Quatrième de couverture :
« Au début, un
garçon se tient dans les arbres…
Clara Gardner a
récemment appris qu’elle était en partie ange. Le sang d’ange qui coule dans
ses veines la rend non seulement plus intelligente, plus forte et plus rapide
que les humains (un mot qui ne s’applique plus à elle, se rend-elle compte),
mais signifie aussi qu’elle est venue accomplir une mission, ici sur terre. Mais trouver en quoi
consiste cette mission n’est pas facile.
Ses visions d’un
incendie de forêt ravageur et d’un charmant inconnu la conduisent à une
nouvelle école dans une autre ville. Quand elle rencontre Christian, le garçon
de ses rêves (au sens propre), tout semble se mettre en place et s’écrouler en
même temps, parce qu’un autre garçon, Tucker, séduit le côté moins angélique de
Clara.
Alors que Clara tente
de faire sa place dans un monde qu’elle ne comprend plus, elle brave des
dangers imprévus et doit faire des choix difficiles, entre l’honnêteté et la
tromperie, l’amour et le devoir, le bien et le mal. Quand s’allumera enfin le
feu de sa vision, Clara sera-t-elle prête à affronter son destin?
Céleste est une
histoire émouvante d’une lutte entre le devoir et la passion, où
s’entrecroisent l’amour et le destin. »
Mon avis :
Lorsque j’ai su que ce livre sortait en français, je me suis
carrément jetée dessus. Il se trouvait déjà dans ma PAL (Pile À Lire) en
anglais, alors j’étais bien contente de voir une version française. Si je n’en
avais pas beaucoup entendu parler auparavant, j’étais tout de même plutôt
emballée par cette lecture. Je suis une méga-fan de la littérature fantastique
axée sur les anges et ça faisait un moment que je n’avais rien lu à ce sujet.
J’étais donc très curieuse…
… et, en général, n’ai pas été déçue. J’ai trouvé très
facile de se plonger dans l’histoire, de se laisser prendre par la quête et la
mission de Clara, notre héroïne. Ce n’est toutefois nullement dû au degré
d’intrigue ou d’action du roman. En effet, je dois vous prévenir que Céleste ne fait pas partie de ces
bouquins au suspense haletant, qui font bondir votre cœur et s’hérisser vos
cheveux sur votre nuque. De ce côté, ça en décevra peut-être certains, car
cette lecture est plutôt tranquille, même si elle présente son lot de mystères.
Cela n’aura cependant pas été un problème pour moi! Je me
suis rapidement laissée prendre au jeu et j’étais à peu près aussi intriguée
que Clara par sa mission. Chaque fois qu’elle avait une de ses visions, qui lui
donnaient un indice sur ce en quoi consisterait sa mission, sa raison d’être sur
Terre – littéralement –, j’espérais résoudre le mystère avec elle.
Toutefois, si cette intrigue qui entoure la raison de sa
venue au monde m’a plu et intriguée, elle m’a parfois aussi laissée dubitative.
Tout d’abord parce que le début du roman, la situation initiale si l’on veut,
m’a paru plutôt précipitée et plus ou moins crédible. Dès que Clara identifie
la ville où elle se trouve lorsqu’elle a des visions de sa mission, sa famille
et elle déménage – sur-le-champ. Déjà, j’ai trouvé cette décision, qui était
celle de la mère de Clara et non la sienne, plutôt intense. Ensuite, à part
Jeff, le petit frère, qui boude parce qu’il a été obligé de tout laisser
derrière lui – amis, équipes de sport, quotidien, etc. –, je n’ai pas senti le
« changement radical » dans la vie de Clara. On précise que
l’adolescente a vécu toute sa vie en Californie et qu’elle avait son groupe
d’amis, mais lorsqu’elle quitte sa ville natale du jour au lendemain, cela ne
semble pas l’affecter pour deux sous. Sérieusement. Clara ne fait pas mention
de ce qu’elle ressent par rapport à ce bouleversement, et on n’entend pas du
tout parler des fameux amis qu’elle a perdus. Cette mise en situation et/ou
évènement déclencheur aurait pu être un peu mieux construit, à mon avis.
Enfin. Passé ce petit doute, la plupart de ma lecture s’est
faite facilement et agréablement. Comme je l’ai dit, bien qu’il soit aisé de
s’y plonger, Céleste est un roman
assez tranquille. L’histoire ne tourne pas autour d’une intrigue haletante ou
stressante, au contraire! On est ici en pleine romance, quête de soi, de notre
identité et de notre place dans le monde. En fait, je classerais presque – presque – ce roman dans la catégorie chick-lit, ça vous donne une idée.
Et qui dit chick-lit,
dit beaux mecs…!!! Et de ce côté, laissez-moi vous dire une chose :
Oh. La. Vache.
Les filles, nous sommes servies! Pour commencer, il y a déjà
Jeff, le petit frère de 16 ans. S’il n’est qu’un personnage secondaire et qu’il
ne fait pas tant d’apparitions que ça, je me suis tout de même beaucoup
attachée à lui. Il est plutôt charmant, bien qu’un peu agaçant – c’est un petit
frère, quoi –, mais n’a pas l’air trop mal dans son genre… Enfin!
Mais là où ça devient sérieux, c’est avec Tucker. TUCKER.
Oh. Mon. Dieu. Je suis devenue accro l’ai adoré dès sa première
apparition et ne voulais qu’une chose : le revoir. Je ne vous gâcherai pas
la surprise, mais bon sang! Il est quelque chose.
Malheureusement, ça s’arrête ici pour moi. Si je suis
complètement folle de Tucker, je n’ai pas du tout – du tout – aimé Christian. Physiquement, il serait pourtant tout à
fait mon genre. Seulement, il est… ennuyant. Telllllllement ennuyant! Ça m’a
d’autant plus agacée lorsque Clara s’est entichée de lui. Que dis-je! Elle
était obsédée par lui. Mais le pire est que ce n’était pas crédible. Car, si
vous jetez un œil à la quatrième de couverture, vous vous souviendrez que
Christian est le gars des visions de Clara. D’une manière ou d’une autre, il
est donc sa mission. Notre héroïne devient donc complètement folle de
Christian, mais cela s’est fait de façon si peu crédible et ô combien
prévisible…
Et comme tout bon roman YA qui se respecte, vous voyez venir
le triangle amoureux. Dois-je vous dire que, pour ma part, je n’aurai aucune
difficulté à prendre partie? Désolée Christian, mais Tucker est tout
simplement im-ba-ta-ble.
En résumé, s’il est quelque peu prévisible, Céleste est un livre agréable et qui se
lira tout seul pour toutes les fleurs bleues dans mon genre. Je me lance de ce
pas dans le tome 2 de la série, intitulé Sanctifiée,
où j’espère voir plus de Vraiment-Trop-Sexy-et-Adorable-Tucker et moins de
Beau-Comme-Un-Dieu-Mais-Ennuyant-À-Mourir-Christian. Toutefois, par la quatrième
de couverture, je sais que mes désirs ne seront pas exaucés – et merde.
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