Le 27 avril, j'envoyais la version corrigée du troisième tome de Polux, La pierre des mages, à mon éditeur.
Le 4 mai, cela faisait une semaine, jour pour jour, que je n'avais pas touché à mon ordinateur (sans blague!). Et pourtant, j'avais l'impression que cela ne faisait qu'un jour ou deux que je n'avais pas écris... Voir quelques heures...
Je voulais prendre une petite pause avant de me mettre à la rédaction du tome 4, histoire d'être en forme, bien reposée, décompresser et me concentrer sur l'école avec ma soirée Portfolio qui s'en vient...
Eh ben, le 4 au soir, j'ai commencé à vraiment m'ennuyer de l'écriture, de Polux, de tous mes personnages et de leurs aventures incroyables. La sensation des touches du clavier et leur taka-taka-taka lorsqu'elles s'enfoncent sous mes doigts. Les lettres, noires sur blanc, qui apparaissent sous mes yeux à la vitesse à laquelle les mots me traversent l'esprit. La satisfaction d'apposer le point qui met fin à un chapitre particulièrement excitant. Tout ça me manquait. Me manquait soudainement d'une manière si affreuse que...
... que j'ai ouvert mon ordinateur, me suis installée et me suis mis à écrire. Malgré l'heure déjà tardive. Malgré le fait que je n'étais pas encore sûre du prologue. Mais j'ai commencé à pianoter sur mon clavier. Et c'était simplement agréable.
Je me sentais de nouveau moi, et j'étais de nouveau entière.
Wow! Voilà! Tout est dit (et bien dit, d'ailleurs). C'est ça écrire.
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