lundi 17 octobre 2016

La Sirène, par Kiera Cass




Quatrième de couverture :
« Une fille au lourd secret
Le garçon de ses rêves
Un océan les sépare

Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l'Océan en poussant les humains à la noyade. Son arme? Une voix fatale pour qui a le malheur de l'entendre... et qui l'oblige à se faire passer pour muette lorsqu'elle séjourne sur la terre ferme.

Akinli, lui, est un séduisant jeune homme, qui incarne tout ce dont Kahlen a toujours rêvé.

Alors que leur amour naissant leur fait courir un grave danger, Kahlen est-elle prête à tout risquer pour Akinli? »


Mon avis (en quelques mots) :
Globalement, j'ai bien aimé ma lecture de ce premier roman de l'auteure Kiera Cass. On y retrouve des éléments qui rappellent énormément La Sélection : des personnages très ''fifilles'', qui aiment la mode et les belles robes; mais aussi une romance charmante qui en fera sourire plus d'un.

La Sirène est une lecture relativement légère : nous suivons Kahlen, adolescente de 17 ans qui, après s'être transformée en Sirène, se retrouve au service de l'Océan pendant 100 ans durant lesquels elle ne vieillira pas, ne sera jamais malade et sera toujours dotée d'une beauté à couper le souffle et d'une voix magnifique - dont elle devra user pour pousser les passagers de navire entier à se jeter à l'eau et s'y noyer. Cet aspect de la vie de Kahlen est certes bien sombre; le roman tourne toutefois davantage autour de sa rencontre avec Akinli et de l'amour qui naît entre eux deux. Les péripéties entre les deux jeunes gens n'ont rien de sombre, bien que nous ayons droit à quelques complications.

Kahlen est une héroïne sympathique et j'ai aimé la suivre au fil des pages. Jadis une enfant pourrie gâtée, elle est devenue une Sirène sensible et attentionnée et elle ne tire aucun plaisir de son immortalité, qu'elle voit davantage comme un fardeau qu'un véritable cadeau. Akinli est également charmant et rigolo, mais plutôt comme ce personnage qui nous fait bien rire que comme le beau mec qui nous fait fondre. Néanmoins, leur histoire fut agréable à découvrir et leur relation attendrissante.

D'autres personnages ont également su s'attirer ma sympathie, comme les sœurs de Kahlen, ces filles qui sont devenues Sirènes à différentes époques et sont devenues la famille de notre héroïne. Aisling, tout particulièrement, m'a plu avec sa nostalgie qui n'avait rien à voir avec la joie pétillante un peu enfantine d'Elizabeth, une autre sœur Sirène. J'ai aimé qu'elle incarne l'aspect sombre et plus triste de la Sirène, le revers de la médaille de l'immortalité, la réalité peu reluisante de la créature certes magnifique, mais qui sème la mort sur son chemin. L'Océan, qui est elle aussi présentée comme une entité à part entière, m'a quant à elle intriguée; l'idée de lui donner une personnalité et des intentions propres m'a paru originale et le lien qui l'unissait à ses Sirènes comme si elles étaient ses filles a ajouté un autre degré à l'histoire.

Finalement, je ressors de ma lecture divertie, mais sans plus. La Sirène se lit bien, mais connaît quelques longueurs. Je n'y ai pas connu de véritables questionnements ou de palpitations, et c'est pourquoi bien que plutôt positif, mon avis ne révèle aucun facteur wow : pour moi, il n'y en avait pas vraiment. Aucun doute, toutefois, que les fans de La Sélection trouveront leur compte dans cette nouvelle (ou plutôt première) histoire à l'eau de rose de Kiera Cass.


Ma note : 3/5


Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!




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