sont pas ce qu’ils prétendent être, et l’existence de ce
mystérieux garçon fait peser sur la rébellion une terrible menace… Des
décharges de métal de l’Empire, infestées de rats cuirassés, aux salons
opulents de la noblesse, en passant par les méandres labyrinthiques de la
Guilde des inventeurs, Charlotte est contrainte de quitter son refuge pour
partir explorer le vaste monde! »
Mon avis :
J’ai connu Andrea Cremer pour sa
série Nightshade, dont je suis fan.
Ce tome 1 d’une nouvelle série – steampunk, de surcroît! – m’est donc
immédiatement tombé dans l’œil et je n’ai pas tardé à le sortir de ma PAL pour
me lancer dans sa lecture, et ce, avec excitation et – oserai-je le dire? – de
grandes attentes.
Ma lecture a bien débuté avec une
intrigue qui ne tarde pas à s’installer et, surtout, qui ne se relâche jamais.
En effet, la rencontre entre Charlotte et Grave, qui constituera l’un des deux
mystères principaux de l’histoire, a lieu dès les premières pages. Le lecteur
évite ainsi de s’ennuyer avec une introduction trop longue ou trop complexe, et
se laisse facilement emporter par l’univers alternatif du roman. La vive entrée
en matière permet également quelques rebondissements qui nous ferons patienter
jusqu’à la mise en place du second mystère, c’est-à-dire le départ de Charlotte
et de ses compagnons pour la cité flottante de New York, qui leur promet bien
des surprises…
C’est donc Charlotte que nous
suivrons au fil des pages de ce roman. Adolescente de 16 ans, l’héroïne est
forte, têtue et courageuse, juste comme je les aime. Il est vrai que certaines
de ses décisions ou actions m’ont parfois semblé irréfléchies ou précipitées et
cela m’a agacée. D’un autre côté, son attitude était crédible, ce qui me l’a
rendue très sympathique malgré tout.
Charlotte n’est pas le seul personnage à avoir marqué ma lecture. Une foule de protagonistes secondaires sauront ravir les lecteurs, tel que Ash, le grand-frère un peu contrôlant mais si mignon, Birch, l’inventeur un peu fou, et Jack…
Charlotte n’est pas le seul personnage à avoir marqué ma lecture. Une foule de protagonistes secondaires sauront ravir les lecteurs, tel que Ash, le grand-frère un peu contrôlant mais si mignon, Birch, l’inventeur un peu fou, et Jack…
Oh, Jack. Ok, j’avoue, j’ai un
très-très gros faible pour lui. Les héros du genre gros-dur-au-cœur-tendre, ça
me fait toujours craquer. Alors inutile de préciser que je suis totalement team Jack.
Vous l’aurez deviné, s’il y a une
team Jack, cela signifie qu’il y a
une team… Coe. Coe, dont je ne vous en dirai pas trop, histoire de maintenir
le mystère. Je dois toutefois avouer que ce triangle amoureux qui se profile à
l’horizon ne m’emballe pas trop… Trop cliché, vu et revu 1001 fois… La relation
de Charlotte et de Jack s’annonce déjà semée d’embûches, et ajouter à cela un
prétendant rival… Trop, c’est comme pas assez, vous me suivez?
Finalement, je sors de cette
lecture globalement satisfaite. Je ne trouve absolument rien à redire sur l’histoire,
sur l’univers (que j’ai vraiment adoré, d’ailleurs), sur les personnages et
même sur la plume de Cremer… Je ne peux toutefois donner une note parfaite à
cette lecture car elle s’est révélée extrêmement prévisible, du moins quant à
ce qui a trait à Grave, ce garçon qu’a sauvé Charlotte au début du roman. Je ne
peux néanmoins m’empêcher de me demander si ce n’est pas en partie de la faute
de la couverture (VF), qui en dit beaucoup (trop)…
Quoi qu’il en soit, j’ai adoré ce
tome 1 du Secret de l’inventeur et je
meurs déjà d’impatience de retrouver Jack connaître la suite!
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