mardi 26 juillet 2016

En vacances?

Je suis officiellement en congé pendant deux semaines! Deux longues semaines! Et quoi de mieux pour commencer les vacances? De nouveaux cheveux!


Un grand merci à mon ami Maxim Poulin pour la métamorphose, l'auteure aime sa nouvelle tête! ;) Pour les curieux, retrouvez Max sur sa page FB de coiffeur ici! Max est également Booktuber; vous pouvez le trouver sur sa page FB MaxBooking, ainsi que sur sa chaîne Youtube du même nom ici!

Votre auteure préférée se sent ainsi prête à se lancer dans un marathon d'écriture de 13 jours (restant)! À l'horaire? Polux7, H&E1 et Pan3! Non, non, on ne chôme pas! En tout cas, on essaie!

Suivez donc le blog pour plus de nouvelles et de mise à jour au fil des deux prochaines semaines!

Bonnes vacances tout le monde!

mardi 19 juillet 2016

In the end, par Demitria Lunetta



In the After, tome 2



ATTENTION :
Ceci est le tome 2 d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers du premier volet dans ma critique. Pour connaître mon avis sur le tome 1, c’est par ici!


Quatrième de couverture :
« Voilà trois mois qu'Amy a fui New Hope pour échapper au diabolique docteur Reynolds. Grâce à l'équipement de Gardienne que lui a fourni Kay et à l'émetteur sonique qui éloigne les créatures, elle survit tant bien que mal dans les étendues désertiques du Texas. Jusqu'au jour où une voix lui parvient à travers l'oreillette qui la relie encore à ses anciens camarades : Baby, restée à New Hope, est en danger.

Amy n'a pas le choix. Si elle veut sauver sa sœur d'adoption, il va lui falloir se rendre à Fort Black, là où d'autres survivants se sont rassemblés et vivent selon la loi du plus fort. Dans cette véritable jungle, la jeune fille va tout faire pour retrouver Ken, le frère de Kay, seul capable de l'aider à secourir Baby. Assistée de Jacks, le neveu du dirigeant de Fort Black, la jeune fille finit par en apprendre un peu plus sur l'invasion des Floraes... Une vérité qui s'avère plus cauchemardesque encore qu'elle ne le croyait! »


Mon avis :
Le tome 1 de cette duologie s'était révélée un petit coup de cœur pour moi; histoire bien ficelée, personnages attachant et crédible, péripéties nombreuses et palpitantes... Eh bien, cette conclusion à la série poursuit sur la lancée!

En effet, j'ai ici retrouvé Amy, cette héroïne forte qui n'avait pas tardé à me convaincre par son caractère et sa crédibilité, ainsi qu'à gagner ma sympathie. Dans ce deuxième et dernier tome, Amy cherche à fuir New Hope, un refuge aux faux airs de paradis dans le chaos où elle a découvert la vérité au sujet du ''virus'' qui a frappé les Floraes, ces créatures avides de sang et de chair humaine. Dans sa fuite, elle a toutefois été obligée de laisser Baby derrière elle et elle n'aura maintenant de cesse d'essayer de sauver celle qu'elle considère comme une sœur des dangers de New Hope - et des griffes du docteur Reynolds, qui s'est mis en tête d'utiliser Baby comme cobaye pour ses recherches d'un remède.

Dans sa quête, Amy se rend à Fort Black, une ancienne prison transformée en château-fort suite à l'épidémie des Floraes. Là-bas, la loi du plus fort supplante tout le reste et Amy en fera plusieurs les frais. Parmi les brutes et les victimes, notre héroïne aura au moins la chance de faire la rencontre de Jacks.

Oh. Jacks.

Je m'étais plainte du manque de romance dans In the After. In the End rattrape largement ce faux pas. Certes, on ne parle pas ici d'histoire à l'eau de rose - c'est encore et toujours un roman post-apocalyptique et meurtrier, nom de nom! Mais quelle fille ne succomberait pas aux yeux doux et aux bras tatoués de Jacks?

Pas moi.

Le beau ténébreux mis de côté, je ne peux, encore une fois, que salué la technique de l'auteure : son univers, son histoires, ses personnages et ses péripéties sont toujours aussi bien construits. Le tout suit un cour logique et fluide, sans toutefois s'avérer trop prévisible - ce que je reprochais au tome 1. Des détails qui permettent au roman de se tenir sur des bases solides et qui en rendent la lecture des plus agréables.

Finalement, In the End m'aura garder en haleine jusqu'à la toute dernière ligne. On aura répondu à toutes les questions qui auraient pu surgir sur mon chemin au fil de ma lecture, tout en laissant une petite ouverture, de sorte que la conclusion n'ait rien de trop kitsh.

Une duologie post-apocalyptique originale et haletante de la première à la dernière page, que je conseille à tous.


Ma note : 5/5



Merci aux Éditions Lumen pour ce livre!

vendredi 8 juillet 2016

Mini



À gauche, Brave-Bête, première génération. Fidèle ordinateur de votre auteure préférée pendant 5 longues années. Il aura connu des dizaines de personnages et d'aventures toutes plus périlleuses les unes que les autres; certaines mettant en vedette vos héros favoris, tels que Polux et Tara, d'autres des protagonistes que vous ne connaissez pas encore (rendez-vous au mois de novembre pour la parution de Panthera 1 et 2!); et d'autres encore, lui-même! En effet, Brave-Bête aura, au cours de sa longue (?) vie, affronté des batteries déchargées, un virus, plus d'une surchauffe, un roadtrip dans le sud des États-Unis et plusieurs visites chez le réparateur. Il prend maintenant une retraite bien méritée, à l'abri de la poussière et des poils de chat.

À droite, Brave-Bête, seconde génération : Mini. Nouvelle machine portable de votre auteure préférée. Comme pour son prédécesseur avant lui, une foule de péripéties attendent Mini et, avec un peu de chance, des plus excitantes. Pour introduire Mini à sa nouvelle vie, quoi de mieux qu'une séance d'écriture dans le monde post-apocalyptique de H&E1 ? Oui, je me le demande aussi!

Plus de rebondissements avec Mini et votre auteure préférée à venir!

dimanche 3 juillet 2016

Auteur, un métier difficile?

''Tu es auteure, tu dois être riche!''
''Ouin, mais t'aimes ça, donc c'est pas comme un vrai travail!''
''Moi aussi j'écrirais un livre si j'avais le temps!''

Des phrases que j'entends très souvent. Trop souvent.

Mais qu'est-ce vraiment qu'un auteur? À quoi ressemble le revers de la médaille de celui ou celle qui crée le rêve pour le lecteur, pour le téléspectateur?

En ce dimanche après-midi, voici un article intéressant et ô combien véridique sur ce que c'est vraiment qu'être auteur, en France dans ce cas précis mais également partout ailleurs.

À lire. À partager.

À méditer.


Texte de Stéphanie Aten, lien vers la  page et le texte original au bas de l'article.


Écrire à longueur de journée, tranquillement installé chez soi, libre de ses horaires, de son rendement, de ses mouvements. 
Pas de patron démoralisant ni de collègue envahissant.
On travaille pour soi, à son rythme, selon ses envies, et dans la passion...
Auteur : le métier idéal !...
Détrompez-vous...
Être auteur, c'est aussi passer son temps à travailler gratuitement, sans garantie de retour sur investissement. C'est galérer financièrement, et ne bénéficier d'aucune considération, ni d'un point de vue juridique, ni d'un point de vue social.
Un auteur, même lorsqu'il est scénariste, n'a aucun statut. Il n'a pas droit aux allocations chômage, en revanche, il cotise. Auprès des "Agessa", qui le ponctionnent sur toutes les sommes touchées, même minimes. Il n'a pas de "congés payés", ni d'assurance maladie avantageuse, ni de "13ème mois". L'auteur n'est protégé par aucune convention collective, et doit se soumettre à ce qu'on tolèrera de lui donner en cas de contrat. Et c'est, le plus souvent, maigre... très, maigre.
L'auteur est un être isolé, auquel on demande d'être "professionnel", tout en considérant, dès qu'il s'agit de le payer, qu'il pratique en fait un hobby. Un romancier se doit de "savoir écrire", de maîtriser parfaitement sa langue, de connaître la construction dramatique sur le bout des doigts, et de travailler son talent pour produire des ouvrages dignes de ce nom. Un scénariste se doit d'être à l'aise avec le cahier des charges de l'écriture scénaristique, de travailler vite, de savoir s'adapter, "il s'agit d'un métier", répètent avec sévérité les producteurs.
Par contre, quand il s'agit de le payer... de considérer le travail accompli, de lui donner toute sa valeur, non seulement en termes quantitatifs, mais aussi qualitatifs, là, tout à coup... être auteur devient un "hobby".
"Après tout, il fait ça parce que ça lui plaît, ce n'est pas une profession à proprement parler"...
On me demande souvent pourquoi la création (particulièrement audiovisuelle) est si peu dynamique ou de mauvaise qualité en France.
Je pense que la réponse se trouve dans les phrases précédentes.
Il est psychologiquement et nerveusement extrême, de travailler dans des conditions financières catastrophiques, une reconnaissance quasi-inexistante, une précarité perpétuelle, et un taux d'échecs épuisant.
Car être auteur, c'est aussi accepter de beaucoup travailler sur des écrits, tout en sachant pertinemment que les éditeurs ou les producteurs, 95 fois sur 100, vous diront non, même si votre travail est de qualité. Ce n'est "pas le moment", "pas ce qu'on cherche", "pas la tendance", sont des arguments qu'on vous renvoie en plein visage sans ciller, sans ambages, sans aucune considération pour les semaines de travail fourni en amont, visant à répondre aux demandes d'idées nouvelles et de créativité sans cesse renouvelées. 
Quand vous allez voir un architecte pour qu'il vous construise une maison, même si, au final, vous ne tombez pas d'accord sur ses propositions, vous le payez pour le travail fourni.
Lorsqu'un technicien du cinéma travaille sur un tournage, même si le film ne se fait pas pour X raisons, le technicien sera payé.
L'auteur, lui, travaille sans filets, sans garantie, et la plupart du temps, sans être rémunéré.
Être auteur, en France, c'est donc vivre dans le paradoxe.
Notre culture adore la création, l'imagination, les arts. Elle les encense, les vénère, leur reconnaît tous les mérites, et se targue de briller dans le monde entier. Et pourtant, l'auteur n'a pas d'existence tangible. Il n'a pas de factures à payer, pas d'estomac à remplir, et pas de vie à gérer. Il "ne travaille pas", il s'amuse, des heures durant, pour parvenir au résultat final qui vous enthousiasme tant.
Les lecteurs réclament sans cesse de nouveaux livres,
les spectateurs de nouveaux films et programmes télévisés,
toujours et encore, toujours et encore...
Comment pensez-vous que ces œuvres se font pour répondre à vos attentes ?...
Les auteurs travaillent. Beaucoup.
Mais ne sont pas autorisés à vivre de leurs compétences.
Alors oui...
être auteur est un métier difficile.
Mieux vaut être conscient de cet état de fait avant de se lancer à corps perdu dans un métier qu'on fantasme souvent, sans réellement en connaître les tenants et aboutissants.
Être auteur est un sacerdoce, un Everest qu'on gravit en tongs et sans oxygène. Il faut  aimer les défis, et à vrai dire... il ne faut même aimer que cela.

Texte original ici.