mardi 31 mars 2015

Gros week-end à Trois-Rivières

De retour de ce gros week-end au Salon du Livre de Trois-Rivières. Un grand merci à tous ceux et celles qui sont venus me rendre visite, et salutations aux collègues avec qui j'ai partagé le kiosque des Éditions AdA. J'espère que le retour à la vie normale n'est pas trop dure! ;)

Sur ce, quelques photos souvenirs!

Une fan bien heureuse de se procurer les tomes 2, 3 et 4 de Polux! Je l'ai revue le lendemain, et elle avait déjà terminé de lire L’œil de glace. Merci ma chère, j'espère que La pierre des mages et Les êtres du chaos te plairont tout autant!


Samedi après-midi, alors que j'avais l'après-midi off, D et moi avons pris la route, histoire de parcourir encore plus de kilométrages en une fin de semaine, t'sais...


D, qui prend toujours beaucoup de plaisir à conduire.
D. : Tu vas encore me prendre en photo en train de conduire, ou quoi?
Moi : Bah non, voyons! Qu'est-ce que tu voudrais que je fasse d'une photo de toi en train de conduire? Que je la mette sur mon blog avec toutes les autres pour que mes fans voient à quoi tu ressembles? Pfffffff...


Bon, évidemment, on n'a pas fait 250 km aller-retour juste pour le plaisir. Enfin si, un peu. Un Salon du Livre, c'est fait pour acheter des livres. Toutefois, faut croire qu'il n'y avait pas assez de choix pour moi à Trois-Rivières, car je suis allée à Montréal pour m'acheter des mangas! ;)



Suite à quoi D. et moi sommes revenus à Trois-Rivières pour le reste du Salon du Livre. J'y ai retrouvée, entre autres, Sonia Alain, auteure des Gardiens des portes.


Puis, après réflexion, car je n'avais évidemment pas assez de 12 nouveaux mangas dans ma valise, je me suis procurée ces deux ouvrages : l'un pour lire, l'autre pour manger - enfin, pas le manger lui, mais pour faire à manger... Vous avez compris.


D., qui n'est pour sa part pas un accro aux mangas en rabais, a fini par opter pour ceci; ai-je besoin de préciser que nous n'avons pas tout à fait les mêmes goûts littéraires?


Et pour finir cette fin de semaine épique, nous sommes retournés, tels les héros des romans que nous avons achetés, chez nous à la lumière du soleil couchant...


La suite de l'aventure lors du Salon du Livre de Québec! ;)

mercredi 25 mars 2015

48h chrono

Je vous rappelle que dans 48h chrono, je serai en séance de dédicace au Salon du Livre de Trois-Rivières, qui se tiendra au Centre des Congrès de l'Hôtel Delta. Ne vous gênez pas pour venir me rendre visite, et emmenez votre famille et vos amis! Il y aura des livres et des auteurs pour tous les goûts!

Vendredi 27 mars : 13h à 17h / 18h à 21h
Samedi 28 mars : 11h30 à 13h / 18h30 à 21h
Dimanche 29 mars : 11h30 à 13h30 / 15h30 à 17h

samedi 21 mars 2015

Aujourd'hui : corrections!

Aujourd'hui, séance intense de correction pour Le jour noir. À quoi ça ressemble un roman en pleine réécriture et correction?


Ouais. À peu près à ça. ;)

vendredi 20 mars 2015

Une lutte constante

Vous vous doutez sûrement, chers lecteurs et chères lectrices, qu'écrire un roman (ou plusieurs) n'est pas toujours facile. L'inspiration et la motivation prennent parfois des vacances (de durée indéterminée) sans se donner la peine de vous prévenir. Dans de telles situations, un auteur se doit pourtant de se mettre un pied aux fesses et d'écrire malgré tout.
Eh bien, j'ai un scoop pour vous! Un auteur trouve parfois plus facile de s'écraser avec un bon livre et d'attendre le retour d'Inspiration et de Motivation plutôt que se mettre un pied aux fesses. C'est plus facile et, disons-le, bien plus agréable.
Toutefois, comme un livre, bah, ça ne s'écrit pas tout seul, j'ai décidé de me créer une petite note à moi-même pour toutes ces fois où je me retrouve à flâner sur mon Facebook plutôt qu'à écrire :


Alors, qu'est-ce que vous en dites? Oui, je suis d'accord.
I should be writing.

mardi 17 mars 2015

SL3R 2015

Non, ceci n'est pas un code secret vous révélant l'emplacement de toutes mes notes au sujet de Polux et de mes romans futurs, mais tout simplement l'annonce que je serai présente au Salon du Livre de Trois-Rivières! Ce sera une deuxième édition pour moi, et j'avais bien aimé mon expérience l'an dernier. Alors j'ai très hâte de vous y revoir ainsi que de rencontrer de nouveaux lecteurs! Venez me rendre visite et surtout, n'oubliez pas de traîner toute la famille et vos amis, je ne mords pas! ;)

Vendredi 27 mars : 13h à 17h / 18h à 21h
Samedi 28 mars : 11h30 à 13h / 18h30 à 21h
Dimanche 29 mars : 11h30 à 13h30 / 15h30 à 17h

À la semaine prochaine!

jeudi 12 mars 2015

Animan, par Claire Ygell



Cromlech, tome 1


ATTENTION :
Certaines scènes présentes dans ce livre pourraient troubler les lecteurs les plus sensibles.


Quatrième de couverture :
« ‘‘Nous aperçûmes le cromlech aux pierres majestueuses baignées de clarté lunaire.
J’hésitais à avancer plus loin. Et s’il m’arrivait malheur? Brendan était sur ses gardes aussi et me regardait au travers de ses grands yeux de cerf. Je sentais son esprit dans le mien. Nous fîmes le tour du cromlech ensemble, avant de décider d’y pénétrer. J’y entrai la première, hésitante. Brendan me suivit. Nous reprîmes instantanément notre forme humaine, comme si nous avions traversé une frontière invisible.’’

Loin de la ville, dans un pays de nature sauvage, Eva découvre le troublant secret de ses origines. »


Mon avis :
Comme cela m’arrive souvent – trop souvent? –, je me suis procuré ce livre sur un coup de tête. Je ne connaissais pas du tout l’auteure et avais vu des avis très positifs sur le net… comme d’autres très négatifs.

Je n’avais donc pas la moindre idée de ce à quoi je devais m’attendre, mais même en m’étant préparée à tout, j’ai eu droit à plusieurs surprises avec cette lecture.

Tout d’abord, la plume d’Ygell. Lors des premières pages, j’ai été prise de doutes : tout se passe très vite, on ne s’attarde pas sur la mise en situation, de sorte qu’en un seul chapitre, Eva, notre héroïne, a annoncé à son père qu’elle allait étudier dans une autre ville, a fait ses bagages, a pris le train et pouf! la voilà chez son grand-père, qui l’hébergera le temps de ses études. Au fil de l’histoire, cependant, le rythme se fait moins précipité et plus fluide. Le style d’écriture de l’auteure reste toutefois très particulier, presque poétique. Les lecteurs les moins aventureux risqueraient peut-être même de s’y perdre, mais pour moi, ce fut un vrai coup de cœur!

Il y a ensuite l’histoire en elle-même, qui recèle également beaucoup d’originalité, de renouveau. Elle présente les péripéties d’Eva qui, venant s’installer dans la maison où a grandi sa mère qu’elle n’a jamais connue, découvre les secrets de ses origines et de son destin. Elle apprendra ainsi qu’elle est l’Élaphe blanc, être mythique mi-humain, mi-cerf, et que de grandes responsabilités pèsent sur ses épaules.

J’ai adoré l’univers construit par Ygell. La mythologie de son monde, les origines des Élaphes, leur culture… Après toutes ces histoires de métamorphes qui se suivent et se ressemblent, l’idée de mettre en vedette le « cerf-garou », si vous voulez, m’a paru rafraîchissante, divertissante et tellement intéressante, et j’ai pris grand plaisir à découvrir toutes les subtilités de ce monde aux côtés d’Eva.

Puis enfin les personnages. Eva m’a tout de suite été très sympathique, bien que sa naïveté et son faible caractère m’ont parfois fait lever les yeux au ciel. Plusieurs protagonistes la pousseront néanmoins à prendre en assurance et à s’affirmer davantage : Caribert, qui tient le rôle du bouffon; Andrick, le sage; Nogrent, son grand-père; sans oublier Fred, qui m’a personnellement fait vivre une véritable tornade d’émotions, et Brendan, pour qui j’ai totalement craqué… Eva évoluera beaucoup tout au long du récit, et j’ai beaucoup aimé assisté à sa transformation – dans tous les sens du terme, comme vous pourrez le découvrir en faisant la lecture de ce tome 1.

Finalement, à travers le tourbillon d’émotions, mais aussi de magie et de légendes, ce premier tome de Cromlech présente aussi un message poignant quant à la planète, aux animaux, à l’Homme et au lien qui nous unit tous les uns aux autres. L’auteure ne met pas de gant blanc, et ses textes comme les images qu’elle évoque dans son roman nous choquent, nous frappent, nous secouent. Chose certaine, cette lecture ne nous laisse pas indifférents, et il me tarde de connaître la suite!


Ma note : 4.5/5

dimanche 8 mars 2015

Extrait des 96%

Vous l'aurez compris, après une longue pause d'écriture due au Salon du Livre de l'Outaouais et à un énorme manque de volonté de ma part (honte à moi!), j'en suis maintenant à 96% de rédigé pour Le jour noir. Ce qui vous mérite, vous l'aurez également déduit par le titre très peu original de cet article, un nouvel extrait!!!

« (...) la cavité dans laquelle le tunnel avait débouché était si vaste que ses dimensions se comptaient en dizaines de mètres. Si la voûte était assez basse pour que Polux arrive à l'effleurer du bout des doigts, le sol, lui, se déroulait à plus de trente mètres plus bas, au pied de l'étroit promontoire rocheux sur lequel il se tenait. Là n'était pourtant pas le plus hallucinant : chaque centimètre carré des murs, du plafond et du sol était recouvert de cristaux. Les pierres effilées jaillissaient de la roche en de longues pointes, minces comme une aiguille ou massive comme un tronc d'arbre. Elles poussaient en sorte de bouquet, leur extrémité pointant vers différentes directions et en les observant, Polux leur trouva des airs de fleurs cristallines, aussi étranges ces fleurs auraient-elles été. Ce n'est cependant pas ces pierres là qui firent s'écarquiller les yeux du Rôdeur, mais bien celle qu'il distinguait vaguement en jetant un œil par-dessus le rebord de la corniche : les contours flous des plus longs de ses piquants se dessinaient quelques mètres plus bas, mais le reste se perdait dans une étincelante lumière blanche (...) »


Ouf. Je crois que notre Rôdeur s'est encore fourré dans d'énormes ennuis. Qu'en pensez-vous?

samedi 7 mars 2015

You should be writing



Quoi? Si je me reconnais là-dedans?
Pffffffffffff!
Non.
Non, je te jure!
...

...

jeudi 5 mars 2015

Léviathan, par Scott Westerfeld



Léviathan, tome 1
Illustré par Keith Thompson

Quatrième de couverture :
« ‘‘-Chargez le canon! Rugit maître Klopp.
Alek se retrouva projeté dans le siège du commandant tandis que la machine s’ébranlait. Il s’efforça de boucler ses sangles, mais une pensée terrible l’occupait tout entier et lui engourdissait les doigts.
S’ils essayent de me tuer… c’est que tout est vrai.
Le comte Volger s’accroupit près de lui, criant pour couvrir le vacarme des moteurs et des coups de canons.
-Voyez le bon côté des choses, Alek. Si on vous tire dessus, c’est bien que vous représentez une menace pour le trône!’’ »

Mon avis :
J’avais plutôt hâte de découvrir cette série, car je suis une grande fan de Westerfeld – Uglies, Midnighters… Et avec un roman Steampunk, rien de moins! J’avais donc des attentes plus ou moins élevées pour ce tome 1 de Léviathan – trop élevées? Difficile à dire…

L’auteur ne nous fait pas attendre avant d’entrer dans le vif de l’action; dès les premières pages, nous nous retrouvons aux côtés d’Alek, adolescent de 15 ans, emmené quasiment contre son gré loin du palais où il a grandi, et qui apprend que sa vie vient de changer et qu’elle ne sera plus jamais la même et, surtout, plus jamais aussi simple.

J’ai tout de suite aimé Alek, jeune homme qui rêve de marcher dans les traces de son père et, surtout, qui craint de ne pas être à la hauteur. Il m’a tout de suite été sympathique et j’ai compris ses craintes, compati à ses malheurs; je me suis reconnue en lui, malgré la différence de sexe.

Ce qui n’aura toutefois pas été le cas du personnage féminin, à ma grande surprise. Deryn, que nous suivons le temps de deux chapitres sur quatre (deux Alek, deux Deryn), m’a au premier abord semblé sympa, comme Alek. Elle s’est tout de suite imposée comme le personnage de caractère; fougueuse, intrépide, impulsive même, parfois. Cela m’a plu, jusqu’à ce que sa fougue se transforme en une attitude parfois impolie, souvent hautaine. J’ai tout de même pris du plaisir à suivre ses péripéties, car haletantes et intrigantes, mais je n’ai pu m’empêcher de grincer des dents lorsqu’elle critiquait les manières d’Alex (élevé en tant que prince, et donc personne importante, rappelons-le) alors qu’à mon avis, c’était elle et personne d’autre qui se comportait en enfant gâté.

Nous avons donc deux personnages bien différents, qui évoluent dans deux univers bien différents. Alek est ce qu’on appelle un Clanker : il est entouré de machines depuis son enfance. Machines qui servent, majoritairement, aux déplacements et à faire la guerre. Des tanks, de différentes formes et grosseurs, sur pattes plutôt que sur chenilles, si vous voulez. Deryn, elle, est une Darwiniste : les Darwinistes ont appris à utiliser les « fils de vies », comme ils appellent, d’espèces animales afin d’en créer de nouvelles. Mais attention, pas un vulgaire croisement entre un tigre et un lion; plutôt un croisement qui aurait pour résultat une baleine capable de voler tel un dirigeable, avec des humains se baladant à l’intérieur d’elle – vous avez bien lu; à l’intérieur d’elle.

Au début, j’ai vraiment pris plaisir à découvrir ces deux univers, ces deux maximes de vie. Cela a apporté une touche historique, si je puis dire, à ma lecture, et j’ai aimé qu’on me situe ainsi dans le monde qu’avait créé l’auteur pour sa série. C’est toutefois rapidement devenu agaçant, voir irritant. Non pas car ce n’était plus aussi intéressant ou pertinent; seulement, j’ai commencé à en avoir vraiment assez d’entendre Alek et Deryn – *tousse* surtout Deryn *tousse* – critiquer l’autre et dire « vos machines sont stupides » ou « nos créations sont bien meilleures que les vôtres ». Vraiment, cette partie de « qui est-ce qui pisse le plus loin », très peu pour moi…

Finalement, je dirai que j’ai passé un bon moment, mais pas un inoubliable moment, avec Léviathan. Je me suis attachée à Alek, moins à Deryn; plusieurs points forts, tel la complexité de l’univers ou la constante intrigue, à cette lecture, mais des points faibles aussi. J’ai toutefois eu droit à plusieurs surprises et c’est une des raisons qui me donnent envie de poursuivre la lecture de cette série avec le tome deux, Béhémoth.


Ma note : 3.5/5

lundi 2 mars 2015

De retour, crevée... mais heureuse!

Petite (si on veut) fin de semaine au SLO!

Ma voisine de Salon, Claude, auteure de La vengeance des Ténébryss. Heureusement qu'elle est de bonne compagnie, parce que quatre jours de Salon avec un horaire de 9h à 21h, ç'aurait été long!


Deux autres collègues avec qui il est toujours agréable de passer du temps : Alain (à droite), auteur d'Alexandre et Gaïa; et Kim, auteure d'Anavélia, qui a aperçu mes talons hauts (ceux-là :)


Danielle, prolifique auteure des 5 derniers dragons, de Sortilèges, salsa et compagnie, du Monde selon Skyz et de L'âme d'une détective.


Benjamin, auteur de La théorie des géants et D'art et de sang; et Sonia, auteure des Gardiens des portes, qui ont posé pour moi.


Yvan, auteur des Yeux jaunes, que j'ai surpris en grande conversation...


Et pour finir, un selfie de votre auteure préférée (légèrement) épuisée après sa dernière journée de dédicaces!

Rendez-vous au prochain Salon du Livre : Trois-Rivières!