lundi 13 septembre 2021

Trop

Trop, c'est un mot qui me décrit bien. Je suis du genre à être "trop émotive", "trop motivée", "trop intense"... surtout, je suis du genre à en faire trop, ce qui peut mener à "pas assez".

J'ai déjà mentionné être peu active sur le blog car plus active sur ma page FB (ici). Depuis quelques temps, je suis toutefois peu présente sur ma page FB. Ce n'est pas pour vous délaisser, chères lectrices et chers lecteurs, n'ayez crainte. Non, c'est parce que j'ai peu à vous partager au sujet de mes projets d'écriture qui, malheureusement, n'avancent que très peu depuis quelques mois.

Pourquoi? me demanderez-vous.

Parce que j'en ai fait "trop", ce qui a mené à "pas assez". Si vous me suivez depuis un moment, ou si vous connaissez moindrement le fonctionnement du monde littéraire au Québec, vous savez qu'un auteur n'est rarement que ça; il aura un autre, peut-être deux autres boulots pour arriver à joindre les deux bouts. Et, entre deux jours de travail au bureau (ou sur le terrain, dépendant du type de travail), il écrira un chapitre, peut-être deux (peut-être dix), sur le coin de la table. Le tout en essayant de conjuguer vie de travail, de famille et sociale.

Ça en fait beaucoup.

Parfois, ça en fait "trop".

J'en ai fait "trop". Trop de travail. Trop d'énergie. Trop de stress. Ce qui a mené à pas assez de temps. Pas assez de motivation. Pas assez de repos.

C'est pourquoi les projets d'écriture se sont retrouvés sur pause dernièrement. Mais! Ne vous en faites pas: l'écriture reprendra. Je dois simplement apprendre à en faire "moins" pour pouvoir faire "plus" : moins de stress = plus de repos; moins de pression = plus d'énergie; moins de travail = plus de temps libre; moins de "trop" = plus de "juste assez".

Je conclurai ce texte en vous rappelant l'importance de ne pas en faire "trop". Si vous vous reconnaissez dans ce mot, "trop", sachez que c'est ok de faire une pause et d'en faire "moins". N'hésitez pas à chercher du soutien auprès de vos amis, de votre famille, de professionnels de la santé.

Au fil des derniers mois, mon corps m'a envoyé plusieurs signaux pour me faire comprendre que j'en faisais trop, des signaux que j'ai mis longtemps à considérer. J'ose espérer que la crise a été évitée, car j'ai su m'arrêter et admettre que j'avais besoin d'une pause. Il est encore dans mon tempérament d'en faire "trop", je devrai donc rester à l'affût des signaux que pourrait m'envoyer mon corps... Mais je vais faire de mon mieux pour l'écouter et en faire "juste assez".