mardi 29 janvier 2013

Sentence 13, par Shannon Delany



Sentence 13, tome 1

Quatrième de couverture :
« Toute la vie de Jessie Gillmansen a changé lorsque sa mère est morte. Maintenant, même Junction, sa ville natale, est en train de changer. Des évènements sombres et mystérieux se produisent. Tout ce que Jessie désire est d’éviter d’autres changements. Mais alors qu’elle fait visiter Junction High à un séduisant nouveau garçon, elle est sur le point de découvrir un tout nouveau type de changement. Pietr Rusakova est bien plus qu’un beau jeune homme à l’accent fascinant; c’est un garçon avec un secret dangereux. Et sa seule existence amènera sans contredit de grands problèmes à la petite ville de Jessie. Il semble que la seule chose que Jessie ne peut éviter soit le changement. »


Mon avis :
Je dirai tout d’abord que j’avais très-très hâte de lire ce livre. Il se trouvait déjà dans ma PAL-anglophone, alors quand j’ai su qu’une version française allait être publiée, je ne me suis pas fait prier pour courir me le procurer! Vous comprenez donc que j’avais de très grosses attentes pour ce tome 1…
Je me dois donc de vous mettre en garde : NE LISEZ PAS LES REMERCIEMENTS QUI SE TROUVENT AU TOUT DÉBUT DU LIVRE!!! J’ai fait cette gaffe et ma lecture en a été quasi gâchée. Pourquoi? Eh bien tout simplement parce que le secret de l’intrigue s’y trouve! Oui!!! Alors si vous décidez d’enlever tout suspens à votre lecture en commençant par les remerciements, c’est votre choix. Mais si vous êtes comme moi et que vous préférez qu’il y ait un minimum d’intrigue, même s’il n’y a pas grande surprise à la fin de toute façon, sautez immédiatement au prologue!!!

Maintenant que ç’a été mis au clair, laissez-moi enchaîner avec ce qui est réellement en lien avec l’histoire :
J’ai trouvé le début particulièrement long. Bien sûr, il s’agit de présenter les personnages, de situer le lecteur dans l’univers et tout le tralala, mais ç’aurait pu être fait de façon plus concise. Ç’aurait en quelque sorte apporté une touche d’action au roman, car bien qu’il y ait une certaine ambiance de mystère et d’intrigue, Sentence 13 manque cruellement d’action – la vraie, celle qui nous fait tourner les pages à 1000 à l’heure.

Les choses finissent toutefois par s’accélérer avec l’arrivée de Pietr, un personnage à qui je me suis beaucoup attachée, soit dit en passant. Pietr est LA touche de suspens, de mystère qui rend la lecture agréable. Car, bien que Jessie me soit plutôt sympathique, il lui manque un petit quelque chose. Quant à Pietr, il est tout simplement rafraîchissant, amusant, intriguant et que trop séduisant. N’empêche, et ce sera le gros point faible de cette lecture, tout le concernant – ou concernant l’histoire en général – est beaucoup trop prévisible. L’intrigue du roman en entier concerne Pietr et, désolée, mais même si je n’avais pas lu ces fichus remerciements, j’avais tout compris et résolu après trois chapitres.

Voilà pour ce qui concerne Pietr. En ce qui a trait aux autres personnages du roman, je parlerai en général : Jessie m’a plu, en général; elle était plutôt attachante, en général; c’est une jeune fille forte et perspicace, en général. En général, oui. Sauf pour ce qui est de Derek – Derek. Eh merde! Je sais qu’une des caractéristiques de la littérature Young Adult est la présence d’un triangle amoureux, mais bon sang! L’auteure n’aurait pas pu choisir quelque chose de plus crédible? Parce si Pietr est à faire fondre n’importe quelle fille, Derek est un vrai – un vrai, d’accord? – connard!!! Et encore, c’est le terme le plus décent que j’ai trouvé à mettre dans cette chronique. Alors oui, Jessie est attachante et intelligente. Sauf que je n’ai pas du tout adhéré à son amourette pour Derek. D’accord, ses sentiments pour lui étaient crédibles, mais ils étaient aussi légèrement pathétiques.

Cela dit, je tiens à mentionner que j’ai a-do-ré Max, le frère de Pietr. Il est absolument hilarant, et je croise les doigts pour qu’il soit plus présent dans le second tome.

Finalement, malgré le fait qu’elle fut pleine de frustration, ma lecture a été agréable. Le style de l’auteur est plutôt fluide et assez simple – parfois même simpliste; j’aurais aimé quelque chose d’un peu plus étoffé, de plus recherché. Le texte était toutefois plein d’humour et de sarcasme, ce que j’ai beaucoup apprécié. Et, si l’histoire était généralement très prévisible, j’avoue que je n’avais pas vu venir la toute fin. Cela me laisse donc bien intriguée pour la suite et, surtout, cela me fait espérer une suite mieux travaillée, plus complexe, que ce tome 1.

Ma note : 3.5/5

vendredi 25 janvier 2013

Bosse d'écriture

Vous savez, cette petite bosse qui se forme parfois sur votre doigt, à l'endroit où vous appuyez votre crayon pour écrire? Ça s'appelle une bosse d'écriture. C'est un phénomène qui se produit lorsque vous écrivez beaucoup-beaucoup à la main et que votre peau durcie légèrement, tout simplement pour éviter l'irritation, les cloches d'eau, ce genre de choses très désagréables.

Eh bien, ma bosse d'écriture est en train de disparaître. Et sachez bien qu'à la grosseur qu'elle avait il n'y a encore pas si longtemps, j'étais persuadée que j'emmènerais cette bosse dans la tombe.

J'avoue qu'en voyant cela, la nostalgie m'envahit.

Voyez-vous, j'ai toujours écrit à l'ancienne, si je puis dire. La première version de la série de Cat Lafleur a entièrement été écrite à la main, ainsi que le premier jet des tomes 1 à 5 de Polux. Vous ne le réalisez peut-être pas, et je ne le réalise pas complètement non plus, d'une certaine manière, mais cela représente plusieurs centaines d'heures de travail. Je m'avancerai même à dire qu'on parle de millier d'heures, ici.

En fait, à bien y penser, j'ai passé plus de temps - largement plus de temps - à écrire à la mitaine qu'à l'ordinateur. Et, même si j'aime bien les cliquetis des touches de mon clavier et les tacataks de la barre d'espacement et de la touche de retour de ligne, la vue du trait noir qu'une mine arrondie laisse sur le papier me manque.

Et donc, je vais recommencer à écrire à la main. Je prendrai des notes, je garderai toujours mon carnet sur moi afin d'y écrire les idées qui me passeront par la tête, qu'elles concernent Polux, Cat Lafleur, ou d'autres histoires dont je ne vous ai pas encore parlées.

En attendant, je continuerai à travailler sur la suite des aventures de Polux, Tara et Anouka. Je me contenterai des cliquetis et des tacataks. Je m'inspirerai de leur rythme pour créer quelque chose qui vous fera vibrer autant que le faisait les premiers tomes. Et j'espère que les Êtres du chaos, ainsi que tous les tomes qui suivront, vous plairont autant qu'ils me plaisent déjà, à moi.

lundi 21 janvier 2013

Sous le ciel de l'impossible



La série de l’impossible, tome1

Quatrième de couverture :
« Depuis que le ciel s’est chargé d’éther, les Hommes vivent sous des Capsules ou survivent dans la nature dévastée.
Aria, 17 ans, a grandi dans une immense Capsule. Comme tous les Sédentaires, elle passe ses journées dans des mondes virtuels, à l’abri du danger. Mais un jour, accusée d’un crime qu’elle n’a pas commis, Aria est bannie, abandonnée en pleine nature ravagée par les tempêtes d’Éther. Sa seule chance de survie apparaît alors sous les traits de Perry, un chasseur aux cheveux hirsutes et à la peau tatouée. Malgré la terreur qu’il lui inspire, Aria n’a d’autre choix que de lui proposer un marché… qui va bouleverser leur vie à jamais. »


Mon avis :
Je ne tournerai pas autour du pot pour cette lecture-ci : Sous le ciel de l’impossible est définitivement un coup de cœur; du genre de ceux qui me font me coucher aux petites heures du matin parce je veux lire un dernier chapitre, puis un autre, puis encore un autre jusqu’à ce que je connaisse la toute dernière ligne du livre… Que voulez-vous.

Dans ce roman, la narration alterne entre Aria, jeune femme qui a toujours vécu sous un Dôme et qui craint le Monde Extérieur, et Perry, qui vient de ce Monde Extérieur et qui effraie les Sédentaires – les gens comme Aria. Changer le point de vue du narrateur à tous les chapitres m’a beaucoup plu, entre autre à cause de la façon dont chaque personnage nous fait ressentir les choses. Aria et Perry sont à l’opposé l’un de l’autre, autant sur le plan psychologique que sur celui de « l’écriture », si je puis dire :

Je commencerai avec Aria, qui est le premier personnage que l’on rencontre : adolescente de 17 ans, pleine de l’innocence et de la naïveté de celle qui a toujours eu tout ce qu’elle voulait sans avoir à se poser de questions, à se compliquer la vie. Elle est aussi intelligente, fonceuse, et démontre une certaine force de caractère dès les premières pages. Nous ressentons bien tous ces traits de caractère à travers la plume de l’auteure, qui sait trouver les mots justes, le bon rythme afin de nous donner l’impression de voir le monde à travers les yeux d’Aria, à qui je me suis très vite attachée, d’ailleurs. Elle m’a effectivement beaucoup plu, mais pas autant que Perry;

Perry. Je l’ai a-do-ré. Un personnage haut en couleurs, à la fois dur et froid, mais aussi sensible et attentionné. Je suis tombée sous le charme en moins de deux! J’ai tout particulièrement aimé sa façon de voir et de décrire le monde : tout en odeurs; je fais ici allusion au Sens du jeune homme. Certains sauvages – les gens qui vivent en-dehors des Dômes – ont un sens surdéveloppé. Dans le cas de Perry, c’est l’odorat. Et, pour le temps de cette lecture, cela devient aussi notre cas. Pendant que je lisais les chapitres que narraient le jeune homme, j’avais moi aussi la capacité de sentir les émotions des gens, de voir la couleur de leur peur ou de leur excitation. Alors que je n’avais que des mots pour me guider, je voyais le monde de Perry comme si je m’étais tenue à ses côtés, sous le ciel empli d’éther.

Si je n’avais qu’une chose à critiquer, ce serait la petite longueur qui s’est installée après les deux premiers chapitres. Il y a eu un moment d’inaction, et j’avoue que j’avais envie de survoler les pages pour savoir à quel moment Aria et Perry allaient se rencontrer. Néanmoins, tout s’est arrangé par la suite et je n’ai plus pu déposer mon livre avant la toute-toute fin. D’ailleurs…

… d’ailleurs, cette fin me laisse surexcitée, impatiente, quasi frustrée : je meurs d’envie de lire la suite! Cela ira à l’automne 2013… Ô monde cruel, pourquoi?

Ma note : 4.5/5

vendredi 18 janvier 2013

Je serai au Salon du livre jeunesse de Longueuil!

En effet! Du 6 au 10 février 2013, ce sera le Salon du livre de Longueuil! Ce Salon a toutefois un petit quelque chose de spécial : il s'adresse principalement aux jeunes de 0 à 15 ans, à leurs parents ainsi qu'à tous les gens travaillant dans un domaine où ils retrouvent en contact avec des enfants et des adolescents. Et cette année, je serai au rendez-vous! Vous pourrez donc venir me voir et me poser toutes les questions que vous voulez! Que je vous aie déjà rencontrés au Salon du livre de Sherbrooke, à celui de Montréal, ou que vous n'ayez pas eu cette chance jusqu'à maintenant ;) , il me fera plaisir de vous voir! Jeunes lecteurs s'initiant au Fantasy, fans incontesté ou parents/enseignants/intervenants à la recherche d'une lecture palpitante à mettre sous la dents de ses jeunes, vous êtes tous les bienvenus!

Pour ceux qui voudraient découvrir ma série, Polux, ou ceux qui la connaissent déjà et qui aimeraient une dédicace, voici mon horaire :

Vendredi 8 février : 11h à 12h / 13h à 16h
Samedi 9 février : 10h à 13h
Dimanche 10 février : 10h à 12h / 13h à 14h


On se voit là-bas, tout le monde!

Angel, par L.A. Weatherly



Angel, tome 1


Quatrième de couverture :


« Willow sait qu’elle est différente des autres filles de son âge, et pas seulement parce qu’elle aime réparer des voitures. Willow a un don. Depuis sa naissance, elle peut voir l’avenir des gens et lire leurs pensées les plus intimes. Mais elle ignore d’où lui vient cet étrange pouvoir…
Alex connaît son secret. Il parcourt le monde pour éliminer les anges. Et il a reçu l’ordre de supprimer Willow. Un contrat comme les autres. Alors pourquoi son cœur bat-il à cent à l’heure? »

Mon avis :
J’avais beaucoup entendu parler d’Angel et ce, presqu’uniquement en bien. En plus, comme je suis une vraie fan de romance paranormale, le résumé m’a immédiatement séduite. Je n’ai donc pas pu résister à la tentation et bien vite, ce roman a atterri au sommet de PAL.
Je vous avouerai toutefois que, contrairement à ce que je prévoyais/espérais, ce livre n’a pas été un coup de cœur. Ç’a été une lecture très plaisante, néanmoins près de trois semaines – ce qui est énorme – m’ont été nécessaires pour le terminer.
Tout d’abord, je crois que ce qui m’a beaucoup ralenti est, disons, la situation initiale du roman. Bien sûr, l’auteure veut nous situer dans l’histoire, mais je crois que ç’aurait pu être fait plus rapidement. Le prologue présente déjà un certain niveau d’action et en les lisant, j’ai cru que je ne pourrais pas décrocher de ma lecture avant de m’être rendue à la fin; erreur. À partir du 1er chapitre et pendant les 140 pages qui suivent, j’ai trouvé le temps plutôt long. Certains passages se lisaient tout seuls alors que d’autres m’ont parus presqu’inutiles. Mais finalement, passé le 1/3,  Angel devient vraiment passionnant et se lit beaucoup plus rapidement – en fait, je n’ai pas pu m’arrêter de lire pendant plusieurs heures.
Toutefois, je pense qu’un des évènements est venu gâcher l’ambiance du roman. Je n’entrerai pas dans les détails, je dirai simplement ceci : alors que les pages défilent à un rythme effréné, où se mêlent action, suspense et attirance physique/tension amoureuse, on se retrouve soudain dans ce que j’appellerai une « zone à l’eau de rose ». Ce passage, que j’aurais pu trouver sympathique, était un peu trop calme et trop… parfait peut-être? pour bien s’agencer avec le reste du roman. J’ai été un peu déçue car j’espérais plus de sensations fortes à ce moment du roman et je n’ai pas eu ce que je voulais.
Les dernières pages me laissent aussi sur ma faim, mais pas vraiment dans le bon sens du terme. Encore une fois, le rythme est très lent et, si j’ai envie de lire la suite, Angel Burn qui sera disponible en automne 2012, c’est surtout à cause du résumé très alléchant qu’on peut trouver à la dernière page. Une bonne fin, de mon point de vue, me donne envie de courir acheter la suite et, si elle n’est pas encore en magasin, me fait mourir d’être obligée d’attendre.
Sinon, il y a bien sûr quelques bons points, dont les quelques 300 pages centrales qui se lisent toutes seules. Il y a aussi le GROS point fort de ce roman : le personnage masculin, Alex. On commence le roman avec lui et il m’a tout de suite intriguée; il donne l’impression d’être quelqu’un de fougueux, mystérieux, avec un fort caractère. Finalement, durant ma lecture, j’avais toujours hâte aux passages décrits de son point de vue – ce qui n’arrive peut-être pas assez souvent, malheureusement. D’ailleurs, ces passages m’ont semblé mieux écrits que ceux du point de vue de Willow, mais ça, c’est autre chose. Pour revenir au beau Alex, je me suis beaucoup plus attachée à lui qu’à notre héroïne, qui me laisse un peu perplexe. Je n’arrive simplement pas à la cerner : par moment, on pourrait croire que c’est une dure à cuire, ou du moins qu’elle a un côté dans ce genre-là, mais elle m’a souvent semblé fragile – pas vulnérable, comme cela serait parfaitement logique et touchant, mais vraiment fragile comme une fillette. Mais bon, c’est mon opinion et j’ai malgré tout apprécié Willow.
En gros, Angel a été une lecture par moments génial et par d’autres un peu décevante. Je lirai tout de même la suite, qui m’intrigue beaucoup, en espérant toutefois un rythme un peu plus constant.
Ma note : 4/5

mercredi 2 janvier 2013

Sur les chapeaux de roue

Après une fin d'année 2012 un peu à la traîne, je commence cette nouvelle année sur les chapeaux de roue! En effet, contrairement à ces derniers jours du mois de décembre qui s'écoulaient et se ressemblaient (peu ou pas d'écriture; quelques dizaines de mots gribouillés par-ci, par-là pour simplement être effacés un instant plus tard; bref, l'horrible et terrifiante maladie de la page blanche), ce mois de janvier s'annonce prometteur!

Déjà, j'entame une nouvelle dizaine de milliers de mots; je remporte une énième bataille contre le Manque-d'Inspiration et l'excitation s'empare de nouveau de moi lorsque je pense à la suite des aventures du Rôdeur... Eh ouais, me voilà repartie!

Souhaitons juste que ça continue comme ça pendant un moment. Il faut dire que j'en aurais bien de besoin pour pouvoir terminer mon tome 4 dans les temps... À moins bien sûr, chers lecteurs, que vous ayez plus de patience que moi et que vous soyez prêts à attendre encore plusieurs mois avant de pouvoir mettre la main sur un exemplaire des Êtres du chaos...?

Hum? Oui, c'est ce qui me semblait...

Alors j'ai besoin que vous pensiez à moi, j'ai besoin de vos ondes positives! Et ainsi, je continuerai à travailler fort, les mots couleront à flots dans mon esprit, les touches produiront leurs doux cliquetis sous mes doigts et je finirai totalement épuisée mais soulagée, et vous, vous aurez quelque chose à vous mettre sous la dent. Qu'en dites-vous?

Allez, je dois y aller! Polux m'appelle...