mercredi 29 octobre 2014

Le Joyau, par Amy Ewing


Le Joyau, tome 1

Quatrième de couverture :
« Vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez.

Le joyau, haut lieu et cœur de la cité solitaire, représente la richesse, la beauté, la royauté.
Mais pour une jeune fille pauvre comme Violet Lasting, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n’importe laquelle : Violet a été formée pour devenir Mère-Porteuse. Car dans le Joyau, le vrai luxe est la descendance…
Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac, Violet – le lot 197, son nom officiel – va rapidement découvrir la réalité brutale qui se cache derrière l’étincelante façade du Joyau. S’exercer à la cruauté, à a trahison et aux coups bas est la distraction favorite de la noblesse. Violet doit accepter son sort et tâcher de rester en vie.
C’est pourtant dans ce sinistre quotidien qu’elle tombe amoureuse d’un séduisant garçon, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Cette relation interdite vaudra aux jeunes amants d’affronter les plus grands des dangers… »


Mon avis :
Ce roman m’a intriguée dès que j’ai posé les yeux sur sa – magnifique – couverture. On voit tout de suite une certaine ressemblance avec La Sélection, et j’étais donc curieuse d’en découvrir le contenu…

Nous faisons la connaissance de Violet, notre héroïne, alors qu’elle vit encore au pensionnat de Southgate, où sont envoyées les Mères-Porteuses dès leur « dépistage ». La jeune fille passe ces derniers instants là-bas, avant d’aller faire ses adieux à sa famille – qu’elle n’a pas vue depuis des années – et de se rendre à la Vente aux Enchères, où elle sera achetée par une noble.

C’est un début que j’aurai trouvé un peu lent, mais qui aura néanmoins eu l’avantage de bien me situer entant que lectrice. En effet, je n’aurai eu aucun mal, par la suite, à comprendre l’univers et la trame de fond de l’histoire. Cela m’aura également permise de me concentrer sur le sujet principal du roman : Violet.

Violet est une héroïne sympathique, à laquelle on a le goût de s’attacher, et j’ai rapidement compris tout ce qu’elle ressentait, joie comme tristesse, douleur comme colère. J’ai également compati à toutes ces émotions et tout au long du récit, j’étais vraiment « de son côté », si vous voyez ce que je veux dire. Toutefois, je dois dire que j’aurais aimé lui voir un caractère plus fort, plus fougueux. En découvrant ce monde de dystopie classique où elle évolue, je m’attendais à un personnage plus têtu, qui parle fort et qui ne courbe l’échine devant personne – davantage comme Raven, la meilleure amie de Violet, en fait. Raven, qu’on aura pu apercevoir à quelques reprises, m’aura d’ailleurs charmée. Violet, même si je soutiens l’avoir beaucoup appréciée, m’aura toutefois laissée un peu sur ma faim.

Ce sera en fait aussi le cas d’Ash, jeune homme mignon et charmant qui plaira à plus d’une, mais dont j’aurais aimé avoir un meilleur aperçu de la personnalité. Ses apparitions trop brèves et, surtout, trop longues à venir, auront également nuit à la crédibilité de sa relation avec Violet ou, du moins, à sa fluidité. Leur romance ne m’aura pas accrochée à 100%, à la fois parce qu’elle se sera développée trop vite à mon goût, mais aussi parce que certains éléments auront été abordés d’un angle qui manquait de passion, même de romantisme, selon moi. Une romance pas romantique… vous parlez d’un problème…

Finalement, j’aurai en général trouvé quelques longueurs à ce livre. Ironiquement, mise à part l’histoire d’amour entre Ash et Violet, tout se passe très lentement. Le lecteur est préparé à à peu près tout ce qui se dit ou se fait, et si cela rend le récit facile à suivre, ça le rend aussi plutôt prévisible.

En résumé, ce tome du Joyau comporte de très bons points, mais également quelques faiblesses qui n’auront pas passé inaperçue. J’aurai globalement passé un bon moment avec ce livre, mais j’avoue que je m’étais attendue à un peu plus – surtout quant à la romance, qui aurait pu occuper une cinquantaine de pages de plus, pour cinquante pages de moins du côté de l’introduction… La dernière révélation de l’histoire relance toutefois mon intérêt, et je lirai sans hésitation le second tome!


Ma note : 3/5


Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!


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