lundi 17 décembre 2012

Pour l'éternité, par Francesca Lo Dico



Cabonga, tome 1

Quatrième de couverture :

« Une première année d'études universitaires se termine pour Cassy et ses amis. En vue de célébrer cette fin de session exténuante, ces jeunes Ontariens séjourneront deux semaines dans une pourvoirie, le Black Lake, située en plein coeur du réservoir Cabonga. Arrivés à destination, ils seront charmés par la beauté sauvage de l'endroit, mais la visite d'une étrange maison leur fera découvrir une autre facette des lieux.


Bouleversée par un rêve étrange fait la veille de son départ, Cassy finira par en comprendre le sens profond au moment où elle fera la rencontre d'Oliver. Sombre et mystérieux, il rôde dans ces maisons abandonnées, détenteur du mystère entourant l'origine véritable de ces vieux bâtiments. Cassy tombera sous l'emprise de sa beauté ensorcelante et de son charme irrésistible, mais sera tout aussi bouleversée lorsqu'elle apprendra la vérité sur son passé. L'amour saura-t-il adoucir les aventures éprouvantes et troublantes qu'elle devra traverser? »


Mon avis :
J'avoue être mitigée au sujet de ce livre. Lorsque je suis tombée dessus à la librairie, il m'a tout de suite tentée, avec sa couverture très jolie et très sombre, son résumé très alléchant et son "Pour l'éternité" qui m'invite déjà à rêver, grande fleur bleue que je suis. Toutefois, bien que la série Cabonga semble pleine de potentiel, certaines choses me laissent indécise.

Pour commencer, le roman donne l'impression de partir sur les chapeaux de roue. Je dis bien donne l'impression, car après une page où le mystère nous entoure déjà, où le suspens se fait sentir, l'action retombe. Et elle tombe de haut. En fait, c'est que suite à ce passage, qui se révèle être le premiers des nombreux cauchemars que Cassy fera au cours de l'histoire, il ne se passe plus rien. Mais alors là, rien. Mis à part deux ou trois apparitions du garçon qui hante ces mauvais rêves, il faudra attendre presqu'à la moitié du roman avant de retrouver le frisson ressenti à la première page.

À partir de ce moment, par contre, la lecture devient passionnante! L'arrivée de nouveaux personnages, dont l'intriguant Oliver, d'intrigues qui s'enchaînent, de sombres secrets... Ma lecture s'est faite beaucoup plus facilement et j'avais envie de connaître la suite. Donc, oui il y avait relativement beaucoup de rebondissements dans Cabonga, mais le rythme aurait pu être mieux contrôlé, selon moi : lire la première moitié du livre a pris environ deux fois plus de temps que de lire la seconde partie, ce qui signifie entre autre que lors de la première partie, l'histoire ne me donnait pas envie de lire; lors de la seconde, c'était le contraire. Mais il y a tout de même eu quelques moments un peu lents dans la deuxième moitié. Résultat : c'était un peu comme les montagnes russes - intriguée; pas intriguée; intriguée, pas intriguée...

Ensuite, il y a la plume de l'auteure sur laquelle je n'arrive pas à me décider : Lo Dico a beaucoup de vocabulaire, utilise de très jolis mots pour décrire des choses toutes simples, ce qui rend la lecture agréable... par moments. En réalité, j'avais parfois l'impression d'être dans un cours d'écriture 102. La différence avec le cours d'écriture 101? La voici:


Écriture 101 : une phrase, c'est SUJET-VERBE-COMPLÉMENT

Écriture 102 : une phrase, c'est SUJET-ADJECTIF-VERBE-COMPLÉMENT

J'aime les adjectifs. Je les aime même beaucoup. Mais là, il y en avait partout. Un nom commun sur deux était accompagné d'un adjectif, du genre de ceux qu'on remarque pendant notre lecture; irrésistible, cauchemardesque, incandescent, sublime, inoubliable, effroyable... Ce sont tous de très jolis mots, mais trop de beauté tue la beauté, vous voyez ce que je veux dire?

Finalement, après l'histoire et le style de l'auteure, il y a les personnages - un autre point qui me laisse très partagée. Je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher à aucun des personnages - et il y en a une fooouuule. Je trouvais Cassy, notre héroïne, bien sympathique, mais sans plus. En fait, à certains moments, elle me faisait rire ou sourire - et à d'autres, je l'aurais bien giflée. Son côté naïf, qui m'attendrit dans certains cas, me tombait sur les nerfs. Comme son obstination à dire qu'Oliver est "normal" (je vous laisse découvrir pourquoi il ne l'est pas) sans jamais songer à ce qui fait qu'il n'est pas normal, alors qu'il y a beaucoup, beaucoup trop d'éléments qui le rendent anormal. Le fait qu'elle ne regardait ni ne pensait jamais plus loin que les apparences a enlevé beaucoup de crédibilité et de profondeur à son personnage, ce que je trouve très dommage car, comme tout le reste, Cassy a énormément de potentiel. De plus, je n'ai jamais bien ressenti les émotions de Cassy. Je savais comment elle se sentait, ça, c'était très clair. C'est simplement que les choses étaient toutes dites, et pas vraiment transmises - j'aurais aimé sentir dans l'écriture la peine, la joie, la peur de la jeune femme. Ne me dis pas "elle est triste". Fais-le-moi ressentir.

Après toutes ces critiques, je conclurai néanmoins sur une bonne note : la fin de ce tome 1 m'a beaucoup plu, en répondant à presque toutes mes interrogations, en laissant de nombreuses portes ouvertes pour la suite et en me donnant le happy end que je recherche toujours. Si je suis si ambivalente au sujet de Cabonga, c'est que malgré tous les petits trucs qui m'ont fait tiquer au cours de ma lecture, qui m'ont agacée ou fait soupirer, je garde une bonne impression de ma lecture et je suis intriguée de connaître la suite, Le réveil.


Ma note : 3/5

jeudi 13 décembre 2012

Sœurs de sang



Vampire Academy, tome 1

Quatrième de couverture:
« Seule votre meilleure amie peut vous protéger de vos ennemis...
Saint-Vladimir est un lycée privé hors du commun : à l'abri des regards indiscrets, de jeunes vampires y apprennent la magie.
Rose Hathaway est une dhampir et elle doit assurer la protection de sa meilleure amie Lissa, princesse moroï.
Menacées au sein même de l'Academy, Lissa et Rose ont fugué ensemble, mais ont été ramenées de force derrière les hautes portes de Saint-Vladimir. Entre intrigues machiavéliques, rituels nocturnes inavouables et amours interdites, elles doivent rester sur leurs gardes: les Strigoï, vampires immortels et ennemis jurés des Moroï, pourraient bien faire de Lissa l'une des leurs pour l'éternité. »



Mon avis (en quelques mots):
Vampire Academy est une série qui me tentait beaucoup, et ce avant même qu'elle ne paraisse en français. J'étais donc très excitée à l'idée d'entamer ce livre et mes attentes étaient très élevées. Ai-je été déçue? Loin de là...

Ce tome 1 commence en force : dès les premières lignes, on retrouve le mélange de suspens, d'humour et de fort caractère de Rose, notre héroïne, qui donnera le ton pour le reste du roman. J'ai immédiatement su que cette lecture serait un vrai coup de cœur. En quelques chapitre à peine, j'ai été complètement submergée par l'histoire, au point de ne plus voir le temps passer.

Je me suis très facilement identifiée et attachée à Rose. Elle est forte tout en étant féminine, a la langue bien pendue, avec un de ces caractères...! Mais elle est aussi extrêmement attentionnée, perspicace et, oui, mature - la plupart du temps. Dans les quelques 300 pages du roman, elle évolue énormément, sur tous les plans de sa personnalité, et j'ai adoré découvrir ses réactions, ses pensées face à telle ou telle situation.

Elle n'est toutefois pas le seul personnage à nous charmer : Christian est, pour ma part, mon coup de cœur. Revêche, introverti, avec des répliques à peu près aussi mordantes que celles de Rose. Je l'a-do-re. La relation qui naît entre Lissa et lui m'a aussi beaucoup touchée - contrairement à Rose, qui mettra le nez dans les affaires de sa meilleure amie.

Pour parler d'autre chose que des personnages, je ne peux évidemment pas contourner le style d'écriture de l'auteure, qui a tout autant contribué à me faire apprécier ce livre : Richelle Mead a tout simplement un don! Car, non seulement le rythme de ce livre est-il essoufflant, mais les mots utilisés par l'auteure rendent l'action encore plus vraie, encore plus palpitante. Tout est si bien raconté qu'on peut facilement se mettre à la place de Rose, rire avec elle, pleurer avec elle, se battre à ses côtés. Notre lecture en semble d'autant plus fluide, et en quelques heures à fonctionner à l'adrénaline pure, je m'aperçois que le roman est terminé seulement en tournant la dernière page.

En résumé, Sœurs de sang est un excellent mélange de tous les éléments nécessaires à une lecture de qualité : action, sarcasme, romance, suspens et mystères. Un délicieux cocktail à ne pas manquer!


Ma note: 5/5

Vampire Kisses, par Ellen Schreiber



Vampire Kisses, tome 1

Quatrième de couverture :
« ''Quand je serai grande, je serai un vampire!'' disait Raven quand elle avait 4 ans. Douze ans plus tard, elle pourrait bien y parvenir!

Raven, 16 ans, est une originale, avec son look gothique et son esprit rebelle. Elle vit à Dullsville, la ville de l’ennui. C’est bien simple : il ne s’y passe jamais rien et tout le monde se connaît depuis toujours.

Enfin, c’était vrai avant l’événement du siècle : de nouveaux habitants emménagent au sommet de la colline, dans le manoir étrange et prétendument hanté qu’on croyait abandonné depuis des lustres. Qui sont ces gens? Et surtout, qui est le beau, sombre et insaisissable Alexander Sterling? Si les rumeurs disent vrai, ce sont des vampires.
Raven, qui rêve d’un baiser avec un vampire depuis la maternelle, est prête à risquer sa vie pour découvrir la vérité… »

Mon avis :
Vampire Kisses est une série dont j’attendais la traduction française avec beaucoup d’impatience. Cela promettait une jolie romance à la bit-lit, une héroïne « qui en a dedans », un personnage masculin très charmant et même un peu de suspense… J’ai désenchanté plutôt vite.
Pour commencer, je ne me suis pas attachée à Raven, notre personnage principal. Au début, elle me paraissait sympathique mais plus le roman avançait et plus elle me tombait sur les nerfs. Je crois que ce qui m’a le plus dérangé chez elle est son manque de maturité; elle a 16 ans et c’est encore une adolescente, d’accord, mais la presque totalité de ses agissements/réactions/façons de penser étaient ceux d’une fillette de douze ans…! C’est devenu agaçant très rapidement. De plus, je l’ai trouvé moyennement crédible, entre autre à cause de sa fixation sur les vampires. Elle fait des trucs vraiment stupides (du genre qui pourraient lui valoir des ennuis avec la police…) simplement parce que les habitants racontent (même pas sérieusement) que les Sterling sont des vampires; et elle tombe éperdument amoureuse d’Alexander alors qu’elle l’a seulement entr’aperçu (et il ne faisait même pas assez clair pour qu’elle y voit vraiment).
En fait, j’ai trouvé que la plupart des événements étaient parfaitement illogiques. Sans m’attarder sur des exemples, ce sont les genres de choses où, dans la vraie vie, personne – PERSONNE – n’agirait comme ça, à moins d’avoir le QI d’un mouton (ai-je vraiment besoin de préciser que c’est loin d’être énorme?).
Côté histoire, je dirai simplement qu’il ne se passait pas grand-chose. J’entends par-là que ça tournait en rond. À la dernière page du livre, on a fait un ou deux pas vers l’objectif qu’on retrouvait dans le premier chapitre, car on a passé notre temps à avancer puis reculer, puis avancer puis reculer, et ainsi de suite. Et même si certains passages m’ont fait sourire, c’etait plutôt frustrant.
Ensuite, je n’ai pas trouvé le style d’écriture d’Ellen Schreiber particulièrement agréable à lire. Ce n’était pas mauvais, tout de même loin de là, mais il n’avait rien d’extraordinaire. Une chose qui m’a toutefois vraiment agacée et qui n’est pas la faute de l’auteure mais plutôt du traducteur, est cette façon de dire « produire » pour désigner un tout autre mot. Par exemple « Elle sortit/extirpa/prit/ce-que-vous-voulez un miroir de son sac-à-main » devient « Elle produisit un miroir de son sac-à-main ». Je butais dessus chaque fois et donc la lecture se faisait vraiment moins bien.
Malgré tout, je lirai la suite Cercueil Blues (en partie parce que je l’ai sous la main) qui me paraît plus prometteuse que ce premier tome et parce que j’y retrouverai Alexander, qui n’est peut-être pas aussi envoûtant qu’Alex ou Quatre (Angel et Divergence), mais qui est tout de même plutôt mignon.

Ma note : 2.5/5

mardi 11 décembre 2012

Un extrait!

Eh oui. Ç'a l'air que je me décide à vous mettre un premier extrait des Êtres du chaos. J'avoue que rien que l'idée me donne l'impression d'avoir avalé une centaine de papillons...

Et donc, j'espère que cet avant-goût vous plaira. Qu'il satisfera votre curiosité le temps de quelques lignes. Qu'il vous intriguera assez pour que vous ayez hâte de connaître la suite. J'espère que les plus impatients d'entre vous tiendront encore quelques mois, jusqu'à ce que j'appose le point final à ce tome 4.

Bref... Je ne vous ferai pas languir plus longtemps. Voici un court extrait (eh oui, je ne peux quand même pas tout vous dévoiler tout de suite...) du quatrième opus de la série Polux, Les êtres du chaos!

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Tout était silencieux. Les loups du Nord comme les ours blancs, depuis longtemps endormis, à l’abri dans leur tanière, osaient à peine respirer. Les belettes et les lièvres, pourtant pressés de profiter de la lumière des jours qui ne cessaient de s’écourter, n’avaient toujours pas mis la pointe de leur museau hors de leur terrier. Le vent, qui se déchaînait à la moindre occasion, s’était tu. Le soleil lui-même retenait ses rayons, voulant se faire le plus discret possible. Car quelque chose se tramait. Quelque chose qui aurait même fait frissonner les Grandes Montagnes. Oui… Même les Grandes Montagnes.

-Oh, merci à vous tous! Vous avez fait de l’excellent travail! Si vous saviez comme je suis heureuse…!

La voix stridente d’Annsala résonna aux oreilles de Castor, envoyant des ondes de douleur jusqu’au plus profond de son crâne. Réprimant une grimace, le jeune homme se força à poser – ou à traîner – un pied devant l’autre. Ce simple geste lui demanda tant d’efforts que la ligne d’horizon vacilla devant ses yeux. Si cela n’avait été de ces deux balourds de gardes qui le soutenaient chacun par un bras, il se serait sans doute écroulé, ses mains toujours solidement liées dans son dos, le visage dans la neige. L’air aurait fini par manquer et il serait mort là, au beau milieu de nulle part. D’un autre côté, avec le sang qui battait à ses tempes, sa tête sur le point d’imploser, le goût de la bile qui lui remontait dans la gorge et la sensation qu’on lui sciait les poignets, offrir sa carcasse en casse-croûte à un lynx errant aurait été une délivrance.

-Il est tellement séduisant! reprit la princesse en joignant les mains dans un claquement sec. Au moins cent fois plus que dans mes souvenirs…!

-Et probablement cent fois moins célibataire, aussi…, ne put s’empêcher d’ajouter le Fugitif entre ses dents serrées.

Son commentaire lui valut une claque de la part du Chasseur à sa droite. Le coup, qui l’atteignit à la nuque, fut si violent que sa tête partit en avant et qu’il faillit en perdre l’équilibre. « Moi et ma grande gueule… » marmonna-t-il intérieurement alors que tout son champ de vision s’embrouillait.

-Doucement! s’écria une voix aiguë quelque part devant lui. Vous allez me l’abîmer…

Une ombre apparut alors devant Castor et quelque chose lui effleura la pommette et le menton. Une caresse douce et délicate, mais aussi empreinte d’un sentiment indéchiffrable qui le fit frissonner. Cette sensation désagréable eut pour effets de loger une boule dans la gorge du jeune homme, avant de brusquement redonner toute sa netteté au paysage de glace. Réprimant un sursaut à la dernière seconde, Castor découvrit le visage d’Annsala tout près du sien. Beaucoup trop près.

-Ne t’inquiète pas, chéri, susurra la princesse en faisant de nouveau glisser son doigt sur la peau du Fugitif. Je prendrai bien soin de toi....

(...)
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Voilà! C'est tout pour aujourd'hui! Pour d'autres nouvelles privilégiées concernant Les êtres du chaos, surveillez le blog ou contactez-moi!

lundi 10 décembre 2012

Insulaires, par Christelle Verhoest




Les enfants de l'océan, tome 2


ATTENTION :
Comme il s'agit d'une suite, il pourrait y avoir des spoilers du tome 1 dans cette critique! Pour connaître mon avis sur le premier volume, c'est ici!


Quatrième de couverture :
« Bretagne, XXIe siècle.
Un an et demi a passé depuis qu'Emma a appris qu'elle descendait de Manannan Mac Lir, un dieu marin irlandais. La jeune fille est éprouvée par tout ce qu'elle a vécu. Le dernier affrontement entre les enfants de Manannan et leurs ennemis l'a meurtrie et éloignée de David.
Cependant, elle connaît désormais son don, et l'endroit mythique d'où elle vient : l'île d'Emhain. Lorsque Manannan réclame son aide, elle n'hésite pas. Grâce à son pouvoir très particulier, Emma est la seule capable de se rendre sur l'île d'Eagor, le dieu marin germanique. C'est l'unique endroit où elle trouvera une solution pour son père.
Emma va emmener ses amis au cœur des légendes scandinaves, et rencontrer un adolescent qui s'avère être le jumeau de Nils. Est-il le seul danger de l'île? »

Mon avis :
J'avais eu un énorme coup de cœur pour le tome 1 de cette série, Descendance divine. J'avais donc extrêmement hâte de lire la suite, bien sûr, mais j'avais aussi de grosses attentes. Et donc, même si ce tome 2 s'est avéré très plaisant à lire, j'ai tout de même quelques critiques à faire.

Je commencerai néanmoins par les points forts, histoire de vous donner l'eau à la bouche : j'avais déjà mentionné, dans ma critique du tome 1, le non-stop d'action. Eh bien, dans Insulaires, c'est encore plus vrai. Contrairement à Descendance divine, où l'histoire est beaucoup plus axée sur l'histoire d'amour entre Nils/Emma/David et la découverte d'Emma comme quoi elle n'est pas entièrement humaine, nous nous retrouvons ici plongés dans une vraie mer d'intrigues et d'action - j'entends par-là des combats, des courses poursuites, de l'action au sens propre, pure et dure. En effet, lorsqu'Emma se retrouvera sur l'île d'Eagor, elle rencontrera (et retrouvera) différents personnages qui éprouveront un malin plaisir à la mettre dans des situations plutôt délicates.

Mentionner ces personnages m'amène bien sûr à parler d'un protagoniste qui m'avait profondément marquée dans le tome 1: Nils. Le mystérieux, ténébreux et que-trop-totalement séduisant Nils. Vous pouvez donc vous imaginer à quel point j'ai été bouleversée lorsqu'il s'est fait tué - et encore plus lorsqu'il est revenu à la vie dans le corps de l'enfant de Vera et de Wayland...

Ce qui me mène aux points négatifs de ma lecture : je pensais toujours - toujours - à Nils. Comment Emma et lui pourraient-ils être réunis? Seraient-ils un jour réunis? Pourquoi l'auteure l'aurait-elle ramené à la vie si c'était pour qu'Emma finisse avec David? Vous aurez compris bien sûr que je suis « team Nils. » Bref. J'avoue que toutes ces questions me déconcentraient parfois, surtout pendant les passages avec David. Je n'arrivais pas à apprécier les beaux instants qu'Emma et lui passaient ensemble. C'est un point de vue très subjectif, remarquez, mais pour ma part, l'auteure a manqué son coup de ce côté-là...

Le dernier commentaire que je ferai sur Insulaires est le suivant : tout comme le tome 1, certains des évènement arrivaient parfois trop vite pour moi. Les sentiments d'Emma se développaient à une vitesse hallucinante, si bien qu'il en était parfois difficile de suivre... Aussi, dans le même registre, je ne peux m'empêcher de songer au côté « fille facile » d'Emma, qui était déjà présent lors de ma lecture de Descendance divine, et qui refait son apparition dans ce tome 2. Certains de ses actes m’apparaissaient irréfléchis, ou alors ils arrivaient comme un cheveu sur la soupe, sans rien de logique pour prévenir... Encore une chose sur quoi l'auteure n'a pas réussi à me convaincre...

Finalement, même si ce tome 2 souffre des mêmes défauts que le tome 1, l'action qu'il contient m'a gardée intriguée pour presque toute ma lecture. Surtout qu'il se termine sur un gros cliffhanger, peut-être même plus gros que celui de Descendance divine.


Ma note : 4/5

samedi 8 décembre 2012

Tic Tac

Vous est-il déjà arrivé d'avoir l'impression qu'une date était bien plus loin qu'elle ne l'était en réalité? Qu'un évènement arrive bien plus vite que vous ne le pensiez car votre horloge interne était détraquée?

Eh bien c'est exactement ce qui m'arrive avec Les êtres du chaos. J'ai récemment réalisé que ma date limite que je m'étais donnée pour envoyer mon manuscrit à mon éditeur approchait à grands pas. Et donc, ce qui m’apparaissait  il y a peu de temps comme 5 à 6 mois d'écriture me saute maintenant au visage comme 3 mois et des poussières...

Ce n'est qu'une moyenne de 150 jours qui chute à 100 jours... Pour une moyenne de deux heures d'écriture par jour... Ce qui signifie 100 heures d'écriture de moins qu'initialement prévu... Rien d'alarmant donc...

Résultat :
En une semaine de travail, j'ai presque doublé le nombre de mots des Êtres du chaos.
La meilleure, c'est que je devrai garder ce rythme jusqu'à ma date butoir pour être certaine de rentrer dans les délais que je me suis fixés...

Je m'aime quand même... J'espère que vous aussi, chers lecteurs... Et j'espère que ce tome 4 sera à la hauteur de vos attentes... Je dois avouer que jusqu'à maintenant, ce nouveau roman me plait bien...

Que de patience pour vous, et que de travail pour moi!



mercredi 5 décembre 2012

Annika, par Patrice Cazeault


Averia, tome 2


ATTENTION :
Ceci est le deuxième tome d'une série. Il pourrait dont y avoir des spoilers du premier tome dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur le tome 1 de la série, Seki, c'est ici! Vous pouvez également retrouver l'auteur, Patrice Cazeault, sur son blog, ici!



Quatrième de couverture :
« Annika Aralia est une Tharisienne. Et elle les déteste tous. Les Humains, les Amiraux, le Conseil, les crétins de monarchistes...
Elle vit avec son oncle tyrannique, un dignitaire du régime qui se prend pour un monarque tout-puissant et son cousin qui, pour survivre, n'a rien trouvé de mieux que de s'enfoncer dans la drogue.
Incapable de trouver sa voie dans les rouages de a société tharisienne, Annika emprunte un chemin dangereux. Elle entraîne ses compagnons dans une entreprise folle. Un projet risqué.
Dans les ghettos de l'arrogante capitale tharisienne, sa trajectoire croise celle de Valerio, un Tharisien qui prétend pouvoir l'aider à canaliser son énergie. Quelqu'un qui la force à porter un regard en elle. À affronter la haine qu'elle projette sur tous ceux qu'elle côtoie...
Une introspection qui pourrait bien avoir des répercussions désastreuses. »


Mon avis :
Annika est la suite de Seki, un roman que j'avais bien aimé malgré quelques petits défauts. Pour ceux qui ont déjà lu ma chronique, vous vous rappelez peut-être mon commentaire sur "le manque de romance" dont était victime le tome 1. Eh bien, même s'il y en a un peu plus dans cette suite, j'avoue ne pas avoir été totalement rassasiée. N'empêche, ma lecture s’est avérée des plus plaisante et, contrairement à Seki, des plus haletante.

En effet, ici, l'action ne se fait pas attendre. Dès la première page, Cazeault nous entraîne dans le monde chaotique d'Annika, une jeune femme tout aussi chaotique, selon moi. Très complexe, cela dit. La Tharisienne semble dévorée de l'intérieur par ses vieux démons, ceux de son présent et ceux qu'elle pourrait bien rencontrer dans le futur. J'ai senti dès le début que le maquillage blanc qu'elle arbore n'est rien de moins qu'un masque, au sens propre comme au figuré. Elle se donne des allures de dure à cuir, et je crois bien que cette façade s'adresse autant à elle, sinon plus, qu'aux gens qui l'entourent.

J'avoue que je me suis moins - j'insiste sur le moins, notez l'absence du mot « pas » - attachée à Annika qu'à Seki, ou Myr, qu'on retrouve dans le tome 1. Je ne considère toutefois pas cela comme une mauvaise chose, au contraire. J'irais même jusqu'à dire que ça en rend son personnage des plus crédibles : elle fait tout pour repousser les gens qui tentent de l'approcher, alors n'est-ce pas normal qu'elle repousse aussi les lecteurs? C'est étrange à dire, mais je crois qu'elle nous repousse dans le bon sens car, pour ma part, je n'ai été que plus intriguée de découvrir ce qu'elle tient désespérément à cacher.

Toutefois, de ce côté, je dois dire que l'effet de surprise n'a pas marché sur moi - désolée Pat. Peut-être n'était-ce pas non plus supposé être une grosse révélation, mais la blessure d'Annika, je l'ai vue venir à 500 à l'heure - re-désolée Pat. J'ignore si c'est parce qu'il y avait trop d'indices dès le début du roman, ou peut-être est-ce à cause de sa ressemblance avec le secret de Myr, mais j'aurais aimé quelque chose de plus inattendu, quelque chose qui m'aurait fait arrondir les yeux... Bref, ce sera pour la prochaine fois.

Ensuite, tout comme pour Seki, je tiens à mentionner la plume de l'auteur, qui est absolument exquise pour mes yeux d'écrivaine et d'amoureuse de la langue française. Encore une fois, la lecture est des plus coulante, les transitions se font de façon naturelle, sans qu'on puisse « sentir » la coupure entre les paragraphes. Mais, contrairement au tome 1, le niveau de langue utilisé dans Annika est bien moins élevé. Détrompez-vous, ceci n'est pas un point faible mais un point fort. En effet, on mentionne les ghettos dans la quatrième de couverture, et notre héroïne a un caractère de cochon, n'a peur de personne, déteste recevoir des ordres et joue à la plus fine. Alors oui, les mots utilisés par Patrice Cazeault sont plus crus, plus cinglants, frôlant parfois le vulgaire. Et pourtant, la qualité du vocabulaire n'en est pas moins évidente.

Avant de clore cette chronique, je me dois de parler des rebondissements, de l'action qui est présente tout au long de ce tome 2. J'y ai fait allusion dans mon introduction, eh bien j'y reviens ici : en ouvrant Annika, on se plonge dans une suite d'évènements qui nous tiendrons en haleine jusqu'à la fin, en passant par le meurtre, l'enlèvement, l'arrivée de nouveaux personnages, la fuite, le combat, les révélations de secrets... Un cocktail à vous couper le souffle! Attendez-vous à ne plus pouvoir lâcher votre livre...

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce tome 2 de la série Averia. Malgré un ou deux petits défauts, l'action, le suspens et la qualité de l'écriture m'ont conquise et je suis vraiment très curieuse de connaître la suite, Myr, où je retrouverai un personnage qui m'avait extrêmement émue dans le tome 1.


Ma note : 4.5/5

Seki, par Patrice Cazeault



Averia, tome 1

Quatrième de couverture :
« Seki vit sur Averia, une colonie humaine qui a été conquise il y a 20 ans lors de la guerre avec les Tharisiens. Malgré cela, elle s’accommode bien de l’occupation. N’a-t-elle pas la chance d’étudier à l’université?
Sa sœur, Myr, ne partage pas son point de vue. Pour elle, la présence des Tharisiens sur Averia est une abomination. Le seul moyen de mettre fin aux injustices que subit le peuple humain est de se rebeller contre l’envahisseur.
Mais voilà que Seki, intimement convaincue que la reprise des hostilités serait une erreur, se voit entraîner malgré elle dans un groupe de résistants.
Les choses tournent mal. Une bombe explose.
La spirale de violence s’accélère.
Seki, qui doit assumer un rôle qu’elle n’a pas désiré, arrivera-t-elle à se sortir indemne de l’insurrection qui gronde dans la Colonie d’Averia? »


Mon avis :
J’ai découvert Averia par un quasi hasard, alors que je flânais sur le site d’AdA – je n’avais pas entendu parler de cette série, ni de l’auteur avant ce moment. Eh bien, quelle chance! La lecture de ce premier tome, Seki, s’est avérée très agréable et captivante.

Pour commencer, je parlerai des personnages car il s’agit, selon moi, du gros point fort du roman. Nous avons tout d’abord Seki, jeune femme de 18 ans, étudiante à l’université, qui n’a absolument rien contre les Tharisiens, qui gouverne la colonie. C’est une héroïne avec une forte personnalité, même si elle contrôle – cache – parfaitement ses émotions et je l’ai trouvée très attachante. J’avoue que j’étais parfois agacée par ses réactions et ses opinions car, justement, je ne pensais pas toujours comme elle. Je l’ai pourtant beaucoup appréciée; je me sentais désolée pour ce qui lui arrivait et j’en voulais à ceux qui lui causaient des problèmes.

Ensuite il y a Myr, la petite sœur de 14 ans qui voue une haine féroce aux envahisseurs. Elle est tout le contraire de Seki, à l’exception d’être un personnage qui est tout aussi fort côté caractère. Encore une fois, les choix et les actes de cette fille m’ont parfois fait lever les yeux au ciel, mais tout comme sa sœur, elle m’a plu. En y repensant, je crois pouvoir dire que Myr est le personnage le plus touchant d’Averia. Elle est dure et peut même paraître cruelle par moments, mais le moment où elle s’est enfin révélée, nous dévoilant ses motivations et nous laissant apercevoir les blessures qui la rongent… J’en ai été toute chamboulée…!

Dans tous les cas, j’ai trouvé les personnages, autant Seki que Myr, très crédibles et il est ainsi encore plus facile de s’attacher à elle. Je crois aussi que Patrice Cazeault a réalisé un petit exploit en me faisant aimer ces personnages qui sont pourtant le genre à me tomber sur les nerfs…

Je voudrais maintenant parler du talent évident de l’auteur pour l’écriture; il m’arrive de lire quelque chose et d’être presque découragée par le style de l’écrivain tellement je le trouve faible – impitoyable, je sais –; il m’arrive aussi de ne rien noter de particulier car c’est tout simplement banal; et il m’arrive d’en tomber à la renverse et de vouloir disséquer le cerveau de l’auteur, de le couper en rondelles, et de le manger pour savoir si mon propre style en sera amélioré. Cazeault se classe dans cette dernière catégorie. Toute ma lecture s’est faite de façon fluide et je ne peux m’empêcher de remarquer la qualité de la langue française; je veux surtout parler du merveilleux vocabulaire utilisé dans Averia – je ne cessais de me dire « Pourquoi je n’utilise pas des jolis mots comme ça, moi? À l’avenir, je le ferai. » Bref, un vrai petit délice littéraire.

Malgré tous ces bons points, la fleur bleue que je suis se révolte : il y avait très peu de romance dans ce premier tome et je ne peux qu’espérer que cela viendra par la suite. En effet, même si le sujet a à peine été effleuré, j’ai eu le temps de tomber sous le charme d’un des protagonistes masculins – il m’est toutefois difficile de savoir s’il sera de retour dans un prochain tome ou s’il n’était que de passage… Humpf.

En conclusion, Seki a été une vraie découverte pour moi. Je n’ai pas trop compris la fin, ce qui me laisse avec plein de questions en tête, mais cela ne signifie qu’une chose : mon portefeuille va en baver parce qu’Averia 2Annika, vient de s’ajouter à ma liste d’achat…


Ma note : 4/5

dimanche 25 novembre 2012

Régénération, par Linda Joy Singleton



Régénération, tome 1

Quatrième de couverture:
« Trois scientifiques se lancent dans des expériences extrêmes sur l'ADN. Le résultat? Cinq enfants, cinq clones, chacun créé à partir des gènes d'une personne différente, chacun destiné à être parfait. Mais lorsque le cerveau qui dirige le projet estime que c'est un échec, ses collègues décident de protéger les clones de sa fureur. Et voici que quinze ans plus tard, les clones, désormais des adolescents, doivent s'unir pour déjouer le fou furieux qui tient à tout prix à les exterminer...
Varina est sceptique lorsqu'un garçon étrange nommé Chase, sorti d'on ne sait où, vient lui raconter que sa vie est menacée. Mais quand son oncle est victime d'une agression brutale, Chase est le seul vers qui elle peut se tourner. Elle a beau le trouver indéniablement séduisant, Varina ne croit guère à son histoire d'expériences génétiques bizarres. Il affirme qu'elle est un clone. Il prétend qu'elle est en danger. Il essaie de la convaincre de l'aider à mettre les autres en garde. Varina s'interroge sur ses véritables motifs - et elle commence à se demander si elle ne devrait pas s'interroger sur sa propre identité... »


Mon avis :
Je suis une fan de Lynda Joy Singleton. Je veux dire, une vraie fan. Et donc lorsque je suis tombée sur Régénération, je n'avais pas encore lu la quatrième de couverture que le livre était déjà payé et bien au chaud dans mon sac. Il n'a pas non plus traîné bien longtemps dans ma PAL, même si d'autres livres étaient là bien avant lui. Que voulez-vous...

J'ai commencé ma lecture sans trop d'excitation, car même si j'adore l'auteure, aucun de ses récents écrits n'a surpassé la série Visions, qui est selon moi tout simplement fantastique. Eh bien, il s'est avéré que ce tome d'une nouvelle série ne faisait pas exception à la règle...

Tout d'abord, je dirai qu'il est très facile de se plonger dans l'histoire créée par Lynda J. Singleton. Déjà, les rebondissements ne se font jamais attendre : dès le prologue, l'auteure nous situe dans l'univers, l'histoire, le contexte et le danger ainsi que le mystère se font sentir. J'ai immédiatement été intriguée et j'avais hâte d'en savoir plus sur ce récit, qui tirait davantage sur la science-fiction que sur le fantastique, contrairement aux précédents romans de l'auteure. Cela combiné au petit format et au peu de pages du livre (moins de 300), Régénération a été une lecture agréable et rapide.

Néanmoins, j'ai quelques petits bémols : à certains moments de ma lecture, je ne pouvais m'empêcher de tiquer, de lever les yeux au ciel, de soupirer... ce genre de choses, quoi. Le problème, selon moi, est le suivant: certains des évènements, certaines des réactions ou des émotions manquent de crédibilité. Je pense au fait qu'à part Varina, notre héroïne, tous les clones acceptent en deux minutes qu'ils sont, justement, des clones. Et je n'exagère pas. L'un des personnages réagit même à peu près de la façon suivante en apprenant la vérité : "Vraiment? Génial, j'ai toujours su que j'étais différente!" Personnellement, si on me disait que j'étais la copie conforme d'un autre être humain, j'aurais une toute autre réaction...

Pour finir, je dirai qu'à l'exception de quelques petites faiblesses, j'ai beaucoup aimé ce premier tome de Régénération, même s'il est loin derrière la série Visions dans mon classement. J'ai bien hâte de lire la suite, La quête, que je me suis déjà procurée. Surtout que la fin du premier tome me laisse totalement sur ma faim, avec un gros point d'interrogation. Malheureusement, j'ignore si j'aurai les réponses à mes questions dans le deuxième tome, car le narrateur ne sera pas Varina, mais un des autres clones... C'est malgré tout très prometteur!


Ma note : 3.5/5

jeudi 22 novembre 2012

Salon du livre de Montréal - Bilan

Bien que le Salon du livre de Montréal soit officiellement terminé depuis maintenant deux jours, ce n'est qu'aujourd'hui que je fais mon compte rendu.

Pourquoi?

Eh bien tout simplement parce que j'avais besoin de reprendre des forces après cette fin de semaine des plus hallucinantes... Après tout, à peine arrivée à la Place Bonaventure, où se tenait le Salon, j'ai dû faire face à de nombreux obstacles tels que :

-la masse mouvante des Montréalais (et autres), avides de chair et de sang d'encre et de papier, qui me barrait la route. Cela ne m'a néanmoins pas empêcher de me frayer un chemin jusqu'à mon refuge (mon kiosque) où m'attendaient mes frères et mes soeurs de clan, qui me tendaient déjà la main, posant sur moi un regard à la fois rassurant et compatissant ("T'inquiète, c'est fini. Mais le plus dur reste à venir.");

-l’absence de surface où m’appuyer pour écrire, alors qu'à peine arrivée et pas encore installée pour cause de "on sait pas encore où on va te placer", une fan me demande de lui dédicacer son Polux. Le problème s'est résolu de lui-même lorsqu'un des responsables est venu me voir avec un large sourire : "On a une table pour toi" - mon sauveur!

-la tentation qui me consumait alors que tous ces livres autour de moi susurraient à mon oreille : "Viens à moi... Mon résumé est alléchant... Mon histoire passionnante... Ma couverture ravissante... Et je serai à toi pour une poignée de dollars..."

... J'avoue que je n'ai peut-être pas combattue cette voix dans ma tête autant que je l'aurais pu...

Plus sérieusement, cette expérience au Salon du livre de Montréal qui, rappelons-le, était mon deuxième Salon À VIE, a été absolument génial. Je ne m'étendrai pas, entre autre parce que je l'ai déjà fait pour celui de Sherbrooke, mais je tiens encore une fois à remercier toutes les personnes présentes, celles avec qui j'ai passé mes quelques heures de séance de signature. Je suis très touchée de votre visite, de votre soutient, de vos questions à propos de Polux, bref... Merci beaucoup!

Et un merci très spécial à ma fan numéro 1, qui est venue me trouver avant même que je ne sois installée! Par souci de confidentialité - ??? - je ne dévoilerai pas son nom. Mais juste pour qu'elle sache que je me souviens d'elle :

Merci A.!!!

On se voit au Salon du livre jeunesse de Longueuil, tout le monde!

vendredi 16 novembre 2012

Salon du livre de Montréal - dans 24h!

Dans moins de 24h, je serai au Salon du livre de Montréal.

Comme toujours.

Seulement, cette fois j'y serai en tant qu'auteure.

...
...
...

N'est-ce pas absolument fantastique???!!!

Ne me répondez pas, c'est une question purement rhétorique...

Je suis vraiment très-très excitée, et j'ai hâte de tous vous voir là bas! Mes affiches, mes signets, mes stylos, tout est prêt...!

Je suis prête!!!

Donc, chers parents, amis, collègues, lecteurs assidus de Polux et autres - ??? - voici mes heures de dédicaces (entre-temps, je serai de toute manière en train de flâner parmi les dizaines et les dizaines de piles de livres parsemant le sol et les étagères, à la recherche de quelque chose de nouveau à me mettre sous la dent... Vous pourrez donc m'intercepter et je vous accorderai quelques (ou plusieurs) minutes de mon temps, et ce avec plaisir):

Samedi 17 novembre : 12h à 17h / 18h à 21h
Dimanche 18 novembre : 9h à 12h / 13h à 17h


J'ai bien hâte de tous vous voir!!! (je sais, je l'ai déjà dit) Que ce soit pour faire dédicacer votre exemplaire du tome 1, 2 ou 3 de Polux (ou pourquoi pas les trois?!), pour me poser des questions sur la suite des choses parce que vous êtes trop impatient de lire Les êtres du chaos, ou simplement pour me demander quelle est ma couleur préférée, je vous attends!


C'est un rendez-vous!!!

dimanche 4 novembre 2012

Attirances, par C. C. Hunter


Nés à minuit, tome 1

Quatrième de couverture :
« L’été s’annonce mouvementé pour Kylie. Après un enchaînement de catastrophes, ses parents l’envoient dans un centre spécialisé pour adolescents marginaux. Ou plutôt hors du commun : ici cohabitent sorciers, vampires et autres créatures de la nuit. Tous sont persuadés que Kylie n’est pas là par hasard…
Aidée de ses nouveaux amis, elle tente de découvrir sa vraie nature. Aurait-elle un lien avec le rôdeur fantomatique qui la poursuit sans répit? Sa quête est perturbée par l’arrivée de Derek et de Lucas qui semblent tous deux déterminés à la séduire. Prisonnière de dangereuses attirances, Kylie saura-t-elle trouver sa place dans ce nouveau monde? »


Mon avis :
J’ai découvert cette série avant même sa sortie en français et déjà, elle me faisait de l’œil. Alors lorsque je suis tombée dessus dans ma librairie, j’avais très envie de tenter le coup. Néanmoins, j’ai longuement hésité avant de me procurer ce premier tome. J’entendais de très nombreuses choses sur cette lecture, et toutes n’étaient pas élogieuses…

Toutefois, je me suis laissée emporter dans l’univers de Kylie dès les premières pages. Le style de l’auteure, ni trop complexe ni trop simpliste, se lit tout seul et je me suis rapidement située dans l’histoire. J’ai cerné Kylie en très peu de temps, ce qui m’a entre autre permis de m’identifier, et donc de m’attacher, à elle dès le début. Plus le roman avançait, et plus j’aimais l’héroïne. Elle est très courageuse, a un fort caractère et même si certaines de ses réactions ou émotions se développaient parfois un peu trop rapidement, sa façon de réagir aux différents évènements qui chamboulent sa vie est à peu près toujours crédible.

En effet, si certains passages m’ont paru logiques et fluides, d’autres m’ont légèrement fait tiquer. Rien d’énorme, mais je pense entre autres à ses sentiments très soudains et parfois peu explicables pour quelques personnages. Qu’il s’agisse d’amitié, d’amour, de haine, de tout ce que vous voulez, il arrive que Kylie passe du coq à l’âne vis-à-vis de ce qu’elle ressent pour tel ou tel personnage. Selon le cas, cela peut se passer de façon un peu plus graduelle, mais il reste que cela manquait parfois de naturel.

Justement, parmi les différents personnages qui mettent les émotions de Kylie sans dessus-dessous se retrouvent nos protagonistes masculins…! Ce qui a un bon et un mauvais côté : cela ajoute évidemment du piquant, un peu de mystère et au fil de l’histoire, on découvre en même temps que Kylie lequel de ces séduisants jeunes hommes nous plait le plus. Entre Trey, Derek et Lucas, difficile de choisir! Alors pourquoi – comme à mon habitude – quelques lignes m’ont-elles suffit à prendre partie pour le beau grand ténébreux? Si vous n’avez pas la réponse à cette question, relisez les trois derniers mots de la phrase précédente. Je ne vous révèle toutefois pas de qui je parle, entre nos trois mâles virils, la surprise serait gâchée.

Je vous ai parlé du bon côté de l’histoire entourant nos spécimens de sexe masculin. Maintenant, le côté que j’ai trouvé moins plaisant : comme vous l’avez peut-être remarqué, j’ai parlé de trois garçons… Ce qui signifie non pas un triangle, mais bien un carré amoureux. Pour faire court, même si le sujet et l’ambivalence de Kylie étaient plutôt bien abordés, j’ai trouvé que c’était parfois un peu trop – « Non, mais fais-toi une idée! ».

En résumé, Attirances a été une lecture très agréable, les pages se tournaient d’elle-même et il y avait toujours un petit quelque chose pour que je me dise « Allez, rien qu’un autre chapitre… ». Et donc, malgré quelques petits défauts, j’ai très hâte de lire la suite, intitulée Soupçons.


Ma note : 4/5

lundi 22 octobre 2012

Dark Attirance, par Gena Showalter



La promesse interdite, tome 1

Quatrième de couverture:
« Aden a toujours su qu'il était différent. Mais cette fois, il vient de réveiller tout un monde de créatures hostiles, des créatures désormais prêtes à se venger. La fascinante fille brune qu'il croise en rêve est-elle aussi du côté obscur? Vient-elle le sauver ou bien tient-elle le poignard par lequel il mourra selon la prédiction? Et qui est-elle: Mary Ann, la lycéenne apparemment comme les autres, ou bien Victoria, l'étrange princesse vampire? »


Mon avis :
Dark Attirance figurait sur ma liste à lire depuis déjà un bon moment. Cela m'a toutefois pris du temps à me décider à le lire, et j'avoue que je ne sais plus trop pourquoi. Le résumé qui, bien qu'alléchant, n'était pas exceptionnel? Ou alors c'est parce que je n'ai lu que très peu de livres de la collection Darkiss, et donc j'ai peu de références quant à la qualité de leur publication? Quoi qu'il en soit, j'ai commis une grave erreur: j'aurais dû me jeter sur ce roman dès que mes yeux se sont posés sur lui...

L'action démarre dès la première ligne. Aden, notre personnage principal, se retrouve dans une situation périlleuse et mon attention a tout de suite été captée. À travers cette première péripétie, l'auteure ne néglige pourtant pas de mettre en place le décor et l'ambiance du livre; on apprend déjà qu'Aden n'est pas un adolescent tout à fait comme les autres, pourquoi il est différent et quelle genre de vie il mène. Cela m'a permis de me sentir à l'aise très rapidement dans ma lecture, de ne pas être perdue. Je me suis immédiatement située dans l'univers et n'ai presque jamais perdu pieds.

Presque jamais.

Car en effet, j'ai eu un peu de mal avec le changement du point de vue du "narrateur". Bien que le récit soit raconté à la troisième personne du singulier, il arrive que l'on "voit" à travers les yeux d'Aden, mais aussi à travers ceux de Mary Ann. Et ces changements, du moins dans les premiers chapitres du roman, m'ont quelque peu déstabilisée. C'est difficile à expliquer, mais j'avais l'impression que le "paranormal" était trop présent du point de vue d'Aden et pas assez de celui de Mary Ann. J'avais l'impression que, d'un chapitre à l'autre, l'auteure nous disait "les créatures de l'ombre existent!" puis "oubliez ce que j'ai dit, les créatures de l'ombre n'existent pas!". Ça s'est toutefois replacé assez rapidement et donc ce petit truc agaçant n'était plus qu'un mauvais souvenir.

À part ce petit détail, la plume de Gena Showalter est très agréable. Simple, fluide, facile à lire, naturel. J'entends par-là que les dialogues ou d'autres parties du texte, comme lorsqu'on "entend" les pensées d'un personnage, sont crédibles. Le vocabulaire utilisé change légèrement d'un personnage à l'autre, s'accordant avec son âge, son rang social, etc. Cela donne un côté un peu plus réel, si je puis dire, au récit.

Un dernier point que je dois absolument aborder, car dans ce roman nous ne manquons pas d'exemples, est le suivant: les personnages. En effet, dans Dark Attirance, on alterne le point de vue d'Aden et celui de Mary Ann. Mais en plus de ces deux protagonistes, d'autres personnages ont une grande importance. Je n'en dirai pas trop, pour vous garder quand même quelques surprises. Je dirai simplement que chaque personnage est, à sa façon, très attachant. J'avoue toutefois avoir un gros faible pour Riley... Gena Showalter a donc bien réussi son coup du côté des personnages. C'est vraiment LE point fort de son roman, on aime les différents héros, on s'inquiète pour eux et on ne peut s'empêcher de se dire "juste un dernier chapitre", histoire de savoir s'ils se sortent indemnes de leur dernière mésaventure...

Finalement, malgré une ou deux petites faiblesses, j'ai passé un excellent moment avec Dark Attirance. Je me retiens de courir acheté le tome 2, Les fiancés de l'ombre, parce que ma PAL a encore grossi, récemment. Mais j'ai vraiment très-très hâte de retrouver Riley Aden et ses compagnons.


Ma note : 4/5

mardi 16 octobre 2012

Un grand sourire à la vie

Quelques jours avant le Salon du Livre de l'Estrie (deux, si je me souviens bien), j'ai fait un drôle de rêve.

Je devais me rendre au Salon pour ma séance de dédicaces, mais tout allait mal. Je passais à deux doigts d'être en retard et juste au moment où j'arrivais à destination, c'était la panique générale. L'auteur qui était en séance avant moi terminait à peine son discours (oui, j'avais moi aussi à faire un discours, alors que ce n'était pas du tout le cas dans la réalité) que tous les visiteurs présents se mettaient à courir en tout sens. Les enfants pleuraient et hurlaient, les adultes attrapaient leur(s) progéniture(s) et tentaient vainement d'atteindre les sorties afin d'échapper à je ne sais trop quel mal.

Et donc, j'ai été incapable de faire mon discours et de signer les exemplaires de Polux qui n'attendaient qu'une chose : que je pose la pointe de mon stylo sur leurs pages et que je les marque d'encre bleue.

Étrange...

Néanmoins, le Salon du Livre de l'Estrie est maintenant terminé et j'ai survécu! Je n'ai pas eu à faire de discours (hormis celui qui consistait à vendre ma salade) ni à prendre mes jambes à mon cou à travers une énorme foule en panique...

J'avoue être très soulagée que ce rêve n'ait pas été une vision de mon futur... En effet, ce Salon du Livre, qui était aussi mon premier dans ma vie d'auteure, s'est déroulé de façon... calme? Peut-être pas. Organisée? À peu près. Mais une chose est sûre: c'était absolument gé-ni-al!

Un grand merci à tous les lecteurs qui se sont intéressés à mes ouvrages et ce, qu'ils soient repartis avec un, deux ou trois tomes; avec une ou deux affiches; avec un signet dédicacé; toutes ces réponses ou aucune d'entre elles.

Merci à mes collègues présents, qui ont été très accueillants avec moi. Vos poignées de main, vos sourires, vos "bienvenue dans l'équipe" et vos "tu fais ça comme une pro" m'ont aidée à gérer la nervosité qui fourmillait en moi.

Merci aux auteurs qui ont bien voulu me dédicacer le livre que je leur tendais en souriant, le rouge colorant mes joues.

Merci à toutes les personnes qui étaient présentes au Salon du Livre: sans vous, l'auteure que je suis n'auraient pas pu vivre ces deux jours qui sont parmi les plus palpitants de ma vie.

Ce sont les moments comme ceux-là, comme celui où la jeune fille qui termine de lire le résumé du Prince oublié relève les yeux et me dit, le sourire jusqu'au oreilles "Ç'a l'air vraiment bon!"; comme celui où une autre supplie ses parents du regard pour qu'ils lui achètent Polux; comme celui où j'apprends qu'un fan attend avec impatience la sortie du tome 4, alors que le tome 3 vient tout juste de paraître... Ce sont des moments comme ceux-là qui me font aimer ce que je fais, et qui me poussent à travailler toujours plus fort.

Alors merci à vous tous!!!

Le mot de la fin: on se revoit au Salon de Montréal!!!

samedi 6 octobre 2012

Salon du livre de l'Estrie!

Voilà un moment que je ne vous ai pas fait de compte rendu de tout ce qui se passe dans ma vie d'écrivaine, chers lecteurs.

Pour me faire pardonner, je reviens en force:


Et oui! C'est officiel, je serai en séance de dédicaces au Salon du livre de l'Estrie!!! Le samedi 13 octobre, ainsi que le dimanche 14 octobre vous pourrez, si vous le désirez, venir me rencontrer! Si vous voulez faire signer un exemplaire, vous procurez le tome 3, qui vient tout juste de sortir en magasin, ou si vous avez tout simplement envie de discuter avec moi, je serai là pour ça!

Pour ma part, j'ai vraiment très-très hâte au Salon! Ce sera la première que j'y participe en tant qu'auteure! Bien sûr, comme tout lecteur qui se respecte, je ferai aussi le tour des stands à la recherche de nouveaux livres à me mettre sous la dent. Mais surtout, je croise les doigts pour vous rencontrer, vous qui avez lu Polux et qui avez assez aimé ça pour vouloir me rencontrer...

Alors une gros merci à tout le monde qui me lit, et peut-être nous retrouverons-nous en cette fin de semaine du Salon du Livre de l'Estrie...!!!


jeudi 6 septembre 2012

La tempête, par Clem Martini



Des plumes et des os: chroniques des corneilles, tome 1

Quatrième de couverture :

« "Jamais je n’avais vu la Famille en proie à de tels dangers. Nous avons bien failli y rester jusqu’au dernier."
Chaque printemps, depuis des générations, la famille Kinaar migre vers le nord pour participer à la réunion annuelle des corneilles. Cette année, au cours du voyage, le jeune et téméraire Kyp case accidentellement la mort d’une corneille. À la suite de cette tragédie, un tribunal le condamne à l’exil.
Toutefois, quand une tempête menace la survie de son clan, Kyp décide d’enfreindre les lois. N’écoutant que son courage, il revient à l’Arbre du Rassemblement et tente de sauver les siens. Mais un danger encore plus grand se prépare…
La tempête, le premier tome de la trilogie Des plumes et des os : chroniques des corneilles. Une série captivante où l’on découvre le monde du point de vue aérien des corneilles. »


Mon avis :
C’est une amie qui m’a donné ce livre dont je n’avais absolument jamais entendu parler. Il a passé un certain moment à dormir sur mon étagère mais je me suis finalement lancée dans cette lecture qui s’est avérée captivante et originale.

L’histoire commence relativement lentement, dans le sens où on laisse l’ambiance s’installer, où on prend le temps de situer le lecteur dans l’univers du roman – ce qui a d’ailleurs été très bien fait, je n’ai eu aucun mal à me faire à l’idée que je voyais désormais le monde à travers les yeux du narrateur, une vieille corneille sage et prévoyante. D’un autre côté, les pages se tournent d’elles-mêmes; le décor se met tranquillement en place, on s’habitue aux différents personnages, mais on sent aussi que quelque chose se prépare et qu’on ne pourra bientôt plus lâcher le livre.

Ce qui a définitivement été mon cas. Je me suis laissée emportée par le rythme enlevant du récit, j’ai été charmée par les différents personnages et leur caractère bien particulier. J’ai tout particulièrement aimé Kyp, notre jeune corneille qui est aussi l’un des deux personnages principaux. Il a cette attitude que j’aime tant, un peu supérieure, insouciante, n’écoute jamais ce qu’on lui dit. Bref, il  est absolument charmant.

Un autre point fort de cette lecture est l’humanité dont font preuve les corneilles. En effet, elles ont toute leur propre personnalité et on peut reconnaître plusieurs archétypes humains en elles : le vieux grincheux, le protecteur, le costaud un peu balourd, l’intello… Tout en passant par un éventail de caractères bien moins classiques et tout aussi attachants.

Du côté de l’écriture, j’ai beaucoup aimé le style de Clem Martini. Tout était fluide, la lecture se faisait toute seule et j’avais vraiment l’impression d’être dans la tête d’une corneille. En effet, bien que ces oiseaux soient décrits comme très intelligents et quasi supérieurs aux humais, on sent quand même qu’ils ne comprennent pas tout des agissements de l’Homme. Ils ont d’ailleurs certaines hypothèses au sujet de nos coutumes et activités qui m’ont bien fait rire.

Je n’ai qu’une réserve pour ce tome 1 : bien que le rythme était plaisant et tout, j’ai trouvé que l’élément déclencheur mettait du temps à arriver. L’élément déclencheur, ainsi que le sujet de ce tome, l’Évènement avec un grand E : la tempête. Et donc, j’étais impatiente d’arriver à ce passage qui me fait me dire « rien qu’une dernière page ». Il a bien fini par arriver, mais il s’est fait attendre, et pas qu’un peu…!

En résumé, ce premier tome de la trilogie Des plumes et des os : chroniques des corneilles a été, je crois pouvoir le dire, un vrai coup de cœur! Malgré mon petit coup d’impatience pour un peu plus d’action, j’ai adoré les différents personnages et l’originalité du récit. Je lirai sans aucun doute la suite, intitulée La peste.


Ma note : 4.5/5