jeudi 28 mai 2015

L’Héritière, par Kiera Cass



La Sélection, tome 4


ATTENTION :
Ceci est le tome 4 d’une série. Des spoilers des premiers volumes pourraient donc se retrouver dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur le tome 1 de La Sélection, c’est ici; pour le tome 2, intitulé L’élite, c’est ici; et pour L’Élue, ici!


Quatrième de couverture :
« Une nouvelle Sélection commence.
Vingt ans après la Sélection d’America Singer, et malgré l’abolition des castes, la famille royale d’Illéá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l’heure est venue de lancer une nouvelle Sélection.

À dix-huit ans, la Princesse Eadlyn se sent prête à devenir reine. Elle l’est beaucoup moins à trouver un mari, au point que cette idée ne l’a même jamais effleurée. Quand elle consent finalement à ce que ses parents lui organisent une Sélection, Eadlyn voit son quotidien bouleversé par l’arrivée de ses 35 prétendants et la folie médiatique qui l’accompagne. Mais entre les raisons du cœur et la raison d’État, la Princesse va devoir faire des choix, et, au fil des semaines, se prendre à ce jeu dont dépend l’avenir d’Illéá… »


Mon avis :
Youpi!

Après la déception que m’a causé le tome 3 de La Sélection, voici ce que j’ai envie de m’exclamer suite à ma lecture de ce tome 4. En effet, je termine L’Héritière avec un sentiment de petit coup de cœur…

Tout d’abord, l’héroïne : Eadlyn, fille aînée de Maxon et d’America (vedette des trois premiers tomes), et héritière du trône d’Illéá. Alors qu’un terme a depuis longtemps été mis à la guerre contre les Renégats, le royaume connait un nouveau conflit : des habitants se soulèvent, mécontents de leurs conditions de vie et de travail – l’habituel, quoi. Afin de divertir le peuple et de calmer les ardeurs des rebelles le temps de trouver une solution, Maxon et America décident d’organiser une nouvelle Sélection pour Eadlyn. Les garçons, et surtout le mariage, sont pourtant loin dans la liste de priorités de la princesse, qui acceptera à contrecœur de se prêter au jeu…

J’avoue que mes premières impressions sur Eadlyn n’ont pas été des plus flatteuses. Elle clame haut et fort qu’elle est l’héritière, la femme la plus puissante d’Illéá, qu’elle est une adulte et n’a besoin de personne – et surtout pas d’un mari. Cet aspect de l’héroïne pourrait, au premier abord, la rendre forte et sympathique. Sa force de caractère s’est cependant rapidement révéler comme autre chose : de l’égocentrisme, de l’impolitesse et des caprices de fillette gâtée. L’immaturité du personnage m’a ainsi souvent donné envie de le secouer. À ma grande satisfaction, Eadlyn connaît une belle évolution au fil des pages. Elle se fait, entre autre, remettre à sa place par des personnages qu’elle aime et respecte, comme Ahren, son jumeau. Elle commence ainsi à s’interroger sur son comportement et la côtoyer tout du long de notre lecture en devient plus agréable et intéressant.

En plus d’Eadlyn, L’Héritière présente une foule de personnages attachants et qui ont su capter mon attention au fil de ma lecture : Ahren, que j’ai mentionné plus haut, que j’ai trouvé beaucoup plus mûr que sa sœur; et évidemment plusieurs prétendants de la Sélection : Hale, Ean; mais mes coups de cœur vont sans conteste à l’adorable Henry, au discret Eikko et à Kyle – Kyle b. Je n’en dis pas plus et vous invite à aller les découvrir…

Finalement, j’aimerais faire remarquer que ce tome 4 contient beaucoup plus de rebondissements que les trois premiers tomes – mis ensemble. En effet, si nous pouvons faire quelques prédictions quant au Sélectionné qu’Eadlyn choisira, je ne doute pas que quelques surprises m’attendent… De plus, plusieurs revirements de situation qui n’ont aucun lien avec la Sélection en tant que telle nous attendent, et la fin à laquelle nous avons droit m’a réellement prise par surprise. Il ne me reste donc qu’une chose à faire : attendre impatiemment la sortie du tome 5…


Ma note : 4.5/5



Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!


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lundi 25 mai 2015

L’Élue, par Kiera Cass



La Sélection, tome 3



ATTENTION :
Ceci est le troisième tome d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers des premiers opus dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur La Sélection, c’est ici et pour mon avis sur L'Élite, ici!


Quatrième de couverture :
« Une seule candidate sera couronnée.

Trois cents ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l’oubli. De leurs ruines est née Illeá, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.
La Sélection a bouleversé la vie de trente-cinq jeunes filles. Déchirées entre amitié et rivalité, les quatre candidates encore en lice resteront liées par les épreuves qu’elles ont dû surmonter ensemble. Entre les intrigues amoureuses et celles de la cour, c'’st une lutte de tous les instants pour demeurer fidèles à leurs idéaux.
America n’aurait jamais pensé être si près de la couronne, ni du cœur du Prince Maxon. À quelques jours du terme de la compétition, tandis que l’insurrection fait rage aux portes du Palais, l’heure du choix a sonné. Car il ne doit en rester qu’une… »


Mon avis :
Bon.
Par où commencer?

La Sélection, tome 1, avait été une petite déception car il ne comblait pas toutes mes attentes suite aux infinies louanges qu’on m’en avait faites.
L’Élite, tome 2, avait été une déception plus grande encore car je n’y avais vu qu’une répétition du tome 1, sans surprise, sans rebondissement, sans revirement de situation.
L’Élue, tome 3, malgré le peu d’attentes et d’espoir que j’y avais mis, aura poursuivi la lignée avec une nouvelle déception.

Attendez, ne me lancez pas immédiatement vos pierres – parce que je ne fais que commencer.

Le premier point à m’avoir déçue au fil de ma lecture est le point central de l’histoire : son héroïne. En effet, si j’avais apprécié America dès le début de la série, elle a rapidement perdu de sa superbe. Cette force de caractère, cette indépendance qui me rendait l’adolescente si sympathique s’est diluée. Dans ce tome 3, America m’a paru plus soumise que jamais au roi Clarkson et, surtout, à Maxon. Elle qui, au début de la Sélection, tenait tête au Prince et refusait de piler sur ses principes, s’est transformée en une docile petite princesse prête à s’aplatir pour plaire à un homme.

Excusez-moi si la féministe en moi se révolte face à cette « évolution » du personnage extrêmement dégradante et qui veut que le travail d’une bonne petite femme soit de se soumettre à tous les caprices de son bon petit mari.

Second point à avoir contribué à ma déception : Maxon. Comprenez-moi : j’étais « team Aspen » depuis le tout début, Maxon avait donc beaucoup de chemin à faire avant de m’impressionner. Rien d’impossible en trois tomes, toutefois. Pourtant, le Prince aura failli à la tâche. Malgré toutes les opportunités qui se seront présentées à lui en l’espace d’un millier de pages, cet enfant gâté pourri immature et hypocrite n’aura marqué que très peu de points auprès de moi.

Troisième (et dernier) point décevant : le manque de conclusion à l’histoire. Depuis le tout début de la série, il n’y a aucun suspens, aucune intrigue liée à la Sélection. Tout est particulièrement prévisible. Le seul élément qui est venu ajouter du piquant à ma lecture : les Renégats. Cette branche de l’histoire donnait davantage de texture à l’univers de la Sélection et m’intriguait. Malheureusement pour moi, malgré quelques révélations surprenantes qui promettaient des rebondissements quant à la guerre contre les Renégats… Rien. Autant dire que ces secrets révélés n’étaient que de la poudre aux yeux, puisqu’ils n’ont ni changé ni apporté quoi que ce soit à l’histoire.

Finalement, la facilité avec laquelle les pages se tournent et la légèreté générale de cette lecture seront les éléments qui auront sauvé ma lecture. Je ne partage pas l’avis populaire voulant que cette série soit un « coup de cœur » ou une « révélation ». Je lirai néanmoins les tomes 4 et 5, par principe, et aussi – oserai-je le dire? – dans l’espoir que la nouvelle héroïne et la nouvelle histoire qu’ils mettent en scène soient moins décevantes que les premières.


Ma note : 3/5



Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!


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jeudi 21 mai 2015

En route pour Val-d'Or

Arrivée à Val-d'Or aujourd'hui! Avant de se rendre au Salon et de commencer à travailler, toutefois, on se permet un peu de tourisme ;)





mardi 19 mai 2015

SLAT

Salon du Livre de l'Abitibi-Témiscamingue pour ceux qui ne comprennent toujours pas mon charabia.
En effet, j'ai cette année décidé de rallonger ma saison des Salons du Livre en y ajoutant celui de cette région reculée et sauvage.
Si par hasard quelques uns d'entre vous, chers lecteurs, habitez cette région du Québec, n'hésitez pas à venir me faire un coucou au kiosque d'AdA!
Et sinon, gens de l'Abitibi-Témiscamingue, vous n'avez qu'à bien vous tenir : Polux et moi, on arrive!
Rendez-vous au Centre Air Creebec de Val-d'Or, jeudi 21 mai, vendredi 22 mai, samedi 23 mai et dimanche 24 mai!



samedi 16 mai 2015

Psycho Boys, par Michel J. Lévesque



Psycho Boys, tome 1

Quatrième de couverture :
« En retirant son bracelet de repérage, Abigail était consciente d’avoir mis en alerte le bureau des marshals et celui du FBI. Ils la recherchaient certainement. Chose étrange, elle n’avait encore croisé aucune voiture de police. Et si le signal n’avait pas été déclenché? Qui qu’il en soit, elle était maintenant une fugitive et avait bien l’intention de quitter la ville. »

Ils portent plusieurs noms : vilains, prédateurs, Psycho Boys. Tous sont nés il y a dix-huit ans, peu après l’apparition du Patecal, un nouveau médicament conçu pour réduire le nombre de fausses couches. À l’époque, les gens s’accordaient pour dire que ces bébés ne possédaient pas d’âme. Nous savons aujourd’hui qu’ils n’auraient pas dû naître. »


Mon avis :
Je vais mettre quelque chose au clair dès maintenant : j’avais de grosses attentes pour ce livre. Pour ne pas dire d’énormes. Voyez-vous, je suis une fan de Michel J. Je l’ai découvert grâce à sa merveilleuse série Arielle Queen (dont mes critiques ne sont pas encore sur le blog. Désolée).  Je ne me suis donc pas fait prier bien longtemps pour me jeter sur ce tome 1 de Psycho Boys, qui promettait bien des surprises.

Au début de ma lecture, j’avoue avoir eu un peu de mal à me plonger dans l’histoire. L’univers alternatif me plaisait beaucoup, mais j’ai été quelque peu déroutée par le rythme des chapitres. Au fil de ces derniers, on alterne entre différentes « paires » de personnages. Ils nous sont ainsi introduits et nous voyons l’histoire et l’intrigue se construire autour d’eux. Toutefois, j’ai trouvé que cela ne nous laissait pas le temps de s’attacher à l’un ou l’autre. Et donc, malgré les rebondissements auxquels nous avons droit au cours de ces premiers chapitres, ma lecture a débuté un peu lentement.

Cela s’arrange toutefois rapidement, et après un début difficile, je n’ai plus pu lâcher mon livre! Je l’ai dévoré, suivant avec plaisir les aventures de Sydney, notre héroïne. Bien que sympathique, cette dernière ne m’a cependant pas tout à fait charmée. J’ai trouvé qu’elle manquait parfois de caractère, qu’elle était un peu trop naïve et, surtout, totalement inoffensive. Peut-être cela s’arrangera-t-il dans le tome 2?

Le personnage masculin rattrape toutefois tous les défauts que j’aurais pu trouver à Sydney : Winter est tout simplement… Aaaaah, je l’ai adoré. Le genre de héros torturé qu’on adore toutes. Oh bien sûr, il a un petit côté terrifiant, voire flippant. M’enfin – c’est un Psycho Boy! Et il a immédiatement conquis mon cœur!

En gros, le tome 1 d’une série digne de son auteur, qui réserve son lot de surprises et de péripéties palpitantes!


Ma note : 4/5

mercredi 13 mai 2015

Votre auteure favorite a l'écriture dans la peau



Interviewée par Patrice Cazeault!

Patrice Cazeault, ami et auteur de la série Averia, a eu le plaisir et l'honneur d'interviewer votre auteure favorite.

Dernièrement, j'ai eu le plaisir d'être interviewée par mon ami Patrice Cazeault, également connu pour être l'auteur de la série Averia (mes chroniques ici).

Dans le cadre de cette entrevue privilégiée, je lui ai révélé tout plein de secrets tels que :
-Qu'est-ce qui m'a inspiré Polux?
-Quel est mon plus grand défi : écrire une scène romantique, d'action ou de suspens?
-Est-ce que je travaille déjà sur un nouveau projet? Puis-je vous en parler?

Si vous mourez d'envie de connaître mes réponses à toutes ces questions, rendez-vous sur le blog de Pat Cazeault!

lundi 11 mai 2015

And yet another one


Ça, c'était après ma séance d'écriture d'il y a deux jours.

Et aujourd'hui... bah disons que les choses ne s'améliorent pas pour les personnages de la série Polux. ^.^'


dimanche 10 mai 2015

La dernière danse, par Linda Joy Singleton



Visions, tome 2


ATTENTION :
Ceci est le second tome d'une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers du premier opus dans ma chronique. Pour connaître mon avis concernant Ne meurs pas libellule, c'est ici!


Quatrième de couverture :
« Les morts se réveillent parfois!

Sabine Rose est une adolescente plutôt normale, si on exclut le fait qu’elle soit voyante. Jusqu’à présent, elle a réussi à dissimuler son don de voyance à son petit ami, Josh, et à ses copines. Et elle souhaiterait continuer à le faire.

Lorsque sa grand-mère bien-aimée tombe malade, Sabine ne recule devant rien pour trouver un remède capable de la guérir. Son seul espoir est de retrouver la recette d’une potion familiale consignée dans un vieux livre transmis de mère en fille. Cependant, une mort soudaine entraîne la dispersion de la famille et le précieux livre demeure introuvable.

Ainsi, lorsqu’une âme perdue décide d’apparaître dans les rêves de Sabine, elle n’a pas du tout envie d’aider cet esprit au cœur brisé. Or, Sabine ne semble guere avoir le choix, car ce fantôme est prête à tuer pour obtenir ce qu’il souhaite. »


Mon avis (en quelques mots) :
Et ma relecture se poursuit avec le tome 2 de la série Visions, La dernière danse! J’avais vraiment hâte d’avoir terminé ma lecture du tome 1, moins palpitant, car je savais qu’une fois rendue au tome 2, je ne pourrais plus décrocher – et oh! Comme j’avais raison…

Ce tome 2 reprend exactement là où le tome 1 nous avait laissé, de sorte que l’intrigue est mise en place dès la première page : que sont devenues les fameuses breloques qui auraient le pouvoir de guérir Nona? Quels sont ces mystérieux rêves qui hantent Sabine? Avec le mystère qui est déjà lancé, impossible de décrocher!

En plus de l’action qui ne nous fait pas attendre, le lecteur a droit à une autre belle surprise au cours de ce tome 2 : Dominic, que j’adore, tout simplement. Alors qu’il n’a fait que quelques apparitions lors du tome 1, il est bien présent dans La dernière danse. Nous avons droit à un meilleur aperçu de sa personnalité, ainsi qu’à de nouvelles péripéties dans sa relation avec Sabine…

Finalement, nous changeons d’air et de rythme quand les personnages quittent l’école et se rendent dans une ville mystérieuse, sur les traces d’une des breloques magiques. Entre les révélations au sujet de différents personnages et les apparitions fantomatiques, les héros feront face à plusieurs rebondissements… tout comme le lecteur!

En résumé, même pour une relecture, La dernière danse est tout simplement fascinant et ne me donne que davantage envie de poursuivre ma redécouverte de la série Visions avec le tome 3, Boule de cristal!


Ma note : 5/5

mercredi 6 mai 2015

Bonus - secret de la série #6

Lentement mais sûrement, j'approche de la conclusion du Jour noir. Plus que deux chapitres avant d'apposer le point final... Enfin, si tout se déroule comme prévu, cette fois. Car, si vous êtes des habitués du blog et de ma page Facebook (ici), cette phrase vous semble probablement familière. En effet, voilà deux fois maintenant que j'annonce qu'il ne reste plus que deux chapitres à rédiger au tome 6... Et voilà deux fois que je m'aperçois que tout ce qu'il me reste à dire n'entre pas dans si peu...
Résultat, le nombre estimé de chapitres du Jour noir est passé de 28 à 30.
Jamais deux sans trois, c'est ça?
Eh bien, espérons que cette fois sera la bonne!
En attendant, petit secret pour la route!

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Secret numéro 6 :

Vous savez, ces souvenirs d'enfance où l'ont voit Castor et Polux jouant à cache-cache (L’œil de glace, pages 89, 100 et 196, et Les êtres du chaos, pages 19 à 27), eh bien ils n'existaient pas dans les versions originales.

En effet, j'avais toujours eu l'idée qu'enfants, avant que Félix n'abandonne Polux et le fasse passer pour mort, les frères étaient très proches l'un de l'autre. Je n'avais toutefois jamais approfondi, ne croyant pas m'attarder sur le sujet au fil des livres.

Ce n'est que pendant la rédaction de L’œil de glace que l'illumination m'a frappée :
C'est alors que Castor et Polux jouaient à cache-cache que leur père adoptif a emmené le petit garçon qui allait devenir le Rôdeur. Lorsque Castor ne parvint pas à retrouver son petit frère, il crut que c'était parce que Polux était trop bien caché - et Félix ne lui dit jamais la vérité. À partir de ce jour et pendant plusieurs années, Castor poursuivit ses recherches à travers le village des Fugitifs, croyant qu'il allait finir par dénicher la cachette de Polux et qu'ils pourraient commencer une nouvelle partie de leur jeu favori...

Je ne m'étends pas sur les détails dans la série, mais depuis que cette idée m'est venue, j'ai toujours imaginé Castor avec une sorte de traumatisme d'enfance. C'est pourquoi lors de sa première rencontre avec Nola (Les êtres du chaos, page 36) ainsi que lors de la suivante (même tome, page 42), Castor dit qu'il cherche son petit frère. À partir d'un certain âge, le Fugitif a évidemment compris que son petit frère était mort (bien sûr, c'est ce qu'il croyait), mais dans un recoin de son esprit, il a toujours eu l'espoir fou que Polux était simplement trop bien caché pour être retrouvé...

Pauvre chou, je sais. Je suis cruelle avec mes personnages. Mais ne trouvez-vous pas que toute cette histoire rend Castor vraiment attachant? Moui, on a envie de le prendre dans nos bras et de lui caresser les cheveux en disant que tout va bien aller.

C'est l'effet recherché.

Et c'est pourquoi, même si je me sens coupable à chaque fois, je prendrai toujours un malin plaisir à faire souffrir mes personnages... ;)


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dimanche 3 mai 2015

Bon dimanche!

Mise en situation.
Je possède une version originale du Jour noir, une autre version révisée (parce que l'originale contient 15 000 mots de trop, t'sais).
Aujourd'hui, j'ouvre les deux documents.
Je me dis : « Tiens, je vais mettre à jour la version originale et faire les corrections que j'ai faites dans la version révisée. »
Je fais lesdites corrections.
Je m'aperçois que la version originale et la version révisée n'ont pas le même nombre de mots, ni le même nombre de pages alors qu'elles le DEVRAIENT.
Je me souviens que la dernière fois que ça s'est produit, j'ai passé 2 FREAKING HEURES à comparer les deux documents et à les corriger.
Je comprends que je vais ENCORE passer 2 FREAKING HEURES à les RE-COMPARER et à les RE-CORRIGER.


Bon dimanche à tous et à toutes, lecteurs.

La beauté du mal, par Wendy Higgins



Clair-obscur, tome 1

Quatrième de couverture :
« Embrassez l’interdit.

Imaginez si la vie des adolescents dépendait littéralement des mauvaises influences présentes en chacun d’eux!

Or, pour les fils et les filles d’anges déchus, c’est la réalité.

Anna Whitt, une jeune fille au cœur tendre née dans le sud des États-Unis, possède un sixième sens inné qui lui permet de voir et de ressentir les émotions des gens qu’elle côtoie. Depuis toujours, elle est consciente d’un tiraillement intérieur, de l’attraction inexplicable qu’exerce sur elle le danger. Pourtant, Anna, l’incarnation même de la bonne fille, a toujours réussi à équilibrer ce côté sombre grâce à la partie angélique de son être. C’est seulement à 16 ans, lorsqu’elle fait la connaissance du séduisant Kaidan Rowe, qu’elle découvre ses origines terrifiantes et que sa volonté est mise à l’épreuve. Kaidan est ce genre de garçon contre lequel nos pères nous mettent en garde. Si seulement quelqu’un avait averti Anna!

Forcée d’affronter son destin, Anna embrassera-t-elle son auréole ou ses cornes? »


Mon avis :
Pas besoin de vous dire que j’ai littéralement bondi sur ce livre dès sa sortie en VF. Une couverture sublime, un résumé alléchant, une histoire d’anges déchus… Que désirer de plus? Eh bien, je vais vous le dire : plus. Beaucoup plus. Parce qu’après ma lecture, j’avais du mal à trouver autre chose qu’une jolie couverture à ce roman…

Tout d’abord, l’histoire. Dans la quatrième de couverture, on fait mention des anges déchus et ô comme je raffole de ce thème! J’ai donc apprécié découvrir l’univers créé par Higgins : les anges gardiens, les « Ducs », les démons, les chuchoteurs, les Nephilims… Ajoutez à cela le rôle des Sept Péchés Capitaux, l’auteure a apporté certains éléments à son monde que je n’avais pas vu dans d’autres récits. Des éléments pas toujours nouveaux ou particulièrement originaux, mais néanmoins intéressants.

Toutefois, et c’est ici que je sors la hache de guerre, je n’ai jamais pu me plonger à fond dans cet univers prometteur. Mais pourquoi? me direz-vous. Eh bien, ma réponse me mène au second point de ma critique : les personnages.

Les. Foutus. Personnages.

Il y a, pour commencer, Anna, notre héroïne. Caricaturalement naïve et innocente – et je parle de la fille qui ne ment pas parce que mentir, c’est mal; qui n’écoute jamais aux portes parce qu’écouter aux portes, c’est mal; et qui va à une fête seulement si des adultes responsables sont là pour surveiller. Ces traits de caractère m’ont pourtant rendue Anna mignonne et sympathique – pour les 50 premières pages. Après quoi le manque de profondeur et d’évolution de son personnage m’ont simplement agacée, et ce qui était adorable au début est devenu idiot et ridicule.

Comme si nous n’avions pas déjà assez d’une héroïne stupide, il y a ensuite Kaidan, le protagoniste masculin le plus frustrant de l’histoire de la littérature. Pour ce cher Kaidan Rowe, l’auteure aura apparemment gaspillé tous les points de beauté à sa disposition pour le physique, car j’ai rarement vu une personnalité aussi laide que celle du fils du Duc de la Luxure. Vous avez bien lu : parmi les Sept Péchés Capitaux, Higgins a choisi de faire de son héros masculin le rejeton du SEIGNEUR DES BAISES SANS LENDEMAIN. Alors, d’accord, Kaidan est beau à en mourir, mais l’auteure s’attendait-elle vraiment à ce que je craque pour un mec qui couche avec une fille différente à tous les soirs, et qui appelle cela « son travail »? Et encore! Je ne parle même pas du fait qu’il a carrément avoué à Anna être un simili-violeur! Et comment l’héroïne a-t-elle réagi à cette annonce? De la façon la plus logique qui soit : elle tombe éperdument amoureuse de Kaidan!!!

Ces deux personnages, qui sont malheureusement aussi les principaux, viennent donc ruiner ma lecture. L’histoire comporte pourtant une certaine dose de rebondissements, en plus de son univers relativement différent des autres où il est question d’anges déchus. Dans mon cas, cependant, il me faut avant tout apprécier les personnages pour pouvoir ensuite apprécier le récit.

Finalement, le coup de grâce : à 200 pages de la fin (sur un total de 600 pages), j'ai renoncé à compléter ma lecture. Pour moi, c'est rare – je veux dire extrêmement rare. Je mets un point d'honneur à au moins lire les derniers chapitres en diagonal. Mais ce livre, et tout particulièrement ses personnages, ont été une telle déception et une telle frustration que... J'en ai eu marre. Purement et simplement marre. Je croise maintenant les doigts pour que ma prochaine lecture me fasse oublier le ridicule d'Anna, ainsi que le « travail » – *retient un haut-le-cœur* – de Kaidan...


Ma note : 1/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!