lundi 23 septembre 2013

Excitation

L’excitation me gagne.

Au rythme donné par mes orteils qui pianotent dans le confort de mes chaussettes de coton s’ajoutent celui des ailes des papillons dans mon estomac.

Elles froufroutent, bruissent, murmurent.

Et moi j’écris.

Quelques 500 mots, un petit millier par-ci par-là, un insignifiant 200 parfois.

Je rature mentalement la feuille de papier dans mon esprit, et appuie sur la touche d’effacement bien réelle de mon clavier.

Je fixe le blanc des pixels.

Recommence à taper sur les touches.

Takatac sous mes doigts.

Froufroutements des ailes de papillons dans mon estomac.

Je mets le point final à un chapitre.

Excitation.

Tension.

Nervosité.

Espoir.

Je me permets quelques heures réparatrices dans les bras de Morphée, mes orteils se trémoussant toujours contre un coton plus doux que celui de mes chaussettes.

Les papillons se calment.

Acceptent de me laisser un moment de répit.

Et c’est reparti.

Takatac.

Froufroutements.

Arrête.

Relis. Continue.

Takatac-takatac.

Froufroutements.

Hésite.

Efface.

Recommence.

Takatakatakatakatac.

Les orteils pianotent.

Les doigts tapent.

Takatakatac-tak-ta.

Pause. Recommence.

Takatak-taka-tak-tac. Takatac tac-ta. Tacta-tak.

Fin d’un chapitre.

Pas le dernier ou l’avant-dernier, ni l’autre d’avant, ni l’autre d’avant.

L’autre d’avant.

Peut-être.

Les ailes froufroutent.

Les orteils pianotent en rythme.

Les doigts sont immobiles sur le clavier.

Les yeux, fixés sur l’écran tacheté de pixels noirs.

Excitation. Nervosité.

La fin est proche.

Cocktail d’émotions contradictoires.

Hésitation.

Appréhension.

Joie.



Excitation.




samedi 21 septembre 2013

Résurrection, par Edith Kabuya




Les Maudits, tome 1


ATTENTION :
Je déconseille ce livre aux jeunes lecteurs ainsi qu’aux lecteurs plus sensibles. Bien qu’il s’adresse à un public adolescent, le langage ainsi que certaines scènes qu'il contient s'adressent à un public averti.


Quatrième de couverture :

« Ce que Vince m’a fait, la nuit où il m’a sauvée?
Je ne saurais vous l’expliquer.
Je peux toutefois jurer de deux choses :
Je n’ai pas que frôlé la mort : j’étais morte.
En me ramenant à la vie, Vince a fait de moi une Maudite.
Hantée par le Monde des Morts à jamais. »

Mon avis :
J’étais plutôt emballée lorsque je me suis lancée dans cette lecture. Je ne peux pas dire que j’avais réellement des attentes; Résurrection étant le premier roman de l’auteure, il m’était impossible de me baser sur la qualité d’un précédent récit. De plus, je ne lis pas beaucoup de romans d’horreur, d’histoires de fantômes, ce genre de choses. J’en ai bien déjà lu quelques-uns, oui, mais peut-être pas assez pour savoir tout ce qui se fait dans cette branche de la littérature, ou simplement pour avoir des points de comparaisons valables. N’empêche, la quatrième de couverture était vraiment très alléchante et Pat Cazeault (son blog ici), auteur de l’excellente série Averia (ma chronique du tome 1 ici) m’avait vanté ce premier tome de la série Les Maudits… Alors voici mon avis!

La première chose qui nous frappe à propos de cette lecture est le non-stop d’action; nous n’avons pas un seul moment de répit! À part lors des deux ou trois premiers chapitres, qui nous mettent en situation, tout se déroule à une vitesse folle. Nous allons de suspense en suspense, de révélation en révélation, en passant par les scènes d’action et les scènes romantiques… J’aurais pu lire le livre en entier en une seule fois, mais j’ai dû me forcer à le déposer pour pouvoir fermer l’œil une fois de temps en temps – ce qui ne s’est pas avéré facile avec toutes ces images de fantômes et de golems qui virevoltaient sous mon crâne… Brrrrrr!
Petite mention concernant l’équilibre de tous les thèmes exploités : sans nous ensevelir sous les différents évènements et différentes sensations, l’auteure a au contraire su aborder chacun de ses thèmes (action, suspens, romance, horreur) à tour de rôle. Elle a réussi à créer un palpitant cocktail, plutôt qu’une étrange bouillie où tout se mélange sans la moindre cohérence.

Abordons maintenant la question des personnages – et j’en ai beaucoup à dire! Robin, notre héroïne, m’a rapidement conquise : c’est une jeune fille charmante, aimante, qui a ses rêves et ses préoccupations, comme toutes les filles de son âge. J’ai aimé voir le monde à travers ses yeux, suivre ses péripéties et la voir faire face à toutes les choses étranges qui lui arrivent après que Vince l’ait ramenée à la vie. D’ailleurs, et c’est le cas pour tous les personnages, elle réagit aux fameux évènements avec beaucoup de crédibilité. C’est un petit plus au niveau de notre lecture, car non seulement il nous est plus facile de s’attacher et de s’identifier à elle, mais cela rend aussi le récit plus fluide, on se laisse aisément emporter par l’intrigue car on y croit. Voilà donc pour Robbie, comme elle est surnommée par ses amis et sa famille. Mais nous avons aussi plusieurs personnages secondaires, que je me dois de mentionner, car j’ai eu autant de plaisir à les rencontrer et à les suivre que j’en ai eu dans le cas de Robbie. Commençons avec Thierry, le grand frère surprotecteur et un peu « bosse de bécosse ». Il est tout simplement adorable! Sa façon d’agir avec Robbie, de se soucier d’elle comme s’il était son père et non son frère, m’a fait m’attacher à lui immédiatement. À chacune de ses apparitions, il m’a fait sourire, et c’est à peine si je pouvais réprimer mes « aaawwwwww » tellement je le trouvais mignon. Un autre personnage m’a aussi fait rigoler à plusieurs reprises : Nigel. Je ne veux pas vous en dire trop sur lui car, bon, je vais devoir passer à un autre point pour ma chronique tôt ou tard. Disons simplement qu’il est hilarant, qu’il met une agréable touche d’humour au récit qui est, disons-le, très noir.

Et enfin, le dernier mais non le moindre : Vince. Vous parler de lui m’amène d’ailleurs à cet « autre point ». Vince, le meilleur ami de Thierry et celui qui ressuscite Robin. Le mystère plane autour de lui dès les premières pages du roman. Il est intrigant, charmant, et j’ai aimé en découvrir un peu plus sur lui au cours de ma lecture. Toutefois, j’aurais aimé qu’il se démarque un peu plus des autres protagonistes masculins. Si je l’aime beaucoup – ne vous méprenez surtout pas à ce sujet, je l’adore! –, je ne peux pourtant pas dire qu’il m’a plus marquée que Thierry ou Nigel. Étant le personnage de sexe masculin principal, j’aurais aimé qu’il me laisse une impression inoubliable, même une fois ma lecture terminée. De ce côté, le vainqueur serait plutôt Nigel – mais si, je vous assure! Il est formidable!

Voilà donc une première chose qui fait en sorte que Résurrection n’est pas parfait – et je vous assure qu’il n’en est pas loin. J’ai pourtant un dernier bémol : si la majorité de l’histoire est très fluide et très crédible, j’ai toutefois trouvé que les choses se passaient trop vite entre Vince et Robbie. Ou du moins, tout s’est mis à débouler à partir d’un certain moment et ç’a quelque peu brisé le romantisme de leur histoire. À plusieurs reprises, Vince a conseillé à Robbie de prendre son temps, d’attendre le bon moment, d’être certaine de ses sentiments, de laisser les choses aller à leur rythme… J’aurais aimé que l’auteure suive ce conseil en repoussant certaines des scènes à plus tard, à un prochain tome, peut-être. Cela n’aurait en rien réduit les possibilités de tout ce qui pouvait se passer entre Robbie et Vince, et cela ne m’aurait pas laissé cet arrière-goût à la « va-vite ».

Finalement, j’ai été très surprise par toutes les révélations faites à la fin du roman! Chacune des réponses que j’ai obtenues n’était pas celle que j’avais envisagée. Étrangement – mais heureusement –, j’avais envisagé tous les scénarios possibles, même ceux qui se sont avérés. Mais il s’est passé tellement de choses pendant ma lecture que j’ai eu le temps de les oublier! L’épilogue m’a quant à lui complètement pris de cours et, je dois l’avouer, m’a vraiment frustrée. Il est plutôt sombre et, si j’ai vraiment hâte d’avoir en main le tome 2, Illusions, j’appréhende aussi ce qui s’en vient…


Ma note : 4/5

mercredi 18 septembre 2013

Perfect

De retour avec mes chansons-thèmes! Quel personnage sera à l'honneur aujourd'hui...?

*roulements de tambours*

Polux! Oui, en effet, après Kinnzyo-mon-Tsaye-adoré, voici l'une des nombreuses chansons qui me font penser à mon petit Rôdeur. Il s'agit de la chanson Perfect du groupe Hedley, qui figure dans mes artistes préférés. Beaucoup d'entre vous connaissez sûrement déjà ce titre et savez donc à quel sujet il fait allusion. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, Perfect n'est pas la chanson de couple de Tara et Polux. Je dirais plutôt que cela représente bien les sentiments du Rôdeur par rapport à Tara, ainsi que son point de vue sur tout ce qui est "romance".

Pour les intéressés, vous trouverez les paroles ainsi que leur traduction (en bleu) sous la vidéo.

Et finalement, pour ceux qui auraient manqué ma chronique au sujet de Animal I Have Become, le thème de Kinnzyo, c'est ici!

Sur ce, je vous laisse avec un aperçu de ce qui se trouve dans le cœur de Polux!




Perfect

Falling a thousand feet per second
you still take me by surprise
I just know we can't be over
I can see it in your eyes
Making every kind of silence
takes a lot to realize
Its worse to finish
then to start all over and
never let it lie

And as long as I can feel you holding on
I won't fall
even if you said I was wrong

I'm not perfect
but I keep trying
cause that's what I said
I would do from the start
I'm not alive if I'm lonely
so please don't leave
Was it something I said
or just my personality?

Making every kind of silence
takes a lot to realize
Its worse to finish
then to start all over and
never let it lie

And as long as I can feel you hording on
I won't fall
even if you said I was wrong

I know that I'm not perfect
but I keep trying
cause that's what I said
I would do from the start
I'm not alive if I'm lonely
so please don't leave
Was it something I said
or just my personality?

When you're caught in a lie
and you've got nothig to hide
When you've got nowhere to run
and you've got nothing inside
It tears right through me
you thought that you knew me
You thought that you knew

I'm not perfect
but I keep trying
cause that's what I said
I would do from the start
I'm not alive if I'm lonely
so please don't leave
Was it something I said
or just my personality?

I'm not perfect
but I keep trying
cause that's what I said
I would do from the start
I'm not alive if I'm lonely
so please don't leave
Was it something I said
or just my, just myself?
Just myself?
Myself?
Just myself?

I'm not perfect
but I keep trying



Tombant à 1000 pieds par seconde
Tu me prends encore par surprise
Je sais seulement que nous deux, ce n'est pas fini
Je peux le voir dans tes yeux
Faisant de tous ces silences
Un moment pour réaliser
Que c'est plus dur de tout arrêter
Que de tout recommencer
Et de ne jamais laisser tomber

Et tant que je pourrai sentir que tu t'accroches
Je ne laisserai pas tomber
Même si tu as dit que j'avais tort

Je ne suis pas parfait
Mais je continue d'essayer
Parce que c'est ce que j'ai dit
Que je ferais dès le départ
Je ne suis pas vivant si je suis seul
Alors  s'il te plaît, ne t'en va pas
Était-ce quelque chose que j'ai dit
Ou seulement ma personnalité?

Faisant de tous ces silences
Un moment pour réaliser
Que c'est plus dur de tout arrêter
Que de tout recommencer
Et de ne jamais laisser tomber

Et tant que je pourrai sentir que tu t'accroches
Je ne laisserai pas tomber
Même si tu as dit que j'avais tort

Je ne suis pas parfait
Mais je continue d'essayer
Parce que c'est ce que j'ai dit
Que je ferais dès le départ
Je ne suis pas vivant si je suis seul
Alors  s'il te plaît, ne t'en va pas
Était-ce quelque chose que j'ai dit
Ou seulement ma personnalité?

Lorsque tu es prise dans un mensonge
Et que tu n'as rien à cacher
Lorsque que tu n'as nulle part où aller
Et que tu n'as rien en toi
Ça me tue de l'intérieur
Tu croyais que tu me connaissais
Tu croyais que tu savais

Je ne suis pas parfait
Mais je continue d'essayer
Parce que c'est ce que j'ai dit
Que je ferais dès le départ
Je ne suis pas vivant si je suis seul
Alors s'il te plaît, ne t'en va pas
Était-ce quelque chose que j'ai dit
Ou seulement ma personnalité?

Je ne suis pas parfait
Mais je continue d'essayer
Parce que c'est ce que j'ai dit
Que je ferais dès le départ
Je ne suis pas vivant si je suis seul
Alors s'il te plaît, ne t'en va pas
Était-ce quelque chose que j'ai dit
Ou seulement moi, seulement moi-même?
Seulement moi-même?
Moi-même?
Seulement moi-même?

Je ne suis pas parfait
Mais je continue d'essayer

jeudi 5 septembre 2013

FAQ #3

La foire aux questions!

Je m'aperçois que je vous délaisse depuis quelques temps, chers lecteurs. C'est donc affalée devant mon écran à genoux que j'implore votre pardon. C'est que, bien que je doive satisfaire votre curiosité sur la toile, il me faut aussi concocter de quoi emplir votre panse. C'est pourquoi j'emploie presque tout mon temps libre à cuisiner Polux... À le faire mariner dans une sauce d'ennuis, je veux dire... À pimenter son assaisonnement, alors? Enfin! Permettez-moi de vous offrir cet amuse-gueule pendant que le tome 5 continue de cuire à feu doux...


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FAQ #3 : À quelques reprises, on mentionne le fait que Castor ait lui aussi un frère de meute. Comment ça se fait?


Réponse : Castor a bel et bien un frère de meute. J'en parle pour la première fois dans le deuxième tome, L’œil de glace, mais je fais à peine un survol. Pour ceux qui ont lu au minimum jusqu'au troisième tome, La pierre des mages, vous savez que le frère de meute de Castor est Ténébruss. Et pour mes fans finis lecteurs qui auraient déjà lu Les êtres du chaos, vous savez ce qui a déclenché ce lien spécial entre le loup noir et le frère de Polux.

Cela ne consiste pas vraiment en un spoiler, alors voici le récit à-peu-près-complet de la rencontre entre Castor et Ténébruss (qui ne se retrouvera jamais dans aucun des tomes de la série) :

Cela se passa suite à un combat particulièrement violent entre la tribu des Fugitifs et une tribu du Sud; Castor, gravement blessé et affaibli, fut fait prisonnier par un petit groupe de guerriers du Sud écervelés qui croyaient pouvoir faire de lui leur otage - ou peut-être avaient-ils simplement l'intention de le torturer un peu avant de l'abandonner au milieu de nulle part.

S'orienter dans les terres du Nord est toutefois une tâche ardue, surtout pour les imbéciles qui croient tout savoir. Les guerriers ennemis, qui n'étaient vraiment pas très expérimentés, s'égarèrent donc et se retrouvèrent aux frontières de la Cité des Morts - soit complètement à l'opposé d'où ils voulaient aller.
Les fils du Sud tentèrent bien de soutirer des informations à Castor pour retrouver leur chemin, mais notre cher général étant quelqu'un d'extrêmement orgueilleux et entêté, il n'en tirèrent rien. En quelques jours seulement, tous les guerriers du Sud furent morts de froid, de faim ou abattus par Castor, qui ne s'était jamais laissé faire.
Seulement voilà, Castor n'eut rapidement plus la force nécessaire pour rentrer chez lui. Et, les guerriers de sa tribu ayant cessé les recherches afin de le retrouver, les chances qu'il se sorte vivant de tout ça s'amincissaient à vue d’œil.
Et puis un jour, Castor s'écroula, à bout de force. Peu de temps fut nécessaire pour qu'un lynx des Grandes Montagnes ne remarque la proie facile qu'il était. La bête s'en prit ainsi à Castor, qui serait mort ce jour-là si Ténébruss n'avait pas décidé de lui porter secours.
Encore aujourd'hui, Castor ignore ce qui a poussé le grand loup noir à lui venir en aide. En réalité, il s'en fiche; en lui sauvant la vie, Ténébruss a uni son existence à celle du Fugitif, qui lui sera à jamais redevable. Tous les deux seraient prêts mourir pour l'autre - et le feraient.
C'est ça avoir un frère de meute.

Autres précisions : Wow, c'est que plus ce petit récit avance, plus je deviens poétique et sentimentale... La passion de l'écriture, j'imagine...

Hum? Oh, oui! Les précisions!

Il est vrai que je n'ai pas beaucoup parlé du phénomène du frère ou de la sœur de meute. C'est qu'encore une fois, je n'ai pas trouvé cela vraiment nécessaire. Voyez-vous, Castor et Polux seront les seuls personnages de toute la série à avoir des frères et sœurs de meute. Alors est-ce que j'allais en parler plus que ça? Non.

Je vous expliquerai pourtant ce phénomène ici et maintenant : pour être uni à un frère ou à une sœur de meute, il suffit de vivre un évènement très fort avec lui ou elle.

Dans le cas de Polux, non seulement Anouka et lui ont-ils grandi ensemble, mais rappelez-vous qu'à sa naissance, la louve était très faible et que sans Polux, elle n'aurait pas survécu.
Pour Castor, comme je viens de vous l'expliquer, c'est Ténébruss qui lui a sauvé la vie. D'ailleurs, Castor a depuis l'attaque une énorme cicatrice sur le ventre, qui est en fait la trace laissée par les crocs du lynx lorsqu'il les a plantés dans la chair du Fugitif. Pour les curieux, je fais allusion à cette cicatrice à la page 81 de L'oeil de glace, ainsi qu'à la page 239 des Êtres du chaos.

Finalement, sachez aussi que n'importe qui peut avoir un frère ou une sœur de meute. Simplement, ça s'appellerait peut-être un "frère de clan" ou quelque chose du genre, dans une autre situation. La "meute" est spécifique aux loups, aux coyotes, aux chiens sauvages... Par exemple, quelqu'un pourrait avoir un aigle pour frère. Je ne sais pas comment je dirais ça, par contre. Quelqu'un a une idée?


Retrouvez mes autres chroniques FAQ ici : FAQ #1 & FAQ #2.

À la prochaine, dans ma chronique FAQ #4!