mercredi 5 décembre 2012

Seki, par Patrice Cazeault



Averia, tome 1

Quatrième de couverture :
« Seki vit sur Averia, une colonie humaine qui a été conquise il y a 20 ans lors de la guerre avec les Tharisiens. Malgré cela, elle s’accommode bien de l’occupation. N’a-t-elle pas la chance d’étudier à l’université?
Sa sœur, Myr, ne partage pas son point de vue. Pour elle, la présence des Tharisiens sur Averia est une abomination. Le seul moyen de mettre fin aux injustices que subit le peuple humain est de se rebeller contre l’envahisseur.
Mais voilà que Seki, intimement convaincue que la reprise des hostilités serait une erreur, se voit entraîner malgré elle dans un groupe de résistants.
Les choses tournent mal. Une bombe explose.
La spirale de violence s’accélère.
Seki, qui doit assumer un rôle qu’elle n’a pas désiré, arrivera-t-elle à se sortir indemne de l’insurrection qui gronde dans la Colonie d’Averia? »


Mon avis :
J’ai découvert Averia par un quasi hasard, alors que je flânais sur le site d’AdA – je n’avais pas entendu parler de cette série, ni de l’auteur avant ce moment. Eh bien, quelle chance! La lecture de ce premier tome, Seki, s’est avérée très agréable et captivante.

Pour commencer, je parlerai des personnages car il s’agit, selon moi, du gros point fort du roman. Nous avons tout d’abord Seki, jeune femme de 18 ans, étudiante à l’université, qui n’a absolument rien contre les Tharisiens, qui gouverne la colonie. C’est une héroïne avec une forte personnalité, même si elle contrôle – cache – parfaitement ses émotions et je l’ai trouvée très attachante. J’avoue que j’étais parfois agacée par ses réactions et ses opinions car, justement, je ne pensais pas toujours comme elle. Je l’ai pourtant beaucoup appréciée; je me sentais désolée pour ce qui lui arrivait et j’en voulais à ceux qui lui causaient des problèmes.

Ensuite il y a Myr, la petite sœur de 14 ans qui voue une haine féroce aux envahisseurs. Elle est tout le contraire de Seki, à l’exception d’être un personnage qui est tout aussi fort côté caractère. Encore une fois, les choix et les actes de cette fille m’ont parfois fait lever les yeux au ciel, mais tout comme sa sœur, elle m’a plu. En y repensant, je crois pouvoir dire que Myr est le personnage le plus touchant d’Averia. Elle est dure et peut même paraître cruelle par moments, mais le moment où elle s’est enfin révélée, nous dévoilant ses motivations et nous laissant apercevoir les blessures qui la rongent… J’en ai été toute chamboulée…!

Dans tous les cas, j’ai trouvé les personnages, autant Seki que Myr, très crédibles et il est ainsi encore plus facile de s’attacher à elle. Je crois aussi que Patrice Cazeault a réalisé un petit exploit en me faisant aimer ces personnages qui sont pourtant le genre à me tomber sur les nerfs…

Je voudrais maintenant parler du talent évident de l’auteur pour l’écriture; il m’arrive de lire quelque chose et d’être presque découragée par le style de l’écrivain tellement je le trouve faible – impitoyable, je sais –; il m’arrive aussi de ne rien noter de particulier car c’est tout simplement banal; et il m’arrive d’en tomber à la renverse et de vouloir disséquer le cerveau de l’auteur, de le couper en rondelles, et de le manger pour savoir si mon propre style en sera amélioré. Cazeault se classe dans cette dernière catégorie. Toute ma lecture s’est faite de façon fluide et je ne peux m’empêcher de remarquer la qualité de la langue française; je veux surtout parler du merveilleux vocabulaire utilisé dans Averia – je ne cessais de me dire « Pourquoi je n’utilise pas des jolis mots comme ça, moi? À l’avenir, je le ferai. » Bref, un vrai petit délice littéraire.

Malgré tous ces bons points, la fleur bleue que je suis se révolte : il y avait très peu de romance dans ce premier tome et je ne peux qu’espérer que cela viendra par la suite. En effet, même si le sujet a à peine été effleuré, j’ai eu le temps de tomber sous le charme d’un des protagonistes masculins – il m’est toutefois difficile de savoir s’il sera de retour dans un prochain tome ou s’il n’était que de passage… Humpf.

En conclusion, Seki a été une vraie découverte pour moi. Je n’ai pas trop compris la fin, ce qui me laisse avec plein de questions en tête, mais cela ne signifie qu’une chose : mon portefeuille va en baver parce qu’Averia 2Annika, vient de s’ajouter à ma liste d’achat…


Ma note : 4/5

3 commentaires:

  1. je lai acheter au salon du livre de longueuil et je lai acheter alors quil etait tout proche de ton quiosque

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    1. Oui, en effet, mon kiosque et celui de Pat étaient très près l'un de l'autre. Pat est aussi un collègue que j'apprécie énormément, et ses romans sont très-très bons!

      Bonne lecture!

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