Je ne souffre d'aucun déficit de l'attention. Enfin je crois. Sauf dernièrement, il me semble. Je commence trois tâches différentes et n'en termine aucune et ne m'en rends compte que 30 minutes plus tard.
Par exemple : pas plus tard qu'hier, j'ai déplacé ma dieffenbachia afin que l'employé de Vidéotron puisse accéder à la prise qui se trouvait derrière (longue histoire, ce sera pour une prochaine fois). Pendant que ledit employé bossait, je me suis servie un verre de jus. Que j'ai laissé sur la table de la cuisine.
Après le départ de l'employé, je suis allée perdre quelques minutes de mon temps sur le net. Puis je me suis rappelée que j'avais laissé la plante au milieu du salon, afin de pouvoir passer l'aspirateur dans le recoin où elle se trouve habituellement. Je mets donc mon ordinateur en veille et vais passer l'aspirateur. Dans tout l'appartement. 15-20 minutes, pour vous situer. Après quoi je range la machine. Et m'aperçois que mon verre de jus attend toujours sur la table. Bon, le breuvage était devenu tiède, mais ç'a fait la job.
Morale de l'histoire : je ne crois pas avoir jamais souffert d'un déficit de l'attention. Depuis que j'ai repris l'écriture de PMN3, toutefois, j'oublie tout. Vraiment tout. Encore hier, j'avais oublié ma réunion avec le CA de l'Association des Auteurs de l'Estrie. Autant vous dire que je n'ai pas compris immédiatement ce que faisait ma collègue sur le pas de ma porte, à 17h moins le quart.
DONC. Soit PMN3 me cause un déficit de l'attention, soit il cause tout le contraire : je suis tant absorbée par ce projet que je n'arrive à me concentrer sur rien d'autre.
Je vous laisse sur cette pensée, chers lecteurs et chères lectrices. J'ai un roman à écrire. Et une brassée de lessive dans la machine.
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