Viral, tome
1
Quatrième de couverture :
« À 14 ans, Victoria Brennan, nièce
de la célèbre anthropologue judiciaire Temperance Brennan, vit avec son
scientifique de père sur une île isolée au large de Charleston, sur la côte de Caroline
du Sud.
Quand elle n’est pas à
Charleston pour suivre les cours du collège huppé qu’elle déteste, Victoria,
dite Tory, est livrée à elle-même et à ses passions : la science, la mer,
sa bande de trois copains, et surtout… les chiens-loups.
Car près du centre de
recherches où travaille son père, une petite meute de chiens-loups vit en
liberté depuis toujours. Tory est la seule à pouvoir les approcher. Elle est
donc la seule à se rendre compte que le plus jeune de la meute, Cooper, a
disparu. C’est en le cherchant qu’elle trouve une plaque d’identification
militaire datant de la guerre du Vietnam, près d’un tas d’os. Tory n’est pas la
nièce de Temperance Brennan pour rien : elle sait que ces restes sont
humains. Et pourtant, à son retour avec la police, il n’y a plus rien… »
Mon avis :
Je ne savais pas trop ce qui m’attendait lorsque j’ai commencé cette lecture. D’un
autre côté, j’avais certaines attentes, surtout du point de vue de l’écriture,
je dirais, car on m’avait beaucoup vanté Kathy
Reichs. En même temps, seul le nom de Reichs
me faisait espérer beaucoup : c’est une auteure à best-sellers, lesquels
sont d’ailleurs à l’origine de la célèbre série-télé (que j’apprécie beaucoup,
soit dit en passant) Bones, que l’on
peut écouter à Série+. Rien de moins.
Alors, non je n’avais jamais lu de Kathy
Reichs avant Viral. Mais oui, j’avais
des attentes plutôt élevées.
La première chose qui m’a frappée dans ma lecture est, je
crois, le style d’écriture. Peut-être est-ce le cas car j’avais entendu
beaucoup de bien sur la plume de l’auteure. Peut-être l’aurais-je tout de suite
remarqué même si ça n’avait pas été le cas. Enfin. Le fait est que, dès les
premières lignes du roman, j’ai trouvé le style d’écriture… banal. Pas mauvais
ou faible, non, détrompez-vous. Je n’ai simplement pas compris ce qu’il avait
de si spécial. Reichs écrit bien,
même très bien, je suis d’accord. Sa plume est fluide, naturelle. Seulement, il
manquait ce petit quelque chose que je recherche dans mes lectures. Quand j’y
pense, maintenant, je me demande si ça ne peut pas être à cause de l’aspect
très scientifique de l’histoire. En effet, l’histoire de Viral tourne autour d’un meurtre, d’expérience scientifique qui
tourne mal… Je reviendrai sur ces derniers points un peu plus tard, mais je
voulais soulever le point suivant : je n’ai pas assez ressenti les
émotions de Tory, notre héroïne. Si ses sentiments étaient bel et bien
mentionnés, on ne s’y attardait que rarement. Je crois que le tout était peut-être
trop centré sur le côté « scientifique », et pas assez sur le côté « personnages ».
Bon. Revenons à l’histoire, maintenant. Comme je l’ai dit
plus haut, l’intrigue concerne une histoire de meurtre, un assassinant qui
remonterait à une quarantaine d’années plus tôt. Tory et sa bande découvrent
les ossements et croient qu’ils sont ceux d’une adolescente disparue plusieurs décennies
plus tôt. Ils contactent donc la police, mais lorsque tout le monde arrive sur
les lieux du crime… eh bien, les os ont disparu. Embêtant, je sais. Tory et ses
copains tentent donc de découvrir ce qui a bien pu arriver aux ossements. Par
le fait même, ils se mettent vraiment dans la merde le pétrin.
J’ai trouvé Tory assez sympathique, tout comme ses amis. D’accord,
j’avoue avoir un petit faible pour Ben, le renfermé et un peu grognon mais ô
combien charmant. Je vous laisserai toutefois découvrir ce dernier par
vous-même. Je disais donc : Tory est sympa, mais je ne me suis pas
beaucoup attachée à elle (voir le deuxième paragraphe pour explications). J’ai
tout de même eu du plaisir à suivre ses péripéties, toutes plus folles les unes
que les autres. D’ailleurs, certaines d’entre elles étaient peut-être un peu trop folles. Car, voyez-vous, si tout
est sur fond de thriller scientifique avec une touche – une toute petite touche
– de fantastique, certaines des actions de Tory et de sa bande manquait tout
simplement de crédibilité. Déjà que Tory est vraiment, vraiment très
intelligente pour une fille de 14 ans, au point où je viens à avoir de la
difficulté à croire qu’elle ait toutes ces connaissances, j’ai eu de la misère
à ne pas tiquer quand la bande commençait à faire des trucs illégaux… Là, ça
commençait à être un peu poussé pour moi.
Pour terminer, si j’ai mentionné l’aspect scientifique un
peu plus tôt comme un point plus ou moins négatif, j’aimerais aussi dire que
cela a rendu le roman très intéressant. Car, en effet, si on peut voir une
touche de fantastique dans Viral,
cette touche peut aussi s’expliquer par quelque chose de scientifique. Ce point
fait d’ailleurs partie de l’intrigue, alors je ne vous en dirai pas trop, mis à
part que j’ai trouvé rafraîchissant de lire un roman où, ce qui apparaît
impossible dans notre monde le devient grâce à la science.
En résumé, malgré quelques petits défauts, j’ai bien aimé ma
lecture de Viral. C’était mon premier roman de Reichs, et aussi le premier roman jeunesse de l’auteure. Peut-être
lirai-je ses autres livres, afin de me faire une meilleure idée de son style d’écriture
qui m’a tant été vanté. En attendant, je lirai le tome 2 de cette série,
intitulé Crise. J’espère qu’il y aura
toujours cet aspect fantastique-scientifique que j’ai apprécié dans ce tome 1,
et j’espère que l’intrigue y sera aussi palpitante.
Ma note : 3.5/5
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