jeudi 13 décembre 2012

Vampire Kisses, par Ellen Schreiber



Vampire Kisses, tome 1

Quatrième de couverture :
« ''Quand je serai grande, je serai un vampire!'' disait Raven quand elle avait 4 ans. Douze ans plus tard, elle pourrait bien y parvenir!

Raven, 16 ans, est une originale, avec son look gothique et son esprit rebelle. Elle vit à Dullsville, la ville de l’ennui. C’est bien simple : il ne s’y passe jamais rien et tout le monde se connaît depuis toujours.

Enfin, c’était vrai avant l’événement du siècle : de nouveaux habitants emménagent au sommet de la colline, dans le manoir étrange et prétendument hanté qu’on croyait abandonné depuis des lustres. Qui sont ces gens? Et surtout, qui est le beau, sombre et insaisissable Alexander Sterling? Si les rumeurs disent vrai, ce sont des vampires.
Raven, qui rêve d’un baiser avec un vampire depuis la maternelle, est prête à risquer sa vie pour découvrir la vérité… »

Mon avis :
Vampire Kisses est une série dont j’attendais la traduction française avec beaucoup d’impatience. Cela promettait une jolie romance à la bit-lit, une héroïne « qui en a dedans », un personnage masculin très charmant et même un peu de suspense… J’ai désenchanté plutôt vite.
Pour commencer, je ne me suis pas attachée à Raven, notre personnage principal. Au début, elle me paraissait sympathique mais plus le roman avançait et plus elle me tombait sur les nerfs. Je crois que ce qui m’a le plus dérangé chez elle est son manque de maturité; elle a 16 ans et c’est encore une adolescente, d’accord, mais la presque totalité de ses agissements/réactions/façons de penser étaient ceux d’une fillette de douze ans…! C’est devenu agaçant très rapidement. De plus, je l’ai trouvé moyennement crédible, entre autre à cause de sa fixation sur les vampires. Elle fait des trucs vraiment stupides (du genre qui pourraient lui valoir des ennuis avec la police…) simplement parce que les habitants racontent (même pas sérieusement) que les Sterling sont des vampires; et elle tombe éperdument amoureuse d’Alexander alors qu’elle l’a seulement entr’aperçu (et il ne faisait même pas assez clair pour qu’elle y voit vraiment).
En fait, j’ai trouvé que la plupart des événements étaient parfaitement illogiques. Sans m’attarder sur des exemples, ce sont les genres de choses où, dans la vraie vie, personne – PERSONNE – n’agirait comme ça, à moins d’avoir le QI d’un mouton (ai-je vraiment besoin de préciser que c’est loin d’être énorme?).
Côté histoire, je dirai simplement qu’il ne se passait pas grand-chose. J’entends par-là que ça tournait en rond. À la dernière page du livre, on a fait un ou deux pas vers l’objectif qu’on retrouvait dans le premier chapitre, car on a passé notre temps à avancer puis reculer, puis avancer puis reculer, et ainsi de suite. Et même si certains passages m’ont fait sourire, c’etait plutôt frustrant.
Ensuite, je n’ai pas trouvé le style d’écriture d’Ellen Schreiber particulièrement agréable à lire. Ce n’était pas mauvais, tout de même loin de là, mais il n’avait rien d’extraordinaire. Une chose qui m’a toutefois vraiment agacée et qui n’est pas la faute de l’auteure mais plutôt du traducteur, est cette façon de dire « produire » pour désigner un tout autre mot. Par exemple « Elle sortit/extirpa/prit/ce-que-vous-voulez un miroir de son sac-à-main » devient « Elle produisit un miroir de son sac-à-main ». Je butais dessus chaque fois et donc la lecture se faisait vraiment moins bien.
Malgré tout, je lirai la suite Cercueil Blues (en partie parce que je l’ai sous la main) qui me paraît plus prometteuse que ce premier tome et parce que j’y retrouverai Alexander, qui n’est peut-être pas aussi envoûtant qu’Alex ou Quatre (Angel et Divergence), mais qui est tout de même plutôt mignon.

Ma note : 2.5/5

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