Phænix, tome 1
Quatrième de couverture :
« Elle a 18 ans,
il en a 20.
Depuis l’origine des temps, ils forment le Phænix, l’oiseau mythique qui renaît
de ses cendres.
Mais les deux amants
ont été séparés et ont oublié leurs vies antérieures…
Anaïa a déménagé en
Provence avec ses parents et y commence sa première année d’Université.
Passionnée de musique et de théâtre, elle mène une existence normale. Jusqu’à
ce qu’elle fasse cette troublante série de rêves dans lesquels un jeune homme
lui parle, et constate une mystérieuse apparition de grains de beauté au creux
de sa main gauche. Plus troublant encore : deux séduisants garçons se
comportent comme s’ils la connaissaient depuis toujours…
Bouleversée par ces
événements, Anaïa devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire pour
comprendre qui elle est vraiment et retrouver son âme sœur. »
Mon avis :
Ce tome 1 de Phænix
me faisait de l’œil depuis un moment déjà mais, faute d’une PAL déjà haute
comme plusieurs étages de gratte-ciel, j’ai mis du temps à me décider à me
lancer dans sa lecture. Maintenant que c’est chose faite, je regrette d’avoir
tant attendu!
En effet, j’ai passé un très bon moment avec ce premier
titre de la série. Les cendres de l’oubli
se lit de lui-même, et ce, malgré son grand nombre de pages (un peu plus de
400) ou son rythme relativement calme. Remarquez que j’utilise le mot calme, et non lent, car il n’est pas question d’un quelconque manque d’action,
ici; au contraire! Ce roman est plein d’intrigues et de rebondissements, mais
rien n’est précipité. L’auteure prend son temps pour bien nous mettre en
contexte dans son univers et avec ses personnages, ce qui rend la lecture d’autant
plus facile car nous ne sommes jamais déboussolés.
Plusieurs éléments m’ont donc bien accrochée lors de cette
lecture : tout d’abord Anaïa, notre héroïne. Je l’ai trouvée vraiment très
sympathique et attachante. Elle est le genre de personnage auquel beaucoup
pourront s’identifier : ni la fille super populaire, ni celle qui est
rejetée par tous, mais plutôt quelqu’un qui se trouve entre les deux. Elle a
son petit groupe d’amis qu’elle connaît depuis toujours, qu’elle doit laisser
derrière lorsqu’elle déménage dans une autre région pour aller à l’Université,
où elle se fera de nouveaux amis tout en gardant contact avec les anciens. C’est
le genre de situation que n’importe qui peut traverser et Anaïa y réagit comme
n’importe qui, avec stress et excitation. Notre héroïne m’a donc semblé très
crédible, ce qui m’aide toujours à me plonger dans un roman.
Anaïa n’est cependant pas le seul personnage à m’avoir plu :
Garance, une amie d’enfance qu’elle retrouve lors de son premier jour à l’Université,
est plutôt mémorable. Elle est amusante et j’aime le fait que son rôle prenne
autant de place que celui des fameux protagonistes masculins : *roulement de
tambours* Eidan et Enry. Tous deux sont très charmants. L’un, plus réservé,
mystérieux et ténébreux; l’autre, rigolo et charismatique. Je vous laisse
deviner pour lequel j’ai craqué… Il faut dire que nous nous doutons de l’identité
de chacun dès les premiers chapitres; ça n’enlève toutefois rien à la lecture,
selon moi.
En plus de ses personnages, Carina Rozenfeld nous offre un
autre beau cadeau : son écriture. J’ai en effet beaucoup apprécié sa
plume, fluide et naturelle tout en étant recherchée. Elle nous permet de bien
nous imaginer tous les lieux et les évènements, mais aussi de bien ressentir
toutes les émotions d’Anaïa – et laissez-moi vous dire qu’elle en ressent
beaucoup au cours de ce premier tome! Mention spéciale aussi aux statuts
Facebook qu’on retrouvait en début de chapitre. J’ai trouvé cela très original
et actuel, et cela nous a aussi permis d’apprendre à connaître, à travers leurs
commentaires, Juliette et Simon, les amis qu’Anaïa a dû laisser à Paris lorsqu’elle
a déménagé.
Finalement, si j’ai apprécié quasiment tous les aspects de
cette lecture, qu’on parle des personnages attachants, de la plume travaillée
de l’auteure, de l’originalité du thème (point de vampire, de loup-garou ou
autre créature vue et revue mille fois, mais un phænix!), il y aura tout de
même un point un peu moins positif à ma
critique : Anaïa ne découvre ce qu’elle est et ce qui l’unit à Eiden et
Enry qu’à la toute fin du roman et cela m’a semblé plutôt long. Il se passe
tout plein d’autres choses au fil du roman, mais j’ai eu l’impression qu’on
étirait la sauce quant au thème du Phænix, et même, quant aux « cendres de
l’oubli ». Bien que notre héroïne fasse d’étranges rêves ayant un lien
avec tout cela tout au long du récit, c’est un peu comme si seule la deuxième
moitié du roman était vraiment lié à l’oubli de ses souvenirs et de ses vies
antérieures, alors que cela aurait dû prendre une plus grande place, à mon
avis. Même chose pour le Phænix, dont on aurait dû entendre parler avant les
tout derniers chapitres…
Malgré ce dernier point, j’ai adoré ma lecture. La fin de ce
premier tome nous laisse sur un gros cliffhanger et j’ai hâte de connaître la
conclusion de cette originale et passionnante histoire d’amour dans Le brasier des souvenirs.
Ma note : 4/5
Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!
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Il a l'air très bon, est-ce que tu me le conseillerais?
RépondreSupprimerLa Questionneuse
J'aurais tendance à te répondre par l'affirmative! Je l'ai beaucoup aimé et je l'ai lu en comme deux jours, malgré qu'il fasse genre 450 pages! XD Mes connaissant tes goûts, je crois que tu pourrais l'aimer, en effet! :)
Supprimermerci du conseil...
SupprimerEmilie