vendredi 9 mai 2014

Les cendres de l’oubli, par Carina Rozenfeld



Phænix, tome 1

Quatrième de couverture :

« Elle a 18 ans, il en a 20.
Depuis l’origine des temps, ils forment le Phænix, l’oiseau mythique qui renaît de ses cendres.
Mais les deux amants ont été séparés et ont oublié leurs vies antérieures…

Anaïa a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d’Université. Passionnée de musique et de théâtre, elle mène une existence normale. Jusqu’à ce qu’elle fasse cette troublante série de rêves dans lesquels un jeune homme lui parle, et constate une mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus troublant encore : deux séduisants garçons se comportent comme s’ils la connaissaient depuis toujours…

Bouleversée par ces événements, Anaïa devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire pour comprendre qui elle est vraiment et retrouver son âme sœur. »


Mon avis :
Ce tome 1 de Phænix me faisait de l’œil depuis un moment déjà mais, faute d’une PAL déjà haute comme plusieurs étages de gratte-ciel, j’ai mis du temps à me décider à me lancer dans sa lecture. Maintenant que c’est chose faite, je regrette d’avoir tant attendu!

En effet, j’ai passé un très bon moment avec ce premier titre de la série. Les cendres de l’oubli se lit de lui-même, et ce, malgré son grand nombre de pages (un peu plus de 400) ou son rythme relativement calme. Remarquez que j’utilise le mot calme, et non lent, car il n’est pas question d’un quelconque manque d’action, ici; au contraire! Ce roman est plein d’intrigues et de rebondissements, mais rien n’est précipité. L’auteure prend son temps pour bien nous mettre en contexte dans son univers et avec ses personnages, ce qui rend la lecture d’autant plus facile car nous ne sommes jamais déboussolés.

Plusieurs éléments m’ont donc bien accrochée lors de cette lecture : tout d’abord Anaïa, notre héroïne. Je l’ai trouvée vraiment très sympathique et attachante. Elle est le genre de personnage auquel beaucoup pourront s’identifier : ni la fille super populaire, ni celle qui est rejetée par tous, mais plutôt quelqu’un qui se trouve entre les deux. Elle a son petit groupe d’amis qu’elle connaît depuis toujours, qu’elle doit laisser derrière lorsqu’elle déménage dans une autre région pour aller à l’Université, où elle se fera de nouveaux amis tout en gardant contact avec les anciens. C’est le genre de situation que n’importe qui peut traverser et Anaïa y réagit comme n’importe qui, avec stress et excitation. Notre héroïne m’a donc semblé très crédible, ce qui m’aide toujours à me plonger dans un roman.

Anaïa n’est cependant pas le seul personnage à m’avoir plu : Garance, une amie d’enfance qu’elle retrouve lors de son premier jour à l’Université, est plutôt mémorable. Elle est amusante et j’aime le fait que son rôle prenne autant de place que celui des fameux protagonistes masculins : *roulement de tambours* Eidan et Enry. Tous deux sont très charmants. L’un, plus réservé, mystérieux et ténébreux; l’autre, rigolo et charismatique. Je vous laisse deviner pour lequel j’ai craqué… Il faut dire que nous nous doutons de l’identité de chacun dès les premiers chapitres; ça n’enlève toutefois rien à la lecture, selon moi.

En plus de ses personnages, Carina Rozenfeld nous offre un autre beau cadeau : son écriture. J’ai en effet beaucoup apprécié sa plume, fluide et naturelle tout en étant recherchée. Elle nous permet de bien nous imaginer tous les lieux et les évènements, mais aussi de bien ressentir toutes les émotions d’Anaïa – et laissez-moi vous dire qu’elle en ressent beaucoup au cours de ce premier tome! Mention spéciale aussi aux statuts Facebook qu’on retrouvait en début de chapitre. J’ai trouvé cela très original et actuel, et cela nous a aussi permis d’apprendre à connaître, à travers leurs commentaires, Juliette et Simon, les amis qu’Anaïa a dû laisser à Paris lorsqu’elle a déménagé.

Finalement, si j’ai apprécié quasiment tous les aspects de cette lecture, qu’on parle des personnages attachants, de la plume travaillée de l’auteure, de l’originalité du thème (point de vampire, de loup-garou ou autre créature vue et revue mille fois, mais un phænix!), il y aura tout de même un point un peu  moins positif à ma critique : Anaïa ne découvre ce qu’elle est et ce qui l’unit à Eiden et Enry qu’à la toute fin du roman et cela m’a semblé plutôt long. Il se passe tout plein d’autres choses au fil du roman, mais j’ai eu l’impression qu’on étirait la sauce quant au thème du Phænix, et même, quant aux « cendres de l’oubli ». Bien que notre héroïne fasse d’étranges rêves ayant un lien avec tout cela tout au long du récit, c’est un peu comme si seule la deuxième moitié du roman était vraiment lié à l’oubli de ses souvenirs et de ses vies antérieures, alors que cela aurait dû prendre une plus grande place, à mon avis. Même chose pour le Phænix, dont on aurait dû entendre parler avant les tout derniers chapitres…

Malgré ce dernier point, j’ai adoré ma lecture. La fin de ce premier tome nous laisse sur un gros cliffhanger et j’ai hâte de connaître la conclusion de cette originale et passionnante histoire d’amour dans Le brasier des souvenirs.


Ma note : 4/5



Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!


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3 commentaires:

  1. Il a l'air très bon, est-ce que tu me le conseillerais?
    La Questionneuse

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    1. J'aurais tendance à te répondre par l'affirmative! Je l'ai beaucoup aimé et je l'ai lu en comme deux jours, malgré qu'il fasse genre 450 pages! XD Mes connaissant tes goûts, je crois que tu pourrais l'aimer, en effet! :)

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    2. merci du conseil...
      Emilie

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