dimanche 30 mars 2014

S+L+3+R=?

Je vous épargne mon blabla habituel (parce que a-j'ai passé les deux derniers jours à blablater avec des lecteurs passionnés et des auteurs qui le sont tout autant; b-je suis de retour dans mon petit appart depuis quelques heures à peine et que mon cerveau est à off depuis hier soir; c-pour une fois j'ai pensé à amener mon appareil-photo et j'ai donc assez d'images pour vous raconter ma fin de semaine; d-vous avez pas envie de m'entendre anyways; e-toutes ces réponses) et je passe donc tout de suite à ma collection de photo qui a pour thème « Le Salon du Livre de Trois-Rivières, c'est quoi? »



Déjà, c'est une cocarde qui déforme mon nom de famille...


... c'est une table de dédicace placée tout près d'un mur couvert des livres de quelqu'un d'autre (*tousse* Pat Cazeault *tousse*)...


... et c'est un appareil-photo qui me niaise.



Ça commence bien, enh? Ouais.



Mais, le Salon du Livre de Trois-Rivières, c'est aussi...


...manger de la junk en bonne compagnie (c'est à dire Catherine Bourgault, à droite, qui n'apparaît sur aucune autre photo)...


...et Magali Laurent, super sympa et pétillante, avec beaucoup de placote (comme moi). Photo prise avec mon appareil-photo qui a finalement accepté de faire une mise-au-point potable, pendant que Magali était assaillie par les fans en délire...


...sans oublier le Salon VIP, où je me suis accordée une petite pause à la fin de mon épuisante journée de dédicaces. ;)



Ce qui a mis fin à ce merveilleux vendredi. Ok, j'avoue, j'ai triché avec la photo du junkfood. Elle a été prise le samedi. Si, si! Vous pensiez que ça s'arrêtait ici? Mais non...!



Samedi commence avec D., mon amoureux, qui joue à mon chauffeur personnel.
« Je te dis que je suis de bonne humeur! C'est la neige qui m'éblouit! »
Tu fais un copain si dévoué! Merci, je t'aime =^.^=


Et ça se poursuit avec mon ami Pat Cazeault qui, lui, était à côté du bon mur...


...et M. A., qui convertit de pauvres pré-pubères à Monstrum (tu n'as pas honte d'une telle conduite? Pffffff!)


À la fin de ce deuxième jour, il m'est tout de même impossible de ne pas sourire (et impossible pour Pat de prendre une photo où je ne fais pas une drôle de face).


Après tout ça, je peux dire que le Salon du Livre de Trois-Rivières, c'est surtout moi qui, sur le chemin du retour, me perds dans le blanc infini de la tempête de neige et qui songe à quel point j'ai déjà hâte de me forger de nouveaux souvenirs dans un prochain Salon du Livre...



Merci à tous ceux et celles qui ont fait de ce Salon de Trois-Rivières (un 1er essai pour moi) une merveilleuse fin de semaine!

jeudi 27 mars 2014

SL3R

10 points à tous ceux et celles qui ont deviné à quoi font référence ces quatre lettres/chiffres!

Oui, vous l'aurez compris, cela signifie que je suis au Salon du Livre de Trois(3)-Rivières en fin de semaine!

Ça vous dit de venir me voir la face? Et celle de Polux, par le fait-même? Eh bien je ne vous fais pas languir plus longtemps! Voici mes heures de présence au Salon, qui se tiendra au Centre des Congrès de l'Hôtel Delta (1620, rue Notre-Dame-Centre) :

Vendredi 28 mars : 9h à 12h / 18h à 19h
Samedi 29 mars : 10h à 12h / 15h à 17h

Au plaisir de vous voir nombreux!



lundi 24 mars 2014

Arène Un, les chasseurs d’esclaves, par Morgan Rice



La trilogie des survivants, tome 1


ATTENTION :
Je déconseille ce livre aux jeunes lecteurs ainsi qu’aux lecteurs plus sensibles. Bien qu’il s’adresse à un public adolescent, le langage ainsi que certaines scènes qu'il contient pourraient en déranger certains.


Quatrième de couverture :
« New York. 2120. Les Américains ont été décimés ar la Deuxième Guerre civile. Dans un monde post-apocalyptique, les survivants qui habitent les grandes villes font partie de gangs violents qui ratissent les campagnes à la recherche d’esclaves. Leurs victimes devront combattre à mort dans le jeu préféré des chasseurs d’esclaves : l’Arène Un. Ce stade mortel voit les combats fatals les plus sanglants et barbares, et une seule loi prévaut : il n’y a pas de survivant. Jamais.

Au plus profond des monts Catskill, Brooke Moore, âgée de 17 ans, survit tant bien que mal, vivant recluse avec sa jeune sœur, Bree. Elles font attention pour éviter les chasseurs d’esclaves qui parcourent la région. Mais un jour, Brooke relâche sa vigilance et Bree se fait capturer. Les chasseurs d’esclaves la ramènent à la ville, où une mort assurée l’attend.

Fille de marine, élevée pour être une dure à cuire et ne jamais reculer dans un combat, Brooke s’élance alors à leur poursuite en utilisant tous les moyens possibles pour ramener sa sœur saine et sauve. En chemin, elle rencontre un autre survivant, Ben, âgé de 17 ans, dont le frère a aussi été enlevé. Ils s’allieront pour mener à bien leur mission de sauvetage.

Ce thriller d’action se déroule dans un monde post-apocalyptique où l’on suit Ben et Brooke au cœur de New York dans la course la plus folle de leur vie à la poursuite des chasseurs d’esclaves. En cours de route, s’ils survivent, ils auront à faire des choix déchirants et des sacrifices face à des obstacles qu’aucun d’eux n’avait anticipé – y compris des sentiments l’un pour l’autre. Parviendront-ils à sauver son frère ou sa sœur? Reviendront-ils à la maison? Devront-ils se battre eux-mêmes dans l’arène? »


Mon avis :
Contrairement à beaucoup d’autres livres, Arène Un n’a pas dormi bien longtemps dans ma PAL. En effet, j’avais très hâte de me lancer dans cette lecture qui m’apparaissait très prometteuse! J’aime bien l’auteure, Morgan Rice, qui nous a offert la série Souvenirs d’une vampire (tome 1 ici). La trilogie des survivants m’a donc tout de suite attirée, surtout qu’elle se classe parmi les dystopie. Que de promesses et d’attentes à l’horizon, donc…

Déjà, je peux vous dire que je n’ai eu aucun mal à me plonger dans l’histoire : comme à son habitude, Rice commence fort, et les bases de son histoire ont immédiatement été plantées, sa toile de fond esquissée, son ambiance installée. En même temps, les premières péripéties de Brooke, notre héroïne, et de sa sœur Bree s’enchaîne sans trop se presser. J’ai toutefois apprécié cela, car il nous est ainsi plus facile de se familiariser avec l’univers créé par l’auteure, et aussi de nous attacher aux différents personnages. Ainsi, lorsque la véritable action a démarré,  j’ai pu me laisser emporter par ma lecture sans crainte de me sentir perdue ou dépaysagée.

Bien que les premiers chapitres servent à situer le lecteur, il ne faut cependant pas croire que le suspens met du temps à s’installer; au contraire! Avec Arène Un, jamais je n’ai été laissée sur ma faim. Dès qu’elle a découvert que Bree avait été enlevée par les chasseurs d’esclaves, Brooke s’est lancée à leur poursuite et m’a entraînée dans son sillage. L’action ne s’est donc jamais calmée à partir de ce moment, mais je dois tout de même avoué que j’ai fini par trouver la première partie du roman un peu longue. Sans trop vous en dévoiler, si la course poursuite en moto m’a tenu en haleine pendant plusieurs dizaines de pages, j’ai aussi commencé à me demander si elle prendrait fin un jour. Et heureusement, elle l’a fait! Par la suite, entre la rencontre de nouveaux personnages, les rebondissements et les surprises, j’ai eu du mal à refermer mon livre!

Même s’il consiste déjà en un point très fort, le suspens constant n’est pas la seule qualité de cette lecture : je fais ici allusion aux personnages! Tout d’abord, Brooke, à qui je me suis rapidement attachée. Elle est forte, fonceuse et courageuse. La tendresse dont elle fait preuve envers sa petite sœur me l’a rendue sympathique et, à travers ma lecture, j’ai senti son désespoir de retrouver Bree malgré tous les obstacles qui se dressaient sur sa route. J’ai aussi apprécié la crédibilité du personnage : à plusieurs reprises dans le roman, Brooke doit se battre, utiliser un revolver ou un couteau et elle se débrouille très bien. Ayant été élevé par un père soldat, qui aurait bien aimé avoir un fils, cet aspect « guerrier » chez Brooke s’explique. Je n’ai ainsi pas eu de mal à me faire aux capacités particulières de l’héroïne. Finalement, j’ai aussi aimé que tout ne soit pas blanc ou noir, avec Brooke. Si elle peut se montrer dure, on comprend toujours ses raisons, mais surtout, elle ne le fait pas à l’excès. Elle éprouve énormément de compassion, d’inquiétude vis-à-vis des autres. Bree est donc sa seule véritable raison de vivre, mais en même temps, malgré le monde cruel dans lequel elle survit, Brooke n’est pas non plus dénuée de toute humanité.

Brooke et Bree ne sont évidemment pas les seuls personnages que nous croiserons au fil de notre lecture, et si je devais clore ma critique sans avoir mentionné les protagonistes masculins, ce serait un vrai sacrilège! Un petit mot, donc, sur Ben et Logan. Ben, ce garçon que Brooke rencontre pendant sa poursuite des chasseurs d’esclaves. Le petit frère de Ben a été kidnappé, et il se retrouve donc dans la même situation que Brooke. S’il est attachant et mignon, il est toutefois un peu moins fonceur que notre héroïne, mais pas moins courageux. Je l’aimais beaucoup, jusqu’à l’arrivée de Logan – Logan. Oh, là, les choses se corsent. D’habitude, je sais dès le départ à qui va mon vote, mais là… Après avoir passé une grosse partie du roman avec Logan, je dois avouer avoir un petit faible pour ce mystérieux soldat, mais… Ben ne me laisse pas de glace non plus. À vous de faire votre choix, maintenant!

En résumé, j’ai passé un excellent moment avec ce tome 1 de La trilogie des survivants. Du suspens, de l’action et des beaux mecs à souhait! Vous devinerez qu’Arène Deux est déjà sur ma table de chevet et que dès j’aurai un petit deux minutes de temps libre, je m’y plongerai avec beaucoup d’excitation!


Ma note : 4.5/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



samedi 22 mars 2014

The River

J'aimerais vous dire que l'écriture du tome 6 de Polux avance bien, chers lecteurs. Ou du moins qu'elle avance mieux. Je l'aimerais beaucoup. Mais ce serait un demi-mensonge (ou une demi-vérité, au choix). Pourquoi? Parce que mon nouveau projet d'écriture prend la moité de mon temps et de mon inspiration (rires)!

Non, plus sérieusement. En temps normal, Polux 6 serait probablement environ deux fois plus avancé. Mais, en plus de mon nouveau projet (ce n'était pas une blague, j'ai réellement commencé à travailler sur une nouvelle série!), je suis super occupée. Boulot, écriture, réunions avec le comité de l'Association des Auteurs (dont je suis membre), organisation du spectacle annuel de cette même association, tâches ménagères à l'appartement... Mon horaire est plutôt chargé ces derniers temps. Je vous rassure cependant : je n'oublie pas mon petit Rôdeur! Je viens d'ailleurs de terminer la rédaction d'un nouveau chapitre. Je vais sans doute en écrire encore un avant de me laisser emporter par mon engouement pour ma nouvelle série... Enfin, je vais essayer!

En attendant, pour que vous - et Polux - me pardonniez mon infidélité, voici une des chansons-thèmes (oui, il y en a plusieurs) de notre hors-la-loi préféré!

Il s'agit de la chanson The River, du merveilleux groupe Good Charlotte que j'adore et écoute en boucle sur mon MP3, accompagné de Mr. Shadow, chanteur du groupe Avenged Sevenfold, et de son guitariste.

J'ignore pourquoi ce titre exactement. Je crois que c'est simplement une magnifique chanson, que je ne me lasse jamais d'écouter. Elle s'est en quelque sorte imposée à moi comme chanson-thème pour mon Rôdeur, une vraie révélation. Après réflexion, je crois qu'on peut aussi voir dans The River un lien qui relie Polux à Castor. Et, bien que je ne sois pas croyante et que cette chanson fasse tout plein de références à la Bible, j'y vois tout de même beaucoup de justesse dans, disons, une optique beaucoup plus large...

Enfin, à vous de le découvrir!





The River

As I walk through the valley
Of the shadow of L.A.
The footsteps that were next to me
Have gone their separate ways

I've seen enough now to know that beautiful things
Don't always stay that way
I've done enough now to know this beautiful place
Isn't everything they say

I heard that evil comes disguised
Like the city of angels
I'm walking towards the light

Baptized in the river
I've seen a vision of my life and I wanna be delivered
In the city was a sinner
I've done a lot of things wrong but I swear I'm a believer

Like the prodigal son, I was out on my own
Now I'm trying to find my way back home
Baptized in the river
I'm delivered, I'm delivered

You're from a small town
You're gonna grow up fast underneath these lights
Down in Hollywood on the boulevard
The dead come back to life

To the praying Mother and the worried Father
Let your children go
If they come back they'll come home stonger
And if they don't you'll know

They say that evil comes disguised
Like the city of angels
I'm walking towards the light

Baptized in the river
I've seen a vision of my life and I wanna be delivered
In the the city was a sinner
I've done a lot of things wrong but I swear I'm a believer

Like the prodigal son, I was out on my own
Now I'm trying to find my way back home
Baptized in the river
I'm delivered, I'm delivered

Baptized in the river
(On my own!)
Baptized in the river
(On my own!)
I wanna be delivered

On my own!
On my own!

Baptized in the river
(On my own!)
I wanna be delivered
Baptized in the river
(On my own!)
I wanna be delivered

Baptized in the river
(On my own!)
I wanna be delivered
I confess I'm a sinner
I've seen a vision of my life
And I wanna be delivered!



Pendant que je marche dans la vallée
De l'ombre de L.A.
Les traces de pas qui étaient à mes côtés
Ont pris un chemin différent

J'en ai vu assez maintenant pour savoir que les belles choses
Ne le restent pas toujours
J'en ai fait assez maintenant pour savoir que ce bel endroit
N'est pas tout ce qu'ils disent

J'ai entendu que le Mal vient déguisé
Comme la cité des anges
Je marche vers la lumière

Baptisé dans la rivière
J'ai eu une vision de ma vie et je veux être délivré
Dans la ville j'étais un pécheur
J'ai fait beaucoup de mauvaises choses mais je jure que je crois

Comme le fils prodigue, j'étais parti seul
Maintenant j'essaie de retrouver mon chemin vers la maison
Baptisé dans la rivière
Je suis délivré, je suis délivré

Tu viens d'une petite ville
Tu grandira rapidement sous ces lumières
À Hollywood, sur le boulevard
La mort revient à la vie

À la Mère qui prie et au Père inquiet
Laissez vos enfants partir
S'ils reviennent à la maison, ils le feront en étant devenus plus forts
Et s'ils ne le font pas, vous le saurez

J'ai entendu que le Mal vient déguisé
Comme la cité des anges
Je marche vers la lumière

Baptisé dans la rivière
J'ai eu une vision de ma vie et je veux être délivré
Dans la ville j'étais un pécheur
J'ai fait beaucoup de mauvaises choses mais je jure que je crois

Comme le fils prodigue, j'étais parti seul
Maintenant j'essaie de retrouver mon chemin vers la maison
Baptisé dans la rivière
Je suis délivré, je suis délivré

Baptisé dans la rivière
(par moi-même!)
Baptisé dans la rivière
(par moi-même!)
Je veux être délivré

Par moi-même!
Par moi-même!

Baptisé dans la rivière
(par moi-même!)
Je veux être délivré
Baptisé dans la rivière
(par moi-même!)
Je veux être délivré

Baptisé dans la rivière
(par moi-même!)
Je veux être délivré
Je confesse que je suis un pécheur
J'ai eu une vision de ma vie
Et je veux être délivré!

dimanche 16 mars 2014

Vaincre le syndrome de la page blanche




Vous aurez besoin de :
-1 tasse de café NOIR (saveur au choix)
-carrés de chocolat (noir de préférence)
-votre ordinateur
-un petit cahier de notes
-un stylo
-un bon livre
-du calme
-une pincée de démence
-une tasse de thé (infusion au choix)
-des gouttes pour les yeux
-une couverture douillette

Temps de préparation : indéterminé
Nombre de portion : 1. Efficace le temps de 3 à 6 heures.


Préparer le café, instantané ou à la cafetière.
Lorsque prêt, verser dans une tasse noire à rayures blanches et poids noirs dont le diamètre est de 6,2 cm. et laissez refroidir.
Dégustez un premier carré de chocolat, puis accompagnez d'une première gorgée de café. Appréciez la chaleur qui vous envahit.
Avalez maintenant tout le reste de votre café. Cul-sec.
Mélangez jusqu'à obtenir une consistance lisse et homogène.

En mangeant les autres carrés de chocolat, observez fixement le curseur qui clignote au milieu de votre page blanche. Attendez que l'inspiration vienne d'elle-même.
Elle ne vient pas.
Avec votre petit cahier de notes et votre stylo, notez les idées qui surgissent dans votre esprit et qui concernent des scènes futures. Pas celles qui concernent la scène que vous tentez présentement d'écrire. Car justement, vous TENTEZ d'écrire mais n'y arrivez pas. Parce que les idées ne sont jamais là quand on en a besoin. Et parce qu'on a toujours des idées pour plus tard. Mais jamais pour maintenant.
Préchauffez le four à bouillant.

Maintenant que vous en avez marre de voir clignoter votre curseur sur votre page encore et toujours blanche, laissez l'ordinateur de côté.
Baissez le feu et laissez mijoter.

Installez-vous avec un bon livre et détendez-vous. Une heure ou deux. Plus si nécessaire.
Maintenant que vous avez retrouvé votre calme et une couleur légèrement doré, retirez du feu et laissez reposer.

Votre lecture vous a apporté un peu de réconfort et de confiance pour la suite. En prévision du travail qui vous attends et parce que le café a cessé de faire effet depuis longtemps, préparez-vous une tasse de thé que vous boirez goutte à goutte, afin de maintenir la fragile harmonie de votre esprit et de votre corps.

L'ordinateur est maintenant tiède. Recommencez à fixer le curseur sur la page, que vous avez désormais le pouvoir de noircir. Pétrissez les touches pour un nombre d'heures indéterminé.
Vos yeux sont devenus secs. Pensez à utiliser les gouttes pour les hydrater.

Vous êtes maintenant satisfait de votre travail. Mettez le tout au frais pour quelques heures supplémentaires.

Finalement, drapez-vous dans votre couverture favorite. Savourez avec votre livre ou avec un épisode de votre série-télé préférée.


Recette originale : Aude Vidal-Lessard

lundi 10 mars 2014

Céleste, par Cynthia Hand



Céleste, tome 1

Quatrième de couverture :
« Au début, un garçon se tient dans les arbres…

Clara Gardner a récemment appris qu’elle était en partie ange. Le sang d’ange qui coule dans ses veines la rend non seulement plus intelligente, plus forte et plus rapide que les humains (un mot qui ne s’applique plus à elle, se rend-elle compte), mais signifie aussi qu’elle est venue accomplir une mission, ici sur terre. Mais trouver en quoi consiste cette mission n’est pas facile.

Ses visions d’un incendie de forêt ravageur et d’un charmant inconnu la conduisent à une nouvelle école dans une autre ville. Quand elle rencontre Christian, le garçon de ses rêves (au sens propre), tout semble se mettre en place et s’écrouler en même temps, parce qu’un autre garçon, Tucker, séduit le côté moins angélique de Clara.

Alors que Clara tente de faire sa place dans un monde qu’elle ne comprend plus, elle brave des dangers imprévus et doit faire des choix difficiles, entre l’honnêteté et la tromperie, l’amour et le devoir, le bien et le mal. Quand s’allumera enfin le feu de sa vision, Clara sera-t-elle prête à affronter son destin?

Céleste est une histoire émouvante d’une lutte entre le devoir et la passion, où s’entrecroisent l’amour et le destin. »


Mon avis :
Lorsque j’ai su que ce livre sortait en français, je me suis carrément jetée dessus. Il se trouvait déjà dans ma PAL (Pile À Lire) en anglais, alors j’étais bien contente de voir une version française. Si je n’en avais pas beaucoup entendu parler auparavant, j’étais tout de même plutôt emballée par cette lecture. Je suis une méga-fan de la littérature fantastique axée sur les anges et ça faisait un moment que je n’avais rien lu à ce sujet. J’étais donc très curieuse…

… et, en général, n’ai pas été déçue. J’ai trouvé très facile de se plonger dans l’histoire, de se laisser prendre par la quête et la mission de Clara, notre héroïne. Ce n’est toutefois nullement dû au degré d’intrigue ou d’action du roman. En effet, je dois vous prévenir que Céleste ne fait pas partie de ces bouquins au suspense haletant, qui font bondir votre cœur et s’hérisser vos cheveux sur votre nuque. De ce côté, ça en décevra peut-être certains, car cette lecture est plutôt tranquille, même si elle présente son lot de mystères.

Cela n’aura cependant pas été un problème pour moi! Je me suis rapidement laissée prendre au jeu et j’étais à peu près aussi intriguée que Clara par sa mission. Chaque fois qu’elle avait une de ses visions, qui lui donnaient un indice sur ce en quoi consisterait sa mission, sa raison d’être sur Terre – littéralement –, j’espérais résoudre le mystère avec elle.

Toutefois, si cette intrigue qui entoure la raison de sa venue au monde m’a plu et intriguée, elle m’a parfois aussi laissée dubitative. Tout d’abord parce que le début du roman, la situation initiale si l’on veut, m’a paru plutôt précipitée et plus ou moins crédible. Dès que Clara identifie la ville où elle se trouve lorsqu’elle a des visions de sa mission, sa famille et elle déménage – sur-le-champ. Déjà, j’ai trouvé cette décision, qui était celle de la mère de Clara et non la sienne, plutôt intense. Ensuite, à part Jeff, le petit frère, qui boude parce qu’il a été obligé de tout laisser derrière lui – amis, équipes de sport, quotidien, etc. –, je n’ai pas senti le « changement radical » dans la vie de Clara. On précise que l’adolescente a vécu toute sa vie en Californie et qu’elle avait son groupe d’amis, mais lorsqu’elle quitte sa ville natale du jour au lendemain, cela ne semble pas l’affecter pour deux sous. Sérieusement. Clara ne fait pas mention de ce qu’elle ressent par rapport à ce bouleversement, et on n’entend pas du tout parler des fameux amis qu’elle a perdus. Cette mise en situation et/ou évènement déclencheur aurait pu être un peu mieux construit, à mon avis.

Enfin. Passé ce petit doute, la plupart de ma lecture s’est faite facilement et agréablement. Comme je l’ai dit, bien qu’il soit aisé de s’y plonger, Céleste est un roman assez tranquille. L’histoire ne tourne pas autour d’une intrigue haletante ou stressante, au contraire! On est ici en pleine romance, quête de soi, de notre identité et de notre place dans le monde. En fait, je classerais presque – presque – ce roman dans la catégorie chick-lit, ça vous donne une idée.

Et qui dit chick-lit, dit beaux mecs…!!! Et de ce côté, laissez-moi vous dire une chose :

Oh. La. Vache.

Les filles, nous sommes servies! Pour commencer, il y a déjà Jeff, le petit frère de 16 ans. S’il n’est qu’un personnage secondaire et qu’il ne fait pas tant d’apparitions que ça, je me suis tout de même beaucoup attachée à lui. Il est plutôt charmant, bien qu’un peu agaçant – c’est un petit frère, quoi –, mais n’a pas l’air trop mal dans son genre… Enfin!

Mais là où ça devient sérieux, c’est avec Tucker. TUCKER. Oh. Mon. Dieu. Je suis devenue accro l’ai adoré dès sa première apparition et ne voulais qu’une chose : le revoir. Je ne vous gâcherai pas la surprise, mais bon sang! Il est quelque chose.

Malheureusement, ça s’arrête ici pour moi. Si je suis complètement folle de Tucker, je n’ai pas du tout – du tout – aimé Christian. Physiquement, il serait pourtant tout à fait mon genre. Seulement, il est… ennuyant. Telllllllement ennuyant! Ça m’a d’autant plus agacée lorsque Clara s’est entichée de lui. Que dis-je! Elle était obsédée par lui. Mais le pire est que ce n’était pas crédible. Car, si vous jetez un œil à la quatrième de couverture, vous vous souviendrez que Christian est le gars des visions de Clara. D’une manière ou d’une autre, il est donc sa mission. Notre héroïne devient donc complètement folle de Christian, mais cela s’est fait de façon si peu crédible et ô combien prévisible…

Et comme tout bon roman YA qui se respecte, vous voyez venir le triangle amoureux. Dois-je vous dire que, pour ma part, je n’aurai aucune difficulté à prendre partie? Désolée Christian, mais Tucker est tout simplement im-ba-ta-ble.

En résumé, s’il est quelque peu prévisible, Céleste est un livre agréable et qui se lira tout seul pour toutes les fleurs bleues dans mon genre. Je me lance de ce pas dans le tome 2 de la série, intitulé Sanctifiée, où j’espère voir plus de Vraiment-Trop-Sexy-et-Adorable-Tucker et moins de Beau-Comme-Un-Dieu-Mais-Ennuyant-À-Mourir-Christian. Toutefois, par la quatrième de couverture, je sais que mes désirs ne seront pas exaucés – et merde.


Ma note : 4/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!


mercredi 5 mars 2014

Salon de l'Outaouais - À l'année prochaine!

Participer à mon deuxième Salon du Livre de l'Outaouais - check.
Faire tout plein de nouveaux fans de Polux - check.
Rendre impatients les déjà-fans de  Polux qui attendent le tome 5 - check.
Tripper avec mes collègues et amis auteurs - check.

Passer une fin de semaine trop géniale - check.

Eh oui! Vous l'aurez compris, chers lecteurs, la 35e édition du Salon du Livre de l'Outaouais est terminée et, après avoir passé 4 jours de bonheur à parler de mon petit Rôdeur, à déconner jaser avec mes collègues d'AdA et à rencontrer des lecteurs tous plus sympathiques les uns que les autres, je suis de retour dans mon petit chez moi...!

Enfin, je le suis depuis dimanche soir, mais bon. Faut croire que je ne suis pas aussi disciplinée que mon ami Pat (son blog ici) qui a mis en ligne son compte rendu du SLO à la seconde où il a été de retour chez lui... Ça doit être l'âge. Je me fais trop vieille pour veiller devant mon écran passé 9h30... On va dire. ;)

Bon allez!

Photos!!! (piquées, as usual, sur le blog de mon ami Pat mentionné ci-haut, et sur la page Facebook de d'autres amis)


Petit aperçu de mon coin de royaume. La journée commence à peine, je pique une jasette avec mes collègues Nadine (auteure de Kiam Tasgall) et Claude (auteure de La vengeance des Ténébryss) et puis BAM!!! Patrice sort son kodak et nous attaque à coup de flash! Ce que ma face bizarre dit mais que vous ne pouvez pas lire sur la photo : « Pat et son foutu kodak... » Remarquez comme Antoine (auteur de Turondin) se hérisse à l'arrière-plan... « Oh f**k. Après c'est mon tour...»


Et notre paparazzi continue sur sa lancée, avec Max et Nancy (auteur et coauteure de Sentinum, série d'ailleurs très populaire). Mes voisins de tables (l'autre côté de l'allée, pour être précise) sont toujours super sympathiques et très patients avec l'auteur d'Averia. Mais bon. Il en faut bien un ou deux, non?


Mais on ne s'arrêtera pas en si bon chemin. Revoici Nadine, tranquillement installée à sa table de dédicaces, et Kim (auteure d'Anavélia) qui déborde d'enthousiasme à l'idée de se faire tirer le portrait par notre petit Patrice. Ça paraît qu'elle est nouvelle dans la famille, elle...


Vous voyez? Trop d'enthousiasme. Antoine est même sur le point de tous nous sortir de sa bulle vitale à coups de pieds où je pense.


Aaaah, voilà! Il est tout de même capable de sourire! (Wow. Joli placement de produit, ici, vous ne trouvez pas?)


Et en voici une bonne, de raison de sourire! Mon ami Patrick qui est venu faire dédicacer son tome 4! Il est toujours plaisant de te voir, mon cher! J'espère que ta lecture te plaira!


Et pour terminer, me voici avec Fred, un à qui sa lecture a bien plu! Merci de venir me voir comme tu le fais! Je suis chanceuse d'avoir un fan fidèle comme toi!


Voilà qui clos ce compte-rendu du Salon du Livre de l'Outaouais 2014! Ce fut une fin de semaine bien remplie, quelque peu épuisante mais ô combien plaisante! Il est certain qu'on se reverra, mes chers lecteurs et chers collègues (oui, toi aussi, Pat!), l'année prochaine!