Destin, par Amanda Hocking

De tout mon sang, tome 2

ATTENTION :

Ceci est le tome 2 d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers du premier tome dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur le tome de la série De tout mon sang, c’est ici.

Quatrième de couverture :

« Alice Bonham croit avoir finalement trouvé un équilibre entre la vie surnaturelle et la vie réelle avec son frère Milo. Jack, son espèce de petit ami vampire, la tient à distance pour sa propre sécurité. Quant à Peter, le frère de Jack… elle est incertaine à savoir où il se situe par rapport à elle ou même ce qu’il veut d’elle. Pire encore, elle n’est même pas certaine de ses propres sentiments envers Peter.

Une tragédie se produit alors, et Alice se retrouve devant un choix épouvantable. Sa décision aura des conséquences qui vont encore plus loin que ce qu’elle n’aurait jamais pu s’imaginer… »

Mon avis :

J’avais plutôt hâte de commencer ma lecture de ce deuxième tome de la série De tout mon sang. Le premier, malgré quelques petites faiblesses, m’avait beaucoup plu et j’avais donc certaines attentes concernant ce tome 2.

Contrairement au tome 1, Destin commence sur les chapeaux de roues : petite mise en situation concernant les évènements du premier livre et ce qui s’est passé entre temps, et tout de suite la fameuse tragédie dont il est mention dans le résumé. Je n’ai donc pas eu à me taper 200 pages avant qu’arrive enfin l’élément déclencheur… Gros point fort, ici.

Toutefois, et cela s’applique pour le roman en entier, ledit élément déclencheur est très prévisible. Même chose pour la réaction d’Alice, son « choix épouvantable ». Je ne qualifierais d’ailleurs pas ça d’une décision difficile, puisqu’Alice n’a pas pris le temps de réfléchir à sa réponse plus d’une seconde. Elle n’a pas non plus vraiment pris le temps de penser aux conséquences que ce geste amènerait. Mais bon, à noter que ces conséquences, que l’on imagine comme étant terrifiantes si on se fie au résumé, sont encore une fois plutôt prévisibles et pas si terribles…

Enfin, malgré la prévisibilité des évènements, Destin constitue une lecture des plus palpitantes. Chaque chapitre a son lot d’action qui, même s’il est loin d’atteindre celui d’Underworld, est plaisant à suivre et nous fait tourner les pages avec un certain degré d’excitation. Je qualifierais toutefois cette excitation de « psychologique » et de « féminine ». J’entends par-là que la plupart des points de l’intrigue de ce roman sont axés sur les sentiments d’Alice, de sa relation avec Jack, etc. On parle plus de potins et d’histoire amoureuse que de combat et de sang. Le lecteur ressent donc un certain degré d’excitation, oui, mais plus en terme d’émotions que de symptômes physiques.

Le dernier point que j’aimerais aborder avant de conclure cette chronique est le suivant : ce qu’Alice peut être molle! Elle a un manque flagrant de caractère! (Tiens, je vais lui en donner un peu du mien, ça va équilibrer!) Bien qu’elle me soit sympathique, j’ai eu envie de la gifler violemment à plusieurs reprises au cours de ma lecture. Tout d’abord parce que décidément, elle ferait tout ce qu’on lui ordonne sans broncher. Ensuite parce qu’elle est paresseuse à un point impossible et qu’elle n’a aucune, absolument aucune ambition dans la vie. Ce dernier point m’irrite d’ailleurs tout particulièrement. Le nombre de fois dans le roman où elle affirme n’en avoir rien à faire de l’école, de ne pas vouloir faire d’effort et de ne pas avoir l’intention d’aller à l’Université puisqu’elle finira par irriter de la fortune de la famille de Jack et qu’elle n’aura alors pas besoin de travailler pour gagner sa vie…! Quelle immaturité, vraiment, et quelle suffisance…! Pas besoin d’aimer l’école, ce n’est pas ce que je demande. Simplement, une fille de 17 ans peut-elle se prendre en mains, s’il vous plait? Et finalement, la dernière chose qui me donne envie d’envoyer une droite à Alice : qu’attend-elle pour mettre son poing dans la figure de Jane??? Cette salope qui lui sert de meilleure amie, qui la traite comme de la merde et profite d’elle à la première occasion! Pitié! C’est beau, la gentillesse et la charité, mais il y a des limites! Avec des amies comme Jane, pas besoin d’ennemies, non mais…!

En résumé, si Destin est globalement meilleur que le tome 1, il souffre tout de même de plusieurs petites faiblesses. L’intrigue nous pousse à tourner les pages, oui, mais il s’agit néanmoins d’une lecture assez légère. J’ai vu la fin arriver à 200 à l’heure, mais je suis malgré tout impatiente de lire la suite, Palpitations, dans laquelle je retrouverai avec plaisir Jack et Milo, personnages avec un peu plus de caractère et de personnalité que notre chère Alice…

Ma note : 4/5

Merci aux Éditions AdA pour ce livre!