mercredi 27 juin 2018

Éphémère, par Lauren DeStefano



Le dernier jardin, tome 1


Quatrième de couverture :
" Que faire de sa vie quand on connaît la date exacte de sa mort?

L'humanité croyait son avenir assuré. La science avait créé des enfants parfait, immunisés contre toutes les maladies.
Mais qui pouvait imaginer le prix à payer?
Car désormais, personne ne survit au-delà de vingt-cinq ans. Le monde a changé. Pour les jeunes femmes, la liberté n'est plus qu'un souvenir. Au nom de la survie de l'espèce, elles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames. Rhine a seize ans. Quand elle se réveille dans une prison dorée, elle n'a qu'une idée en tête : fuir.
Qu'importe l'amour que lui portent son mari et ses sœurs épouses. Quand on n'a que quelques années à vivre, la liberté n'a pas de prix. "


Mon avis :
Comme dans beaucoup d'autres cas, c'est la couverture qui m'a d'abord séduite. Le résumé m'a seulement convaincue de me procurer Éphémère le plus rapidement possible. Cela s'est finalement avéré un bon choix d'achat et une lecture mi-fascinante, mi-dérangeante.

La série Le dernier jardin se classe bien sûr dans la catégorie dystopie. C'est une genre qu'on voit de plus en plus souvent et dont le nombre de lecteurs se multiplient à une vitesse incroyable. Moi-même, ayant lu plusieurs romans de ce type jusqu'à maintenant, je ne peux m'empêcher de soulever le point suivant : dans toutes les séries dystopiques, l'histoire globale est à peu près toujours la même. Attention, ne vous méprenez pas, j'adore les dystopies et pour toutes celles que j'ai lues, la note se rapproche souvent du 5/5. Mais entendons-nous, de quoi parlent ces histoires? D'un système politique corrompu, de lois qui vont à l'encontre des droits de la personne, de population qui courbe l'échine devant les autorité sadiques et aveuglées par le pouvoir, et de gens qui ne sont même pas autorisé à penser par eux-mêmes. Et n'oublions pas l’héroïne - car c'est toujours une fille - qui cache un grand secret qui pourrait la détruire. Vrai ou faux?

Bref, Éphémère détonne par son originalité, car on ne retrouve quasi rien de tout ce que je viens de nommer, sauf peut-être pour le système politique corrompu. Rhine est une fille normale, qui vit comme quelqu'un de normal, qui pense comme quelqu'un de normal... Vous voyez le genre. Mais c'est exactement ce qui la rend si attachante et crédible! Même si le mot normal n'a pas exactement le même sens pour nous que pour les personnages du roman, on s'identifie très bien à notre héroïne et il nous est possible, voir facile, d'imaginer à quel point elle souffre dans sa situation. Alors même si Éphémère ne me paraît pas aussi, disons, apocalyptique que les dystopies habituelles, c'est pour moi un point très positif.

Lauren DeStefano a une plume que j'ai vraiment beaucoup appréciée. Ne vous attendez pas à de l'action dans Éphémère, car vous n'y en trouverai pas. Le rythme du roman est calme, si je puis dire, ou même lent. Ici, l'écriture est axée sur les émotions, les sentiments, les sensations du personnage. Les mots ont été choisis avec soin pour nous faire ressentir ce que ressent Rhine, et ce, jusqu'au plus profond de notre être. Par moment, les descriptions de l'état d'âme de Rhine étaient si intenses qu'elles en devenaient presque poétiques. L'amoureuse des mots que je suis a beaucoup apprécié ce dernier point.

Éphémère n'est toutefois pas parfait. L'auteur met en avant le désir de liberté de Rhine, ce que je trouve parfaitement approprié et logique. D'un autre côté, j'aurais aimé en savoir plus sur les autres aspects de l'histoire, comme cette romance qui se développe entre Rhine et un charmant personnage que je vous laisserai découvrir par vous-mêmes. Bien que leur relation ait été mentionnée à plusieurs reprises, le tout reste plutôt dans le vague et assez flou pour moi. Je reste donc sur ma faim de ce côté-là. Et contrairement à ce début d'histoire d'amour, je pense que DeStefano met peut-être un peu trop d'accent sur les sœurs épouses de Rhine. Elles jouent un rôle assez important, bien sûr, mais certaines des lignes leur étant consacrées - je pense surtout à Cecily, à laquelle je n'ai pas réussi à m'attacher malgré tous mes efforts - auraient pu servir à autre chose (ce qui me ramène au premier point de ce paragraphe).

En conclusion, Éphémère est un roman qui change de l'habituel. Il est distrayant, intrigant, mais aussi très dérangeant par ce qu'il présente : la façon dont les femmes sont traitées, leur vision par rapport à ces agissements, qui diffère pour chacune des trois sœurs épouses. En tant que femme, plusieurs passages m'ont profondément choquée. Une lecture comme celle-ci vous laissera ébranlés, et vous poussera à réfléchir sur la société dans laquelle nous vivons.


Ma note : 4/5

samedi 23 juin 2018

Shavasana (ou pourquoi j'ai été absente du blog)

Wow. Voilà plus d'un mois que je n'ai pas posté de nouvelles sur le blog. Pour ceux et celles qui s'inquiétaient, comme vous pouvez le constater, je suis toujours en vie. Le service à la clientèle n'est pas encore venu à bout de moi. Les coups de soleil non plus. Bébé Chat (Luna la Loca) non plus.

J'ai néanmoins eu quelques petits pépins avec Mini, mon ancien ordinateur portable, qui nous a quitté. Son départ a été pour le moins imprévu, et j'ai gardé espoir de pouvoir le sauver. Finalement, après deux semaines complètes chez le réparateur à tout tenter, le verdict est tombé : fini. Capoute.

Le temps de me dénicher un nouveau portable et de le faire programmer, deux semaines de plus étaient passées, de sorte que j'ai passé quatre semaines sans ordinateur. QUATRE SEMAINES. *insérer ici le cri de désespoir de votre choix* Un petit retour aux sources m'a permis de poursuivre malgré tout la rédaction de P7 et de H&E2 via crayon et carnet ligné. Vous vous imaginerez bien, toutefois, que toutes ces péripéties m'ont quelque peu retardée dans mon horaire d'écriture. Ouaip.

J'ai donc été absente du blog pour les deux majeures raisons suivantes :
1. Pas d'ordinateur (et il m'est impossible d'alimenter le blog via mon cellulaire)
2. Manque de temps (entre le boulot au bureau et l'écriture, j'ai du mal à entretenir ma vie sociale; je soupçonne que mes parents ont peut-être même oublié mon existence dû à un manque de signe de vie de ma part)

Ceci dit, maintenant que j'ai fait l'acquisition d'un nouveau portable, la rédaction de P7 devrait reprendre un rythme normal, et je serai en mesure de vous donner signe de vie de temps en temps, afin que vous ne m'oubliiez pas!

Finalement, permettez-moi de vous présenter le successeur de Mini, et mon nouveau complice dans mes délires littéraires :

Shavasana (Shava pour faire court). Il est beau. Il brille.


Et il fait le V inversé.


Et, pour me faire pardonner ma longue absence, une photo de Luna qui me regarde travailler :