mercredi 28 septembre 2016

Panthera, tome 1 : Les yeux

Après une longue (interminable) attente, voici enfin venu le temps de révéler la couverture du tome 1 de la trilogie Panthera, intitulé Les yeux! Et, parce que j'ai bien envie de vous faire mariner un peu en attendant la sortie en magasin, je vous laisse découvrir la quatrième de couverture! Bonne lecture! ;)

*roulements de tambours*

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PANTHERA
LES YEUX

On dit des yeux qu'ils sont le miroir de l'âme...
Que révèlent les vôtres?

Alana Martinescu n'est pas humaine. Elle est une Panthera, une créature mi-femme, mi-félin. Malgré ce secret, elle mène depuis l'enfance une vie tranquille dans la petite ville de BlackFalls. Heures de cours, travail à la boutique du Vieux Vinyle et courses à travers bois sous sa forme animale s'enchaînent de façon routinière.

Les choses changent toutefois brusquement le jour où la famille Daniels emménage dans le manoir de la rue Duke. Le cadet, Shay, est d'une beauté à couper le souffle et possède un tempérament aussi fougueux et imprévisible que l'orage.

Dès leur première rencontre, Lana se prend d'intérêt pour ce jeune homme qui met inexplicablement son sixième sens en déroute. Entre son coeur qui s'affole dès qu'elle l'aperçoit et son instinct qui lui hurle de le fuir comme la peste, elle ignore cependant si elle doit faire confiance au nouveau de BlackFalls - ou le craindre.

Car l'adolescente n'est pas la seule à avoir des secrets.

Et ceux de Shay Daniels pourraient bien s'avérer mortels.


PARUTION EN NOVEMBRE 2016  ;)

mardi 27 septembre 2016

Clair de lune, par Tim O’Rourke



Lunaire, tome 1

Quatrième de couverture :
« Lorsque Winter McCall, 18 ans, se voit offrir la possibilité de laisser derrière elle sa vie de misère dans les rues de Londres, elle accepte après bien des hésitations de déménager dans une région isolée du sud-ouest de l’Angleterre.

Elle accepte le poste de gouvernante du jeune et séduisant, mais tout aussi intriguant, Thaddeus Blake. Son employeur l’a avertie de ses étranges habitudes. Mais Winter se rend vite compte que tout n’est pas aussi simple qu’il semble dans la maison isolée où elle vit et travaille maintenant. Ignorant le danger qu’elle court vraiment, Winter se sent attirée par Thaddeus.

N’ayant plus d’autres endroits où aller, et personne sur qui compter, elle succombe petit à petit aux étranges requêtes de Thaddeus. Mais aune n’est aussi étrange que celle lui demandant de se tenir chaque nuit sous le clair de lune. »


Mon avis :
J’avais beaucoup aimé ma lecture de Kiera Hudson et les vampires, une autre série du même auteur. C’est pourquoi j’étais plutôt emballée par la découverte de Lunaire. Mes espoirs étaient-ils trop grands? Hum, peut-être…

La lecture de Clair de Lune s’est fait assez rapidement et aisément. Les chapitres sont courts, on en tourne les pages avec facilité. L’intrigue est toujours présente et les révélations sont juste assez nombreuses pour relancer notre intérêt, tout en nous soumettant de nouvelles interrogations. Nous sentons bien le danger qui se tapi dans l’ombre autour de Winnie, notre héroïne, et j’avais bien hâte de connaître enfin la nature de ses visages pâles qu’elle apercevait parfois à la fenêtre ou à l’orée des bois…

Thaddeus, le séduisant employeur de Winnie, consiste lui-même en un des mystères – et des dangers – qui guettent la jeune femme. Au fil des découvertes de Winnie quant à l’identité véritable de Thaddeus, je me suis sentie aussi intriguée et perdue que notre héroïne. Plus d’une fois, j’ai dû revoir mes hypothèses au sujet de cet homme qui dort le jour, vit la nuit et qui aime admirer le clair de lune.
Néanmoins, je dois avouer avoir eu du mal à m’attacher aux personnages. Winnie, bien que forte, a un petit côté nunuche qui me tombait parfois sur les nerfs; Thaddeus, quant à lui, aussi « beau ténébreux » soit-il, m’a hérissée avec ses manières quelque peu princières…

Finalement, je n’ai pu m’empêcher de tiquer à la plume de O’Rourke; est-ce un effet de mon imagination, ou une défaillance de ma mémoire, je l’ignore, mais l’écriture de l’auteur m’avait paru plus fluide et développée dans Kiera Hudson. Elle avait ici un petit côté mécanique, basique dans ses phrases, son rythme et sa structure, qui m’est resté en travers de la gorge.

Malgré tout, cette lecture me laisse une impression globalement positive et c’est avec joie que je découvrirai la suite des aventures de Winnie et de Thaddeus!


Ma note : 3.5/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



mardi 20 septembre 2016

Les pléonasmes



Je pléonasme,
Tu pléonasme,
Il pléonasme,
Nous pléonasmissons,
Vous pléonasmissez,
Elles pléonasment.

Et parce que c'est amusant, et parce que tout le monde en fait (moi y compris, toi y compris, le voisin y compris), voici une liste rigolote de 80 pléonasmes à éviter!

*article de Nicolas Koch; pour la version originale de ce texte, c'est ici!

  • Au jour d’aujourd’hui : un grand classique de l’oral. Pour insister sur le fait qu’un événement se déroule effectivement ce jour. Mais « hui » signifiant ce jour, et aujourd’hui étant ainsi lui-même un pléonasme, « au jour d’aujourd’hui », ça fait un peu beaucoup, non ?
  • Reporter à une date ultérieure : si on reporte, c’est pour plus tard.
  • Prédire à l’avance : prédire signifie anticiper, donc forcément à l’avance.
  • Une opportunité à saisir : dans « opportunité » il y a déjà la notion d’élément intéressant qu’il fait saisir.
  • Un tri sélectif : le fait de trier, c’est sélectionner, mettre de côté, séparer. Donc sélectif.
  • S’avérer vrai : s’avérer = se révéler exact.
  • Opposer son veto : veto en latin veut déjà dire « je m’oppose ». Donc, il oppose son veto = il oppose le fait de s’opposer. On dira « mettre son veto ».
  • Optimiser au maximum : optimiser veut déjà dire améliorer, avec la volonté d’atteindre le meilleur.
  • Demander d’un air interrogatif : là aussi, redondance.
  • Le danger potentiel : « danger » signifie qu’un péril est susceptible de survenir. Il est donc nécessairement « potentiel ».
  • Voire même : on écrira « voire » ou « même » mais pas les deux en même temps !
  • Certains verbes avec « complètement » (ou autre synonyme) : « finir complètement », « abolir totalement », « éliminer, détruire totalement », par exemple ne sont que redondance. Soit on a fini, soit on n’a pas fini ; soit on abolit, soit on n’abolit pas, pas de demi-mesure.
  • Réserver à l’avance (un restau, un voyage) : dans « réserver », il y a déjà l’idée d’anticipation.
  • S’autogérer soi-même : dans « auto », il y a la notion de « soi ».
  • Comme par exemple : soit on écrit « comme », soit « par exemple », mais pas les deux.
  • Applaudir des deux mains : avec une seule, c’est moins pratique.
  • Un bip sonore : je ne connais pas les bips lumineux par exemple.
  • Le but final : un but étant une finalité en soi…
  • Coopérer ou collaborer ensemble : le préfixe « co- » invite déjà à être ensemble.
  • Crier fort : on peut difficilement crier en murmurant, à moins qu’on puisse murmurer en criant…
  • Consensus commun : il peut peut-être exister des consensus partagés par une seule personne, mais j’en doute.
  • Courte allocution : je préfère toujours un long discours !
  • Une dune de sable : de quoi d’autre la dune… ? De cailloux ? Ce n’est plus une dune alors.
  • Une fausse perruque : donc de vrais cheveux sur la tête ?
  • Ils se rapprochent les uns des autres : lorsqu’on se rapproche, c’est les uns des autres, non ?
  • La marche à pied : elle est plus fatigante que celle à vélo, je vous l’accorde.
  • Perfection absolue : la perfection invite déjà à la notion de ce qu’il y a de mieux.
  • Période de temps : pourrait-on imaginer une période qui soit autre chose que du temps ?
  • Petit détail : assez courant comme pléonasme ; maintenant, un détail reste un petit point, sinon ce n’est plus un détail.
  • Puis ensuite : l’un ou l’autre, mon capitaine !
  • Préférer plutôt : quand on préfère, c’est plutôt une chose qu’une autre, non ?
  • Repasser une deuxième (ou seconde fois) : avec « re- », on indique déjà qu’on recommence.
  • Mauvais cauchemar : rares sont les cauchemars joyeux.
  • Monopole exclusif : un monopole partagé n’est plus vraiment un monopole.
  • Tollé de protestations : tollé = levée de protestations.
  • Le seul et unique : peut-on être pluriel dans l’unicité ? Je laisse les philosophes répondre.
  • Unanimité totale : une décision peut-elle faire l’unanimité de la moitié des personnes ?
  • Surprendre à l’improviste : quand on est surpris, c’est forcément par surprise !
  • Retour en arrière : difficile d’imaginer un retour en avant je crois.
  • Geler de froid : certes, quand c’est froid, ça peut brûler aussi, mais bon.
  • Commencer d’abord : il faut bien commencer quelque part, mais ce sera forcément en premier.
  • Un taux d’alcoolémie : alcoolémie = taux d’alcool dans le sang. Donc le taux d’un taux ? Pas simple.
  • Le faux prétexte : un prétexte c’est quelque chose qu’on invente, donc c’est par essence faux, non ?
  • Caserne (ou garnison) militaire : je ne savais pas qu’il existait des garnisons civiles.
  • Populations civiles : parle-t-on a contrario de populations militaires ?
  • Lorgner sur : on « louche sur », mais « on lorgne » (transitif direct) les bons gâteaux qui sortent du four !
  • Le principal protagoniste : les protagonistes de second plan sont-ils encore des protagonistes ?
  • Talonner de près : pour talonner faut être dans les talons. Donc pas trop loin quoi.
  • Un hasard imprévu : prévoir les choses peut-il occasionner du hasard ?
  • Répéter deux fois : si on « répète » c’est qu’on a déjà dit, donc au moins une fois, ce qui fait deux en tout ! Mais on peut dire bien sûr « répéter trois, quatre, dix fois… »
  • Dresser les cheveux sur la tête : a-t-on des cheveux ailleurs ?
  • C’est de lui dont je parle : dans « dont » il y a déjà « de ». Donc « c’est lui dont je parle » ou « c’est de lui que je parle ». Mais pas un mélange des deux.
  • Démissionner de ses fonctions : de quoi d’autre sinon ?
  • Un revolver à barillet : un revolver est une arme à barillet.
  • Mitonner lentement : mitonner du vite-fait, le résultat n’est pas garanti !
  • L’apparence extérieure : l’apparence intérieure est assez compliquée à catégoriser.
  • Autorisation préalable : si on autorise une action ou autre, c’est forcément avant de la faire.
  • Avertir (pronostiquer) à l’avance : une fois que le truc est passé, on ne peut plus trop avertir.
  • Claquer bruyamment la porte : on peut essayer de la claquer doucement, mais cela fera toujours du bruit…
  • Continuer encore : on peut s’arrêter de continuer, mais si on continue, c’est encore et encore… (et c’est que le début…)
  • Cotiser à plusieurs : eh oui, « co-» cela veut dire ensemble.
  • Importer de l’étranger : importer du pays où l’on est déjà, c’est compliqué.
  • Illusions trompeuses (ou mirage trompeur) : n’est-ce pas le but de l’illusion que de tromper ?
  • Au maximum de son apogée : très lourd, là, l’apogée étant déjà le maximum par définition.
  • S’aider mutuellement : s’aider tout seul, c’est pas le mieux pour progresser.
  • Les perspectives d’avenir : celles du passé ne sont plus trop des perspectives.
  • Un bref résumé : un long résumé n’est plus un résumé.
  • Dépenses somptuaires : somptuaire = relatif aux dépenses, notamment inutiles, ou luxueuses. Des taxes ou impôts peuvent être somptuaires, mais ce seront toujours quelque part des dépenses.
  • Les étapes successives : les étapes se suivent déjà.
  • Les méandres sinueux : un méandre est déjà tortueux, pas la peine d’en rajouter.
  • Devenir par la suite (ensuite) : devenir avant n’est pas facile.
  • Cadeau ou don gratuit : payer pour avoir un cadeau, c’est pas cool.
  • Un ciel constellé d’étoiles : consteller = étoile.
  • Averse de pluie : la pluie c’est forcément une averse.
  • Bourrasques de vent : une bourrasque, c’est déjà du vent, mais je n’espère pas que ce soit le cas de cet article !
  • Être devant une double alternative : en français, une alternative est une situation dans laquelle deux choix s’offrent, pas plus.
  • Hémorragie sanguine : de quoi d’autre peut-on saigner, à part du sang ?
  • S’esclaffer de rire : on peut s’esclaffer de ce pléonasme, mais ce sera de rire de toute façon ! S’esclaffer = pouffer, donc de rire.
  • Un haut building : un building peut être plus petit qu’un autre, certes, mais il reste de toute façon haut.
  • Des précédents par le passé : tout ce qui arrivera demain n’est pas vraiment un précédent.

Allons, ne pléonasmissons pas trop! ;)

vendredi 16 septembre 2016

Problème d'auteur #24

Nous, auteures et auteurs, rencontrons de nombreux problème au fil de l'écriture d'un roman. Cela occasionne péripéties et anecdotes, dont on rigole souvent plus tard, mais qui peuvent être (vraiment) très (très-très-très) embêtantes sur le moment.

PROBLÈME D'AUTEUR #24
L'inspiration aux mauvais moments

Comme cela m'est arrivé ce matin même, alors que je buvais tranquillement mon café.

Mon imagination un peu trop fertile : Oh, dude, dude! J'ai une idée pour un thriller steampunk, écoute ça!
Mon cerveau qui sait parfaitement que j'ai assez de 3 projets d'écriture en même temps : Non. Pas maintenant.
Imagination : Non sérieux ça va être épique!
Cerveau : Silence.
Imagination : Alors il y aurait une héroïne trop badass et un policier vraiment trop chaud et...
Cerveau : TA GUEULE! C'est vraiment pas le temps!
Imagination : WHO CARES? Ma job c'est de te déranger quand c'est pas le bon moment et de te laisser tomber quand c'est le PIRE moment. MUHAHAHAHAHA!!

Ouais. Quelle chance.

Ou pas.

mardi 13 septembre 2016

Scan, par Walter Jury et Sarah Fine



Scan, tome 1

Quatrième de couverture :
« Quel est le secret derrière l'invention de son père et pourquoi tant de gens sont-ils prêts à tuer pour l'obtenir?

Tata et son paternel ne s'entendent pas vraiment. Du point de vue de Tate, son père a des attentes excessivement élevées pour qu'il soit le meilleur - dans tout. Tata apprend finalement ce pour quoi on le préparait lorsqu'il vole une des inventions bizarres de son père et que des mercenaires tendent un embuscade à son école. Ils tuent son père et Tate doit s'enfuir d'extraterrestre à l'apparence humaine. Toutes les connaissances, de Tate - comme la façon de fabriquer des armes avec des oranges et de l'essence à briquer - pourraient ne pas suffire à le sauver alors qu'il est plongé dans un conflit secret entre espèces qui se poursuit depuis des siècles. »


Mon avis :
Par où commencer?

Scan est un roman hallucinant. En commençant ma lecture, j'ignorais que je m'embarquais dans une histoire haletante, sans temps mort, riche en émotions, du genre de celles qui me tiendraient éveiller jusqu'aux petites heures du matin parce que rien qu'un chapitre et après j'arrête. Mais c'est ce qui s'est produit.

Tate est un héros attachant, sympa, attendrissant et crédible. Quelques pages ont suffi pour que je tombe sous son charme et je n'ai plus décroché une seconde; j'ai compati à tout ce qui lui arrivait et ses répliques m'ont fait sourire tout au long du récit, comme ses malheurs m'ont tiré plusieurs pincements au cœur. J'ai eu un peu plus de mal avec Christina - son côté un peu trop Miss Parfaite, je crois -, mais les différentes péripéties la mettant en vedette m'ont fait l'apprécié et j'ai désormais hâte de la retrouver dans le tome 2. Enfin, pas autant que Tate. ;)

J'ai donc pris grand plaisir à suivre Tate et Christina au fil de cette aventure des plus captivantes et, je dois le dire, drôlement crédible. Ça peut paraître bizarre car il est ici, après tout, question d'une guerre entre humains et extraterrestre. Néanmoins, l'univers créé par les auteurs est si bien construit que je me suis laissée prendre au jeu sans difficulté; le complot universel, les secrets, les agences gouvernementales qui contrôlent la population... Plus d'une fois, je me suis surprise à me laisser aller à mon imagination débordante: et si tout ça était vrai...?

M'emporter de la sorte dans leur univers n'est pas quelque chose que tous les auteurs parviennent à faire. Jury et Fine y ont pourtant réussi haut la main! Leur plume, leur scénario, tout m'a subjuguée du début à la fin et je me suis sentie comme dans un bon film d'action; le manque de logique en moins - sauf en ce qui a trait aux extraterrestres, bien sûr. Je fais ici allusion au côté très scientifique de l'histoire; tous les évènements, toutes les capacités de super-héros de Tate sont expliqués de façon logique et crédible. Les explosions, par exemple; on devine les recherches des auteurs quant aux procédés chimiques et tous ces trucs, et on n'accroche pas sur la vraisemblance (ou l'invraisemblance) de l'un ou l'autre des éléments du livre. On est juste convaincus que ça marche et qu'il ne faut pas essayer ça à la maison!

En gros, Scan est un roman parfait! Je suis une lectrice difficile; pourtant ici, tous les éléments sont réunis pour un vrai petit coup de cœur : action non-stop, héros sympa, péripéties haletantes, écriture fluide, et une fin qui me pousse à me jeter sur la suite!


Ma note : 5/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



Padadli Ta-ta!

J'ai fini la révision de Pan2, Les griffes.
Et je me sens comme ça.


Oui.
Exactement comme ça.

mercredi 7 septembre 2016

Mission suicide

Après une minuscule semaine de pause (?), me revoici pour une nouvelle mission suicide : la révision de Pan2! Eh oui, voilà le manuscrit révisé par l'éditeur qui arrive hier dans ma boîte mail avec sa terrible sentence : À partir d'aujourd'hui et pour toute la semaine qui suivra, tu ne dormiras point, tu ne mangeras point, tu n'auras point de vie sociale ou amoureuse et tu n'auras point le temps d'écrire P7, H&E1 ou Pan3 à travers l'horaire chaotique de tes deux autres boulots.

Oui. C'est à peu près ça.

Rappelez-moi pourquoi est-ce que je fais ça, déjà?
Je dois être maso.

Mais ne nous décourageons pas! Il s'agit du dernier sprint, de la dernière séance de torture avant la ligne d'arrivée et son oasis de détente, de joie et de satisfaction : les mises en page des couvertures, la réception des bouquins imprimés et reliés, et la présentation des petits derniers de la famille à vous, chers lecteurs et chères lectrices!

Allez, courage! La fin de la course est juste là, presque à porter de mains!

À vos marques. Prêts.

Partez!