Quatrième de couverture :
« Pour Roman,
l’effet a été immédiat. En 300 années d’existence, il n’avait jamais perdu la
maîtrise de ses sentiments, ou de son cœur. Mais dès l’instant où il a posé les
yeux sur Evelynne Farrow, il a su tout de suite qu’elle était l’inconnue de ses
rêves. Et alors tout a changé.
Tout.
Evie Farrow a toujours
apprécié les bonnes romances vampiriques. En fait, en écrire est justement ce
qu’elle fait pour vivre. Un jour qu’elle est installée dans un café à
travailler sur son prochain roman génial, Evie est approchée par un homme
grand, aux cheveux sombres et à l’allure éblouissante; on le croirait
directement sorti des romans qu’elle compose.
Même si Evie veut se
convaincre du contraire, Roman D’Angelo est exactement ce dont il a l’air – un
vampire, et pas juste n’importe quel vampire, mais le roi des vampires.
Malheureusement, alors
que Roman est sans âge et invulnérable, Evie n’est que chair et sang. Juste
comme Roman décide que lui et Evie ont rendez-vous avec le destin, pour des
raisons qui ne concernent qu’eux, un ancien dieu et un tueur vampire se
prennent tous deux d’intérêt pour la jeune femme. Et pour compliquer les choses
encore plus, il se trouve qu’Evie a quelque chose de vraiment spécial. Quelque
chose de pas tout à fait humain.
Roman pourra-t-il vaincre
ces forces de l’ombre qui cherchent à s’emparer d’Evie et ainsi gagner son
cœur, ou sera-t-il trahi par le destin, poussé sans le vouloir à détruire tout
ce dont il a toujours rêvé?
"Lalura l’avait
prévenu à propos de sa vision. Treize rois sur un échiquier – et treize
reines." »
Mon avis :
La couverture de ce livre m’a immédiatement fait de l’œil.
Je suis une fan de vampires et ne me lasse jamais de lecture les mettant en
vedette. Ce tome 1 de la série des Rois est donc rapidement tombé au somment de
ma PAL, d’autant plus que la quatrième de couverture promettait une bonne
romance érotique – sans parler des avis positifs que j’avais vus sur le net…
Eh bien, autant vous prévenir et ne pas vous faire languir,
je vais finir par apprendre de mes erreurs et arrêter de me procurer des livres
sous prétexte qu’ils ont belle apparence! En effet, ce roman qui avait commencé
en coup de cœur visuel se sera terminé en coup de masse littéraire!
Tout d’abord, je dois dire que j’ai immédiatement été frappée
par la plume de l’auteure – et pas d’une agréable façon! Je n’avais entamé ma
lecture que depuis quelques pages que déjà j’avais du mal à poursuivre :
des phrases longues – loooooongues –, décousues, bourrées d’adjectifs et d’adverbes
qui ne faisaient qu’alourdir et ralentir ma lecture. C’était comme si l’auteure
voulait aborder 5 sujets à la fois, des sujets qui ne vont pas ensemble, et
tentaient de les écraser pour les faire entrer dans une seule phrase. Je ne
sais plus le nombre de phrases – que dis-je, de paragraphes! – que j’ai relu
plus d’une fois en espérant mieux en comprendre le sens.
Et ça ne va pas en s’améliorant.
Si j’ai eu un problème avec le style d’écriture de
l’auteure, bien j’ai ensuite eu un problème avec ses personnages : ils
étaient si nombreux – une véritable armée! Bien que j’aie fini par m’habituer
aux prénoms, je n’ai cependant pu chasser cette question de mon esprit :
pourquoi? Pourquoi tant de protagonistes, et pourquoi tant de chapitres à
travers leurs yeux? Je comprends que l’auteure a ainsi voulu introduire ces
personnages à l’histoire et nous permettre de les apprivoiser, voire d’ajouter
du rythme et de l’intrigue au récit. Mais pour ma part, je ne vois que des
personnages secondaires qui ont pris davantage de place qu’Evie, qu’on veut faire
passer pour l’héroïne et l’un des deux personnages principaux.
En parlant d’Evie : troisième problème. Elle ne m’a pas du tout plu et, malgré tous
mes efforts, impossible de m’identifier à elle. Ce qui est dommage et plutôt
étonnant, en fait, puisque cette femme est auteure. Et que je n’ai pas du tout
cru à cette facette du personnage. Bizarre, puisque l’auteure (la vraie, celle
qui a écrit Le roi vampire) devrait
être en mesure de se servir de son expérience pour créer un personnage
crédible, non? Eh bien non – NON. Evie+auteure=zéro crédibilité pour moi.
J’avais plutôt l’impression qu’Evie était une fausse auteure qui croit savoir ce qu’est une vraie
auteure.
Ok, ça commence à être confus, alors j’arrête là.
En résumé, beaucoup d’espoir et un énorme potentiel, mais
très peu de résultat. Déçue par la plume de l’auteure, déçue par l’héroïne – et
le héros, même si je n’en ai pas parlé : un homme de pouvoir qui perd tous
ses moyens devant une (pas tout à fait) humaine? Enfin, mon vieux! Tu es un roi
vampire de 3000 ans, oui ou non?! – et finalement, déçue de l’histoire, bien
développée mais dure à suivre par moments, à cause du trop plein d’informations.
Je me serai rendue jusqu’à la fin de cette lecture, mais n’y aurai pas vraiment
pris plaisir.
Comme le tome 2 met en vedette d’autres personnages, je peux
espérer une amélioration de ce côté, ainsi que de celui de l’histoire. Le
lirai-je toutefois? Ça, je ne l’ai pas encore décidé…
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