samedi 28 décembre 2013

La descendante, par Claude Jutras



La vengeance des ténébryss, tome 1

Quatrième de couverture :
« Éli est une guerrière solitaire dotée de dons énigmatiques. Voleuse à la solde d’un peuple oublié, elle arpente les royaumes de Melbïane afin de ramener des objets séculaires aux siens.

Sa quête la conduira au cœur de la Dulcie où elle découvrira vite qu’elle n’est pas la seule à convoiter la pierre de la guerre, dont l’origine remonte à un millénaire. L’un de ses poursuivants attirera d’ailleurs l’attention d’Arkiel, magicien gardien d’une lignée ancienne, qui tentera dès lors de rattraper lui aussi la voleuse. Personne ne connaît le réel pouvoir de l’objet légendaire, mais si le ténébryss le désire, Arkiel sait qu’il est réel et dangereux.

Même si le destin d’Éli est lié à ces tribulations, elle continuera de fuir à travers les terres de la Dulcie, ignorant qu’elle tient désormais entre ses mains le sort de tout Melbïane. »



Mon avis :
Contrairement à mon habitude, je ne perdrai pas de temps à vous faire une petite introduction au pourquoi du comment ce livre est atterri dans ma PAL – oui, j’adore vous faire lambiner! Non, je vous annoncerai de suite que j’ai adoré ma lecture! Pour ceux qui n’ont pas peur des briques – ce tome 1 ne comportant qu’un minuscule 600 pages et des poussières – et qui raffolent des récits fantastiques où rien n’est jamais ce qu’il semble, je vous encourage fortement de courir vous procurer La descendante. Allez, et au trot, je vous prierais! Pour les autres qui ne seraient pas encore convaincus, cette chronique est là pour ça…

La première chose à m’avoir frappée lorsque j’ai entamé ma lecture, c’est l’univers : complexe, recherché, très bien construit et très bien décrit. Si tous les noms de royaumes, de rois, de villes et j’en passe suffiraient amplement à perdre même le lecteur ayant le meilleur sens de l’orientation, si vous voyez ce que je veux dire, l’auteure a brillamment évité cette catastrophe. En effet, aussi précises les descriptions de lieux et d’époques soient-elles, je ne m’en suis jamais sentie submergée. Au contraire, la toile de fond de l’histoire a progressivement et solidement été mise en place. Par la suite, ma lecture n’en a été que plus facile et agréable, car les subtilités et les détails sont loin de s’arrêter à cet univers imaginaire…

En effet, le lecteur a aussi droit à une foule – que dis-je, une TONNE – de personnages, qui ont chacun leur histoire et leur passé tumultueux. Malgré leur nombre, ils m’ont apparu si bien définis, si bien campés, que je ne les ai jamais mélangés. Je dirai même qu’ils sont faciles à différencier, et ce, dès leur apparition. Sur ce point, chapeau à l’auteure! Je sais que de nombreuses personnes, incluant moi, ont tendance à décrocher d’une série quand il y a trop de protagonistes. Ici, pourtant, c’est si bien fait qu’il pourrait y en avoir le double que ça ne causerait pas davantage de problème pour la lecture.

Et qui dit histoire et personnages complexes dit beaucoup d’action et de rebondissements! À mon grand plaisir – ou à mon grand dam, je ne sais trop –, j’avais toujours hâte de savoir ce qui allait se passer avec Éli, notre héroïne. Je voulais connaître la nature du prochain obstacle, l’identité du prochain ennemi, l’issue du prochain combat. Et, malgré l’épaisseur du bouquin, je l’ai lu en quelques jours seulement, lisant parfois par tranche de 200 pages tant il m’était impossible d’en décrocher!

Mais voilà, bien qu’exaltante, cette lecture n’est pas parfaite – comme toutes les autres. En effet, si l’auteure fait preuve d’un magnifique vocabulaire, chaque page étant un vrai petit délice pour mes yeux, j’avoue ne pas avoir adoré la façon dont on changeait de point de vue de personnage d’un paragraphe à un autre. À un moment, on suivait le fil des pensée d’Éli à propos de son interlocuteur, et le moment d’après, on était dans la tête dudit interlocuteur qui s’interrogeait sur les intentions d’Éli. Si cela était aussi intéressant à un certain niveau, j’ai quand même eu l’impression qu’il manquait une transition entre les deux points de vue. Je me sentais un peu perdue avant de m’apercevoir que c’était simplement parce qu’on suivait désormais les pensées d’un autre personnage.

De plus, j’ai fini par trouver les péripéties un peu longues, surtout à la fin. Bien qu’intéressantes et captivantes comme tout le reste du récit, elles m’ont semblé s’étirer pour rien, voire tourner en rond. Je pense plus particulièrement à la poursuite entre les brigands d’Eldérick et Éli, qui a mis ma patience à rude épreuve. En même temps, ce n’est peut-être nullement dû à la pertinence des rebondissements, mais ce que je pouvais avoir hâte que cela se termine pour que Malek mette enfin la main sur Éli…! Voyez comme je fais ici référence au jeune homme seul, et non à la troupe en entier. Inutile de préciser que c’est parce que j’étais impatiente à l’idée d’une autre confrontation entre les deux jeunes gens. Ne vous méprenez pas, tous les personnages me sont très sympathiques – Kaito b –, mais dès la première réplique de Malek, j’ai su que je n’en aurais jamais assez de lui!

Je conclurai donc sur cette note : dans ce tome 1 de La vengeance des ténébryss, j’ai passé un excellent moment, autant grâce à la plume exquise de l’auteure, qu’à son histoire et *toussote* Malek et Éli *toussote* ses personnages, tous plus attachants les uns que les autres. J’ai hâte de connaître la suite, intitulée Les marais, dans laquelle je l’espère, les choses s’accéléreront un peu!


Ma note : 4/5


Merci aux Éditions AdA pour ce livre!


mardi 24 décembre 2013

Ligne d'arrivée: 5e ronde!

Chers lecteurs,

L'ÉVEIL DU LOUP EST OFFICIELLEMENT ENVOYÉ À MON ÉDITEUR!!!!

Eh oui, le tome 5 de Polux est bel et bien terminé, et ce, définitivement (ou presque, selon les petites corrections qu'il pourrait rester à faire). Après les Fêtes, l'équipe s'attellera à la tâche, travaillant à confectionner une jolie petite couverture, à corriger les coquilles que j'aurais oublier après quelques centaines d'heures d'écriture... À créer un produit final digne de ce nom, quoi!

N'avez-vous pas hâte, même un tout petit peu...?

Moi je jubile! Je rayonne! J'exhulte de bonheur!

Enfin.

Je vous tiendrai bien sûr au courant de l'évolution de mon petit dernier, en chemin vers les presses géantes de l'imprimeur...

Et, avant que vous me le demandiez (je vous comprends d'être impatients, soyez-en sûrs!), le tome 5 devrait être en librairies pour le mois de mai, environ. Mais je vous reviendrez avec de plus amples détails dès que j'en aurai!

Et sur ce, chers lecteurs, je vous souhaite un merveilleux réveillon, un super Noël et une palpitante nouvelle année!!!

mercredi 18 décembre 2013

FAQ #4

La foire aux questions!

*roulements de tambours*

J'ai le plaisir de vous annoncer que le tome 5 de Polux est terminé!!! Eh oui, j'en suis d'ailleurs extrêmement heureuse. Ce tome 5 est... quelque chose. Enfin, avant de l'envoyer à l'équipe, il me reste un dernier round de corrections à faire, ce qui signifie que j'ai encore quelques heures de boulot devant moi. N'empêche, j'ai un peu de temps à vous accorder dans le cadre de cette quatrième chronique de La foire aux questions! Sans plus tarder, laissez-moi éclairer vos lanternes, chers lecteurs...

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FAQ #4 : Quand est-ce que le prochain tome de Polux sera disponibles en librairies?


En effet, voilà là une question de la plus haute importance... Vous êtes nombreux à vous impatienter! Vous méritez donc une réponses des plus précises.

Réponse : Le tome 5 de Polux devrait se retrouver en librairies d'ici le mois de mai. Du moins, si je fais mon boulot d'auteure comme il se doit et que j'envois mon manuscrit à l'équipe à temps... Mouais.

*toussote*

Autres précisions : Je sais parfaitement que cette question reviendra à chacun des tomes de Polux, et à chacun des futurs livres que je publierai par la suite. Du moins, j'espère qu'après Polux, vous n'en aurez pas eu assez de moi et que vous aurez envie de découvrir mes prochaines séries et personnages, et que vous y prendrez autant de plaisir que ce fut le cas avec mon petit Rôdeur...

Enfin.

Pour les intéressés, voici comment vous devez calculer le temps entre les dates de sortie de mes différents bouquins : il y aura au moins deux saisons entre deux parutions, et au plus, une année. Ainsi, si Il était une fois s'est retrouvé en magasins en automne, Ils vécurent heureux le sera quant à lui soit au printemps suivant, soit à l'automne suivant. Vous me suivez? Au minimum deux saisons, au maximum une année (ou quatre saisons, voyez-le comme vous le voulez).


Voilà, j'espère que cela satisfera votre curiosité jusqu'à ma prochaine chronique FAQ!

Si vous avez manqué mes précédentes chroniques, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens suivants :


lundi 9 décembre 2013

Mémoires d'immortels, par Christelle Verhoest



Quatrième de couverture :
« Janvier 1914, palais d’hiver de St-Pétersbourg.
Lilia Andreïvna Oliakov, 15 ans, fait la connaissance de Julius Rassenko, un garçon aux yeux saphir brûlants… surnaturels. Il l’intrigue et l’inquiète. Puis il disparaît de sa vie durant deux ans, jusqu’à ce que la jeune fille tombe à nouveau sur lui. Il est en compagnie de son frère, qui semble encore plus effrayant.
La Révolution gronde et, à plusieurs reprises, Lilia se retrouve face à une panthère au pelage doré et aux yeux saphir, un animal qui n’a rien à faire là. Séparée des siens, réfugiée en France, Lilia retrouve Julius. Il n’a pas changé.
Dès lors, la jeune fille va entrer dans un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence, celui de Julius, qui n’est pas humain, et qui souhaite faire d’elle sa compagne. Sauf que cet acte s’oppose aux règles ancestrales que Levdia, le frère de Julius, est déterminé à faire respecter. Quitte à manipuler… et à tuer.
Lilia ne se détourne pas de son objectif : protéger la famille qu’elle s’est créée. Quel rôle Julius a-t-il à jouer? Et Levdia? Entre la France et New York, parviendra-t-il à éliminer Lilia et ses descendants? »


Mon avis :
Humpf.

J’avoue que je ne sais trop que penser de ce livre.

J’étais très emballée à l’idée de commencer ma lecture; une couverture magnifique, une quatrième de couverture intrigante et une auteure que j’ai découverte avec la série Les enfants de l’océan (tome 1 ici), que j’ai adorée. Sans m’attendre à une histoire du même genre – j’espérais même quelque chose de complètement différent –, j’avais bon espoir de retrouver les mêmes qualités qui m’avaient tant fait apprécier ma lecture des Enfants de l’océan dans ce nouveau roman. Alors… déception? Oui, un peu.

Au premier abord, j’ai été intriguée et même captivée par les premières pages de Mémoires d’Immortels. Le prologue est raconté du point de vue de Johan, un personnage masculin qui tombe sur Lilia par hasard, lors de l’arrivée de la jeune fille en France. Celle-ci semble perdue et Johan va donc l’aborder, lui demander comment elle s’est retrouvée là, et accompagnée d’un petit garçon qui dépend d’elle, qui plus est. Lilia lui répond « qu’il ne la croirait pas si elle lui racontait ». Johan insiste néanmoins et c’est ainsi que Lilia commence son récit…

Dès lors, l’histoire est racontée au « Je », du point de vue de Lilia. J’ai bien aimé suivre les péripéties de la jeune fille à travers ses yeux, même si j’ai mis du temps à m’attacher à elle. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est toutefois pas à cause d’elle. La jeune fille agit de façon capricieuse à quelques reprises et c’est plutôt agaçant, c’est vrai. Le problème ne réside cependant pas là, à mon avis : tout au long du roman, on donne beaucoup de détail sur l’Histoire, la politique, l’économie et tout. Cela donne une touche intéressante au récit, qui débute durant la Révolution Russe. Ça permet au lecteur de se situer, de comprendre l’ambiance du roman, c’est vrai. Pourtant, il me semble que l’auteure a mis bien trop de détails pour la pertinence qu’ils avaient. Plutôt que de s’acharner à décrire tout ce qui se disait et tout ce qui se faisait durant la Révolution, j’aurais aimé que Verhoest nous en apprenne plus sur l’univers complexe qu’elle a créé pour Mémoires d’Immortels, et qu’elle aborde plus souvent les sentiments de ses personnages.

Résultat : alors que la narration est au « Je », j’ai plutôt eu l’impression que tout le récit était survolé et raconté par un élément extérieur. Lilia a été longtemps une étrangère pour moi. De plus, les éléments fantastiques du roman m’ont donné l’impression d’avoir été jetés là, au hasard. Le tout manquait énormément de structure et toute cette histoire concernant les Immortels m’est restée floue pendant la majorité du roman. Difficile, donc, de se laisser emporter par le récit.

Difficile aussi à cause du manque extrême de fluidité de ce roman : tous les évènements s’enchaînent et déboulent sans la moindre connexion entre eux – ou du moins, sans une connexion expliquée. Si le lien entre certaines péripéties est visible, sans être évident toutefois, d’autres sont complètement inexistants. Ainsi, dès leur première rencontre, Julius – ce fameux inconnu aux yeux saphir et qui s’avère être un Immortel – décide de faire de Lilia sa compagne pour l’éternité. Sans même lui avoir adressé la parole – et c’est la même chose pour Lilia. Elle s’est soudainement éprise de ce jeune homme qui lui a un jour tiré sa chaise pour qu’elle puisse s’asseoir à table… Moui. Bien sûr. Et tout au long du roman, elle ne fait que repousser les avances de Julius, prétendre qu’elle le déteste, qu’il lui fait peur… Mais ne cesse de penser à lui et de se demander où il est et ce qu’il fait quand il n’est pas là pour veiller sur elle…

Et cela ne s’arrête pas là! Ça, c’était côté réaction et émotions des personnages. Mais ce même problème revint lorsqu’il est question de la narration du roman, de l’histoire en elle-même. Voyez-vous, de la première à la dernière page du livre, il s’écoule 100 ans. Si, si. Rappelez-vous qu’on parle ici d’Immortels. Seulement, il arrive que plus de 20 ans se soient écoulés entre deux chapitres sans qu’on parle de ce qui s’est passé pendant ces 20 années. Et après, vous voulez que je me repère dans l’histoire et que j’y adhère? Vous vous foutez de moi?!

Comme si ce n’était pas suffisant, il faut en plus qu’il y ait quatre narrateurs différents! QUATRE! Qui sont tous plus confus les uns que les autres! Nous avons tout d’abord Lilia, qui nous raconte comment elle a rencontré Julius, comment elle a découvert qu’il était un Immortel et comment, à cause de la Révolution, elle a dû fuir la Russie. D’accord. Son histoire, bien qu’extrêmement décousue, est aussi plutôt palpitante. Mais comme on s’attache tout juste à notre héroïne et qu’on commence à comprendre tous ces trucs d’Immortels, BAM! On change de narrateur. Et à qui l’honneur? Johan. Alors là, je n’y ai rien compris, rien du tout. Ce choix m’a profondément énervée, pour ne pas dire qu’il m’a royalement emmerdée, oui. Voyez-vous, Johan est un humain, un simple humain. Qui, en plus de ne pas comprendre grand-chose au monde des Immortels, ne veut pas en entendre parler – alors qu’il a mariée l’une d’elle. Oui, vous avez bien compris, Lilia et Johan se sont mariés – rassurez-vous, aucune surprise là-dedans, ça se produit dans le premier 1/3 du récit. J’avoue avoir plusieurs problèmes avec ce dénouement : tout d’abord, Johan n’est pas charmant. Je n’ai donc pas apprécié ma lecture de son point de vue. C’était encore plus « extérieur » que ça l’était au début, vous imaginez? Ensuite, je n’ai pas du tout, mais pas du tout adhéré à la romance entre Lilia et Johan. On s’apercevait bien que ce dernier aimait Lilia, mais elle? Toujours préoccupée par Julius, à savoir ce qu’il devenait après toutes ces années passées loin d’elle. C’est à peine si on pouvait sentir un peu de tendresse à travers les gestes qu’elle posait envers Johan. Et finalement : Johan est un HUMAIN. Il n’est PAS le héros. Il ne sait presque RIEN de l’univers des Immortels, qui est l’univers du roman. Alors dîtes-moi pourquoi, POURQUOI, en avoir fait le narrateur de toute la foutue moitié du foutu roman???

Ensuite vient le troisième narrateur : Ivanna, qui n’est nulle autre que la petite-fille de Lilia et de Johan – oui, ils ont eu un enfant, une fille qu’ils ont eu la brillante idée d’appeler Johanna. JOHANNA. Alors que son père s’appelle Johan! PITIÉ!!! Bref. Passons. À partir du moment où nous suivons l’histoire du point de vue d’Ivanna, bien des choses sont devenues beaucoup plus intéressantes. Ivanna étant celle qui veut trouver et affronter Levdia, le frère de Julius, qui a juré de tous les tuer un par un, le récit s’est mis à présenter beaucoup plus d’action. Levdia commence à envoyer ses sbires pour faire souffrir Lilia et ses descendants, mais Ivanna refuse de se laisser faire. Alors oui, enfin un peu de rebondissement, mais toujours aussi inégal et décousu.

Le dernier narrateur n’en est en fait pas vraiment un. Si la majorité du roman est écrit au « Je », quelques passages sont écrits à la troisième personne. Dans ce cas, je n’ai toutefois pas compris l’utilité de certains narrateurs – je pense surtout à Johan, en fait. Car, dans les rares moments d’action présents dans les passages où le jeune homme est le narrateur, il n’est pourtant pas le héros. Ainsi, nous passons plusieurs chapitres avec Johan, où il attend que Lilia revienne d’une de ses escapades nocturnes. Il se tourne les pouces et le chapitre se termine sur un « ce qui s’était passé pendant son absence, Lilia me le raconta ». Et le chapitre suivant raconte la fameuse escapade de Lilia, mais est écrit à la troisième personne. Alors je me demande : à quoi Johan a-t-il servi à part à m’emmerder? En fait, si on oublie le fait qu’il est la seule raison pour laquelle Lilia ne s’est pas unie à Julius, et que c’est lui qui l’a mise enceinte… Johan n’a été d’AUCUNE utilité dans le roman. Alors pourquoi nous torturer avec sa seule présence???

Bon, je m’aperçois que cette chronique se fait horriblement longue. Alors je ferai de ce paragraphe le seul où je soulèverai des points positifs : malgré tous ses défauts, Mémoires d’Immortels comportait un certain degré d’action et d’excitation. J’ai mis du temps à m’immerger dans l’histoire et lorsque ç’a été fait, j’ai été coupée dans mon élan par ces affreux chapitres où le narrateur était Johan. Après ce 2/3, toutefois, les pages se sont tournées beaucoup plus facilement. Les péripéties étaient également plus fluides qu’au début du roman – je ne saurais expliquer pourquoi, mais c’était le cas – heureusement. Et, à part Johan, j’ai plutôt aimé les personnages – même s’il n’est pas le seul que j’ai trouvé inutile à l’histoire. J’aurais aimé voir Julius plus souvent, cet Immortel aux yeux saphir qui, même avec ses rares apparitions, a réussi à me charmer. Je suis heureuse de la façon dont se termine l’histoire, mais j’avoue ne pas comprendre pourquoi l’auteure a mis tout ce temps à installer ce dénouement. Il me semble qu’à des dizaines de reprises, cette fin s’est montrée accessible aux personnages.

En résumé, j’ai apprécié Mémoires d’immortels, ou du moins certaines parties. Je crois que ce roman avait un potentiel énorme, un potentiel qui n’a pas été exploité. Je suis donc un peu déçue de ma lecture, et pas seulement à cause des attentes que j’avais après avoir lu Les enfants de l’océan. Entre les longueurs, le manque de fluidité et de logique, le choix de narration que je n’ai ni compris ni aimé, et cet arrière-goût de tourner en rond que m’a laissé la conclusion… Il y a eu quelques moments forts lors de ma lecture, mais malheureusement, mon plaisir n’a pas été constant. Je suis presque heureuse que Mémoires d’immortels soit un livre unique, car j’aurais redouté la suite…

Ma note : 2.5/5


Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



mercredi 4 décembre 2013

Montagnes russes

La fin de Polux 5 arrive très très vite, chers lecteurs! En fait, vous savez quels sont les derniers mots que j'ai écrits, plus tôt cet après-midi, pendant ma séance d'écriture?

« À suivre... »

Ouais, j'ai terminé d'écrire le dernier chapitre de L'éveil du loup!

Mais vous savez quoi? Il m'en reste un autre à écrire.

... Ouais.

L'explication est très simple : dans le tome 5, on suit plusieurs personnages qui ne sont pas tous au même endroit au même moment. J'alterne donc les chapitres entre ces fameux personnages pour qu'on puisse ainsi savoir ce qui leur arrive. Le truc, c'est qu'une fois arrivée au dernier chapitre, j'ai réalisé que je n'avais plus parlé d'un des protagoniste depuis... quoi? 100 pages?

Oups.

Alors je suis repartie pour un tour! Il me reste donc à écrire ce dernier chapitre qui-n'est-pas-vraiment-le-dernier-chapitre-puisque-je-vais-l'insérer-quelque-part-et-que-le-vrai-dernier-chapitre-est-déjà-écrit.

Ce petit oubli m'a aussi fait réaliser une chose : ce que j'ai hâte d'avoir terminé le tome 5 de Polux pour l'envoyer à mon éditeur et pour vous le faire lire, chers lecteurs! Car en effet, il n'y a pas plus de deux jours (si, si, je vous assure, je peux changer d'idée très rapidement), je croyais être plutôt nerveuse à l'idée de mettre le point final à L'éveil du loup. Pourquoi? Ma foi, moi-même je ne le sais trop. Mais ce tome-ci est mon préféré, jusqu'à maintenant. Je crois aussi avoir mis beaucoup de Moi dedans, plus que dans les quatre premiers tomes, et l'idée que vous, ou mon éditeur, puissiez ne pas aimer ce tome 5 autant que moi... Ouf, ça me fait peur! Mais voilà, en tapant ces deux petits mots, « À suivre... », qui auraient dû annoncer la fin de L'éveil du loup mais qui ne le faisaient pas, car je savais que j'avais encore un chapitre à écrire, j'ai compris que j'aurais aimé pouvoir envoyer mon manuscrit à mon éditeur, là, maintenant, tout de suite.

Mais je ne le peux pas.

Pas encore.

Maintenant, vous devez vous demander « Mais d'où sort-elle ce titre? » Eh bien, pour faire court, disons que la rédaction de L'éveil du loup m'a donné l'impression d'une montagne russe. Un temps, je pouvais écrire une moyenne de 1000 mots par jour sans problème; un autre, je pouvais passer des jours à ne pas écrire, ou à écrire 100 ou 150 mots, faute du manque d'inspiration. Ensuite, j'étais nerveuse à l'idée de finir l'écriture de ce tome 5, songeant même à écrire moins vite afin que la fin m'apparaisse moins proche - sans blague, j'y ai vraiment pensé. Et maintenant, je n'ai plus qu'une envie : en finir avec Polux 5!!!

Une vraie montagne russe, je vous dis!!!

Bon, allez. Sur ce, j'ai un roman à finir, moi!  ;)

mercredi 27 novembre 2013

"L'après" SLM

Le Salon du Livre de Montréal est terminé! Il l'est depuis lundi, et depuis dimanche pour moi, c'est vrai. Mais étant donné que j'étais en mode zombie jusqu'à aujourd'hui, il m'était impossible de vous faire un petit compte-rendu de ma fin de semaine. Veuillez me pardonner pour se retard, chers lecteurs...

Enfin! Maintenant que j'arrive à rester éveillée plus de 4 heures d'affilées, et que je ne fais plus de faute d'orthographe à tous les 2 mots pour cause de fatigue intense, je peux satisfaire votre curiosité!

Je pourrais vous parler pendant 2 heures (disons 1500 mots, ici) et vous répéter à quel point ce fut une expérience agréable - et exténuante -, à quel point j'ai été heureuse de vous rencontrer, chers lecteurs, anciens comme nouveaux, à quel point j'ai passé de bons moments avec vous, chers collègues auteurs, et à quel point j'adore arpenter les allées du Salon du Livre à la recherche du prochain livre que je ferai mien...

Ouais, je le pourrais. Mais comme une image vaut mille mots, et que vous n'avez sans doute pas envie de me lire pendant 1500 mots (gardez ça pour Polux, je ne me fais aucune illusion - il est bien plus intéressant et excitant que moi!), je vous laisse tout de suite sur ces quelques images (que j'ai volées à des amis sur le web, faute de Mon-copain-n'est-pas-à-la-maison-et-les-photos-sont-sur-son-téléphone). De toute façon, celles que je vous ai piquées (vous vous reconnaîtrez, mes sources), sont bien plus divertissantes!

Allez, assez parlé! J'espère tous vous revoir dans un prochain Salon du Livre - surveillez le blog pour savoir auxquels je participerai!


Voyez l'énormité de notre royaume d'AdA (tous le tapis jaune pétant)! Tout ça rien que pour moi...! Ouais, j'aimerais bien...


Moi, appuyée sur mon petit coin de royaume. Je me trouve l'air un peu espiègle sur cette photo, mais je ne me souviens pas à quoi je pouvais bien penser à cet instant... Oh, je sais! Aux surprises qui vous attendent dans Polux 5!


Parlant de surprise, en voilà une belle! Ma Questionneuse qui est venue me rendre visite et se procurer le tome 3. Je suis très contente d'avoir pu te rencontrer, ma chère! Bonne lecture!


Un autre fan en délire...!!! Pas tout à fait. Merci d'être passé me voir, Patrick, et merci pour ton avis sincère sur Le prince oublié. J'ai bien hâte de savoir ce que tu auras pensé de L’œil de glace!


Il est vrai que j'aime bien penser que je suis le centre du monde, mais la vérité est tout autre. Marie-Eve (à gauche), auteure de Traqueurs Inc. et Mégann (l'autre gauche), ont tenu compagnie à mon petit nombril pendant toute cette fin de semaine. Ç'a été un plaisir de papoter avec vous, les filles!


Idem pour toi, M.A. Pronossard (auteur de Monstrum)! Bienvenue dans la famille!


Et Kim Fournelle (auteure d'Anavélia)! Une autre nouvelle auteure, super sympathique et pleine d'énergie! Déjà hâte de te revoir dans un prochain Salon du Livre!


Et l'habituel Pat Cazeault (auteur d'Avéria), toujours aussi souriant et charmeur (ce doit être le chapeau).


... Et Antoine (auteur de Turondin). Je vous assure, ce n'est pas vous qui avez passé trois jours de suite assis à ses côtés.


Puisque je vous le dis.


Même Patrice, plus pacifique que Marie-Eve et moi réunies, en a eu marre.


Heureusement qu'il y avait mon amoureux, aussi connu sous le nom de D. sur ce blog, pour me ramener au calme, tout sourire! Merci mon ange de me suivre sans rechigner dans tous mes Salons du Livre, malgré les kilomètres que cela inflige à Misty (sa Mitsubishi Lancer bien-aimée).


Sur ce, je vous laisse, chers lecteurs, avant de vous embêter avec un tas de photos vraiment-pas-pertinentes du genre:

Vous voyez la foule en délire qui est là...? Elle est pour les gars de Blé, qui nous ont joué quelques morceaux de leur album qui s'en vient au printemps. Et devinez qui se trouvait sagement assise à sa table, juste à côté, et a failli se faire piétiner au moment où les groupies se sont transformées en troupeau fou furieux...? Ouais. Bibi.


Ou une photo encore moins pertinentes mettant en vedette une énorme affiche du tome 1 de Monstrum :

D., en voyant cette affiche : Mais pourquoi t'as pas une grosse affiche comme ça, toi aussi? Et si moi je veux que tu ais une affiche grosse comme ça, toi aussi?
Ce à quoi je répondrai : Ceux qui veulent voir Polux sur une affiche grosse comme ça, on lève la main!!!


Ou mieux : une photo ou JE suis la fan en délire :

3 MOIS; 22 JOURS; 8 HEURES; 0 MINUTES
avant la sortie de Divergence au cinéma!!!


Après réflexion, je crois que j'ai peut-être encore besoin d'un peu de sommeil, finalement... À la prochaine, chers lecteurs et collègues, dans un autre Salon du Livre...!

mercredi 20 novembre 2013

Se battre pour l’avenir, par Jeff Norton



Métawars, tome 1

Quatrième de couverture :
« Dans un futur impitoyable, deux factions – les Millénaires et les Gardiens – sont engagées dans une guerre brutale pour la domination d’un monde virtuel appelé la métasphère. Jonah Delacroix croyait savoir dans quel camp il était. Toutefois, en assimilant l’avatar de son défunt père, il comprendra que rien n’est entièrement noir ou blanc, comme il l’avait cru. Il sera alors catapulté dans une course effrénée à travers les deux mondes… Mais saura-t-il découvrir la vérité? »


Mon avis :
Je ne connaissais pas du tout cette série avant qu’elle paraisse en français et je ne me suis donc pas jetée dessus. Toutefois, après avoir fait un bref repérage, j’étais plutôt enthousiaste à l’idée de faire cette lecture : un monde dystopique – un gros point fort pour la fan de post-apocalyptique que je suis – ainsi que plusieurs bonnes critiques découvertes sur le net. J’étais donc bien curieuse…

Une chose m’a frappée dès le tout début de ma lecture : la ressemblance entre le monde futuriste de Métawars et le nôtre. Dans le premier, tout n’est que virtualité : Jonah, notre héros, est étudiant dans une école prestigieuse se trouvant dans la Métasphère, qui n’est rien de moins qu’un monde virtuel où l’on peut tout – TOUT – faire. Certaines personnes y vivent carrément, c’est vous dire! Ils y sont branchés 24/24, 7/7, et leurs « enveloppes corporelles » doivent être lavées et  nourries par des gens vivant dans le monde réel, sans quoi ils mourront. Personnellement, j’ai trouvé ça complètement fou – dans le mauvais sens du terme. Avec la technologie toujours plus présente de nos jours et la dépendance de tous à Internet, j’ai vu dans l’univers de Métawars un genre de mauvais présage. Cet aspect du livre m’a vraiment fait réfléchir, et je crois qu’il en sera de même pour tous les lecteurs de la série.

Ceci dit, j’entre dans le vif du sujet : dans ce tome 1, nous rencontrons une panoplie de personnages et je crois bien qu’il y en a pour tous les goûts! J’ai beaucoup aimé Jonah, notre héros, très fort et courageux dans ses actions. J’avoue qu’il m’a parfois un peu agacée avec ses opinions drastiques, ses préjugés et son amour pour la vie virtuelle. Son évolution au fil de l’histoire est toutefois plus intéressante ainsi. Mon coup de cœur irait cependant à Samantha, qui fait preuve d’une grande maturité, selon moi, et à qui je me suis davantage identifiée – interprétez cela comme vous le voulez. En plus d’eux deux, plusieurs autres personnages me sont immédiatement « tombés dans l’œil ». Je n’en dirai pas plus, afin de vous laisser un peu de surprise, tout de même! Mais vous comprendrez que chacun trouvera son bonheur dans un protagoniste ou dans l’autre.

Si j’ai bien aimé plusieurs des personnages principaux/secondaires, je dois toutefois avouer que les « caricatures » m’ont quelque peu rebutée : à part Jonah, qui évoluera beaucoup pendant notre lecture, et Sam, qui fait partie des Gardiens sans être une extrémiste, presque tous les personnages ont des opinions très arrêtées et portent des œillères. Pour beaucoup, soit c’était tout blanc, soit c’était tout noir; pas d’entre-deux. Qu’il se soit agi de Millénaires ou de Gardiens, ils avaient tous cette petite tendance terroriste que le clan adverse leur reprochait d’avoir. J’aurais aimé voir plus de deux personnages en teintes de gris – désolée pour le jeu de mot, mais vous voyez ce que je veux dire.

Dans un tout autre registre, un autre petit bémol : le manque de romance. Pour ceux qui ont lu plusieurs de mes critiques, vous savez que je suis une grande romantique. Eh bien, cette dernière n’a pas été satisfaite de sa lecture. Bien qu’il y ait eu quelques allusions, comme Jonah trouvant Sam jolie ou quelques phrases nous laissant entendre qu’il devenait jaloux à différents moments de l’histoire, ça s’arrêtait là. Carrément rien de suffisant pour que « romance » fasse partie des thèmes de cette lecture… du moins, pas pour l’instant.

Finalement, si ce premier tome de Métawars m’a plu, j’ai aussi l’impression qu’il y manquait un petit quelque chose, un « wow ». L’histoire est très bien, et la plume de l’auteur plutôt bonne – fluide, de bonnes mises en contexte et des descriptions claires. Mais en même temps, cela ne m’a pas laissé cette impression de… de… vous savez. De « wow! » Peut-être le trouverai-je dans le tome 2, intitulé Les morts se lèvent, que je lirai avec plaisir!

Ma note : 4/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



mercredi 13 novembre 2013

SLM à l'horizon!

Eh oui! C'est un deuxième Salon du Livre pour moi, cette saison, et j'ai vraiment très très hâte d'y être! Imaginez tous les auteurs géniaux que je pourrai y rencontrer et, surtout, tous les merveilleux livres que je vais pouvoir me procurer à bas prix grâce à mon rabais d'auteure...!

Oh, je suis bête! Je serai moi aussi au Salon du Livre de Montréal, qui se tiendra à la Place Bonaventure, en séances de signatures, et mon horaire est tellement chargé que j'ignore si je pourrai même me garder un petit deux minutes pour effectuer mes achats... ;)

À ceux que ça dit de venir me rencontrer pour jaser de tout et n'importe quoi, voici mon horaire :

Vendredi 22 novembre : 12h à 17h / 18h à 22h
Samedi 23 novembre : 9h à 12h / 13h à 17h / 18h à 21h
Dimanche 24 novembre : 9h à 12h / 13h à 17h

J'ai un horaire de la mort, non...?

Enfin, comme vous pouvez le voir, j'ai tout mon temps pour vous, chers lecteurs! Vous avez un exemplaire, un signet ou une affiche à faire dédicacer? Il me fera plaisir de vous gribouiller un petit quelque chose! Il vous manque le dernier tome paru, Les êtres du chaos? Ça tombe bien, il y en aura une grosse pile rien que pour vous! Vous voulez des infos en avant-première concernant le tome 5 de Polux...? Pour ça, il faudra me torturer un peu... ;)

Alors je vous attendrai au stand 160, armée d'un mini-stylo à encre gel dont vous pourrez même choisir la couleur si le cœur vous en dit!

J'espère vous voir en grand nombre! Et puis n'oubliez pas que des tonnes d'auteurs seront présents pour vous parler de leurs livres! Peut-être découvrirez-vous votre prochain coup de cœur? Bien sûr, aucun ne nous arrive à la cheville, à Polux et moi, mais...

À la semaine prochaine!

mercredi 6 novembre 2013

Here without you

Je suis tout excitée de vous annoncer que je viens de compléter le chapitre 23 de Polux 5! Ce qui signifie, entre autres, qu'il ne me reste plus que deux ou trois chapitres à écrire avant d'apposer le point final à ce cinquième tome! J'ai travaillé très fort dernièrement, enchaînant trois, quatre voire cinq heures d'écriture, pour vous offrir un tome 5 plus palpitant que jamais! Je suis donc folle de joie d'apercevoir la fin de ce manuscrit.

Pour l'occasion, une petite chanson-thème! Elle est à la fois celle de Chinook, notre séduisant prince des Tsayes, et celle du tome 5 en général. Vous aurez donc un petit aperçu de ce qui vous attend au printemps (oui, oui! la sortie de Polux 5 est prévue pour le printemps 2014) avec cette chanson de 3 Doors Down que j'adooore, Here without you.

Cette fois, trouvez la traduction française en bas du texte en version original.




Here without you

A hundred days have made me older
Since the last time that I saw your pretty face
A thousand lies have made me colder
And I don't think I can look at this the same
But all the miles that separate
Disappear now when I'm dreaming of your face

I'm here without you baby
But you're still on my lonely mind
I think about you baby
And I dream about you all the time
I'm here without you baby
But you're still with me in my dreams
And tonight there's only you and me

The miles just keep rollin'
As the people leave their way to say hello
I've heard this life is overrated
But I hope that it gets better as we go

I'm here without you baby
But you're still on my lonely mind
I think about you baby
And I dream about you all the time
I'm here without you baby
But you're still with me in my dreams
And tonight girl there's only you and me

Everything I know and anywhere I go
It gets hard but it won't take away my love
And when the last one falls
When it's all said and done
It gets hard but it won't take away my love

I'm here without you baby
But you're still on my lonely mind
I think about you baby
And I dream about you all the time
I'm here without you baby
But you're still with me in my dreams
And tonight girl there's only you and me


Une centaine de jours m'ont rendu plus vieux
Depuis la dernière fois que j'ai vu ton joli visage
Un millier de mensonges m'ont rendu plus froid
Et je ne pense pas pouvoir regarder ça de la même manière
Mais tous ces kilomètres qui nous séparent
Disparaissent maintenant que je rêve de ton visage

Je suis ici sans toi
Mais tu es toujours dans mon esprit solitaire
Je pense à toi
Et je rêve tout le temps de toi
Je suis ici sans toi
Mais tu es toujours avec moi dans mes rêves
Et ce soir il n'y a que toi et moi

Les kilomètres continuent de s'allonger
Pendant que les gens quittent leur chemin pour saluer
J'ai entendu dire que cette vie est surestimée
Mais j'espère que ça s'améliorera pendant que nous avancerons

Je suis ici sans toi
Mais tu es toujours dans mon esprit solitaire
Je pense à toi
Et je rêve tout le temps de toi
Je suis ici sans toi
Mais tu es toujours avec moi dans mes rêves
Et ce soir il n'y a que toi et moi

Tout ce que je sais et partout où je vais
Ça devient difficile mais ça n'emportera pas mon amour au loin
Et quand le dernier tombe
Quand tout est dit et fait
Ça devient difficile mais ça n'emportera pas mon amour au loin

Je suis ici sans toi
Mais tu es toujours dans mon esprit solitaire
Je pense à toi
Et je rêve tout le temps de toi
Je suis ici sans toi
Mais tu es toujours avec moi dans mes rêves
Et ce soir il n'y a que toi et moi

mercredi 30 octobre 2013

Désirée, par Morgan Rice



Souvenirs d’une vampire, tome 5

ATTENTION :
Ceci est le tome 5 d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers des premiers romans dans ma critique. Pour connaître mon avis sur le tome 1, intitulé Transformée, c’est ici. Pour le tome 2, Aimée, ici. Pour le tome 3, Trahie, ici, et pour le tome 4, Prédestinée, ici!

Quatrième de couverture :
« Dans Désirée (tome 5 de la série Souvenirs d’une vampire), Caitlin Paine découvre qu’elle a une fois encore remonté le temps. Cette fois, elle se retrouve dans le Paris du XVIIIe siècle, une ère où l’on rencontre des rois et des reines – mais où gronde la révolution.
Elle retrouve Caleb, et les deux passent enfin ensemble des moments tendres et paisibles. Leur amour grandit encore, et Caitlin décide d’abandonner la recherche de son père, afin de pouvoir profiter de cette époque et de ce lieu. Elle souhaite y faire sa vie avec Caleb, dans le château médiéval de ce dernier, situé au bord de la mer. Caitlin est plus heureuse que jamais.
Mais leur bonheur est destiné à n’être qu’éphémère, et les événements les séparent. Caitlin rejoint à nouveau les rangs du cercle d’Aiden avec Polly et de nouveaux mais, et se concentre une fois de plus sur son entraînement et sa mission. On lui ouvre alors le monde somptueux de Versailles, où elle découvre un luxe et une opulence qui dépassent ses rêves les plus fous. Versailles est un univers en soi. Elle y retrouve avec joie son frère, qui a lui aussi remonté le temps et qui rêve maintenant de leur père, comme Caitlin.
Mais des nuages se profilent à l’horizon. Kyle, accompagné de son odieux complice Sergei, est résolu plus que jamais à tuer Caitlin. Et Sam et Polly s’enfoncent tous deux dans des relations amoureuses malsaines, qui menacent de détruire tout ce qui les entoure.
Alors que Caitlin devient une guerrière accomplie, elle se rapproche plus que jamais de son père et du Bouclier mythique. Dans une course finale pleine de rebondissements, Caitlin parcourra les sites médiévaux les plus importants de Paris. Mais pour arriver à survivre cette fois-ci, elle devra utiliser des talents qu’elle n’avait même jamais imaginé posséder. Et, pour retrouver Caleb, elle aura à faire les choix – et les sacrifices – les plus difficiles de sa vie. »


Mon avis :
Étrangement, Souvenirs d’une vampire s’avère être une série que j’aime beaucoup. Je dis étrangement car, vous l’avez peut-être remarqué dans mes avis des précédents tomes, elle est loin d’être parfaite. Les points faibles que je soulève lors de mes critiques sont même de ceux qui m’irritent royalement, pas comme lorsqu’il s’agit d’un simple détail. Et pourtant, l’histoire me tient toujours en haleine; c’est pourquoi j’étais très excitée à l’idée de me lancer dans cette lecture du tome 5.

Le premier point que j’aborderai pour cette critique n’est toutefois pas positif : encore une fois, il me semble que la quatrième de couverture en révèle trop sur l’histoire. Plutôt que d’avoir une simple mise-en-bouche qui nous intrigue, nous nous retrouvons avec un synopsis, un résumé des grandes lignes du roman, et cela enlève beaucoup aux éléments de surprise du récit – qui ne sont d’ailleurs plus des surprises.

La prévisibilité sera donc un gros point faible à ma lecture, ici. Comme c’était le cas pour les quatre premiers tomes, les différentes péripéties de Désirée sont extrêmement prévisibles. À cela s’ajoute un nouveau problème : la redondance. En effet, le même scénario – un scénario immature, en plus, je dois le dire – que l’on pouvait voir dans Trahie (tome 3) et dans Prédestinée (tome 4) se répète ici : un problème survient dans le couple de Caitlin et de Caleb; Caitlin réagit mal et de façon particulièrement excessive et s’éloigne de Caleb sans même lui laisser le temps de s’expliquer. De là, les choses empirent et les évènements vont en s’aggravant… Vous avez remarqué à quel point cela décrit parfaitement le scénario du tome 3 ET du tome 4? Eh bien, cela décrit aussi maintenant le scénario du tome 5…

J’ai fait allusion aux réactions exagérées de Caitlin; figurez-vous qu’elles consistent désormais en un point négatif à elles toutes seules! Car, en effet, Caitlin agit de façon plutôt immature à chaque tome. Dans Désirée, toutefois, notre héroïne ne cesse de répéter à quel point elle se sent plus mature, à quel point elle a évolué depuis le début de ses aventures – mais je ne suis PAS d’accord. Caitlin agit exactement de la même façon stupide que précédemment. Ce qui m’a d’ailleurs vraiment, mais vraiment irritée, car lorsque Sera vient de nouveau fourrer son nez dans les affaires de Caitlin et Caleb, Caitlin refuse de croire Caleb lorsqu’il lui dit qu’il ne ressent plus rien pour Sera. Dois-je vous rappeler que dans Prédestinée, le tome 4, Caitlin s’est empressée d’aller coucher avec Blake lorsqu’elle a compris que Caleb ne se souvenait pas d’elle? Et que, même après que Caleb se soit souvenu d’elle, et qu’ils se soient retrouvés, elle n’a jamais – JAMAIS – semblé éprouver le moindre remord concernant ce qui s’était passé avec Blake. Dois-je comprendre que Caitlin a le droit d’aimer deux hommes à la fois, de coucher avec ces deux hommes si ça lui chante, mais que Caleb, lui, n’a même pas le droit d’affirmer qu’il n’aime plus son ex-femme? Alors, NON, Caitlin n’est pas plus mature et OUI, je commence sérieusement à en avoir marre de son foutu caractère.

J’aimerais aussi préciser que je trouve que les personnages couchent vraiment trop facilement avec n’importe qui. Tout le monde tombe amoureux vraiment trop rapidement; tout le monde croit naïvement qu’ils vivent l’amour de leur vie – alors qu’il est ÉVIDENT que leurs partenaires ne les aiment pas et ne font que profiter d’eux – et tout le monde couche avec tout le monde le premier soir. Désolée, mais dans ces cas-là, je ne peux vraiment pas adhérer à la baise d’un soir l’histoire d’amour des personnages.

Finalement, après cette séance de défoulement intense, j’ai tout de même plusieurs bons points pour cette lecture :
Tout d’abord, j’aime beaucoup les « faits » qu’on peut lire au début du livre. Cela rend la lecture très intéressante, car on peut faire des liens avec la réalité, en sachant sur quoi s’est basée l’auteure pour créer son univers et son histoire. Cela donne aussi une touche mystérieuse au roman, car certains des « faits » sont plutôt ténébreux… Comme un bâtiment qui existe réellement, et qui a été abandonné pour une raison inconnue dans la vraie vie. Dans le roman, l’auteure invente donc une raison à ce fameux abandon, et s’en sert au profit de son roman. Vous me suivez?

Ensuite, si le roman démarre plutôt lentement, il se lit quand même facilement. Les premiers chapitres mettent en scène Caitlin et Caleb pendant des moments heureux et sans tracas. Ça m’a fait du bien d’avoir enfin une petite pause dans l’histoire, une pause heureuse. Car, il faut le dire, il y a certes beaucoup de rebondissements dans tous les tomes de cette série, mais l’ambiance est aussi très sombre. Par moment, cela en devient presque lourd, et ces moments de calme et de joie entre Caitlin et Caleb m’ont offert le répit dont j’avais besoin.

Cette pause dure peut-être un peu longtemps, cependant. Autant du côté de Caitlin que de son frère Sam, que nous suivons dans la moitié des chapitres, j’ai eu l’impression que l’histoire mettait du temps à avancer. Rien n’évoluait, les choses stagnaient. Heureusement, au 3/4  du roman, environ, le tout s’est accéléré et je n’ai plus lâché mon livre – même si les évènements restaient plutôt prévisibles.

Pour conclure ma critique, je dirai donc que j’ai eu l’impression que ce tome 5 régressait dans son histoire, dans ses personnages, dans son ensemble, alors que tout devrait plutôt être de mieux en mieux. La fin, bien qu’intrigante pour la suite, est à l’image du reste du roman : redondante. J’éprouve une certaine excitation, encore une fois, à l’idée de lire le tome 6; j’ai néanmoins aussi quelques craintes. J’espère donc que ce tome 6 innovera!


Ma note : 3.5/5



Merci à mon partenaire pour ce livre!



vendredi 25 octobre 2013

Mini Polux



Mini Rôdeur dessiné par moi. Alors? Il vous plaît, comme ça? Moi je l'adore... ^^

lundi 21 octobre 2013

Salon du Livre de l'Estrie - terminé!

Eh oui, c'était le premier Salon du Livre que je faisais depuis plusieurs mois et il est déjà terminé... Je dois vous avouer que j'en suis un peu nostalgique...
Mais bon, celui de Montréal est dans un mois, ce qui n'est pas trop mal, n'est-ce pas? J'espère vous y voir en grand nombre, car ce sera vraiment fabuleux, avec tous ces livres à perte de vue, tous ces auteurs énergiques et prêts à signer des tonnes d'exemplaire(s) de leurs bouquin(s), et moi, bien sûr... ;)

En attendant, voici un petit compte rendu de ma grosse fin de semaine, qui s'est étendue du jeudi 17 octobre au dimanche 20 octobre :


Bienvenue au Centre des Foires, là où je me suis rendue tous les matins, avec un air un peu plus endormi à chaque jour qui passait, pour vous rencontrer, chers loyaux lecteurs et nouveaux lecteurs!


Et voici l'espace qui avait été aménagé pour nous, auteurs de AdA, afin que nous puissions rivaliser de ventes échanger entre nous ou avec les visiteurs et futurs fan en délire de Polux nos séries, toutes plus géniales les unes que les autres.
Remarquez qu'à ce moment, j'étais bien plus intéressée par les livres couvrant les étagères derrière moi que par ce qui pouvait se passer autour de ma table d'auteure... D'accord, il n'y avait pas non plus beaucoup d'action à cet instant précis, mais ça s'en venait, ça s'en venait!


Je vous l'avais bien dit, non?


Et ça n'arrêtait jamais!


Ce que mon rival collègue, Antoine, auteur des Maîtres des pierres, n'a quant à lui pas semblé remarquer...


Contrairement à mon ennemi juré autre collègue et ami, Patrice, auteur d'Averia, qui lui s'est évertué à charmer tout ce qui bougeait pendant le Salon.


Malgré tous ses efforts, il n'aura toutefois pas su impressionner Nadine, auteure de Kiam Tasgall, qui n'est apparemment pas non plus très satisfaite de la qualité du français utilisé dans Chernova, tome 4 d'Averia.


Que j'ai pourtant beaucoup aimé, et que j'ai donc fait dédicacer... Peut-être était-ce simplement moi, car Martin, notre esclave ange gardien pour la fin de semaine, parait lui aussi incertain quant au charisme de Patrice...


En résumé, ces quatre jours furent très agréables, riches en péripéties, en rebondissement et en ventes pour toute l'équipe...!

Comment? Des chiffres? Ah, si vous y tenez...

En ce Salon du Livre de l'Estrie, j'aurai converti 65 nouveaux fidèles à Polux, qui m'auront acheté et fait signer ce même nombre d'exemplaires du Prince oublié.
19 loyaux lecteurs, parmi lesquels quelques uns de la catégorie précédente, qui adoraient déjà Polux avant même d'avoir lu le tome 1 et qui se sont donc aussi procuré L’œil de glace.
14 apôtres auront la chance de rencontrer Chinook dans La pierre des mages...
Et 12 admirateurs ont été ravis de découvrir que Les êtres du chaos étaient enfin disponibles à la vente.

Tout ça pour un total de 110 signatures en ce Salon du Livre de l'Estrie! J'ai déjà hâte au Salon du Livre Montréal...

Et vous?

lundi 14 octobre 2013

Myr, par Patrice Cazeault



Averia, tome 3


ATTENTION :
Ceci est le troisième tome d'une série. Il pourrait dont y avoir des spoilers des premiers tomes dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur le tome 1 de la série, Seki, c'est ici, et pour le tome 2, Annika, ici. Vous pouvez également retrouver l'auteur, Patrice Cazeault, sur son blog, ici!



Quatrième de couverture :
« Deux années se sont écoulées depuis l’insurrection qui a secoué Averia. Sur la colonie occupée, la vie a repris son cours normal. La nomination d’Haraldion, l’allié de Seki au temps de son emprisonnement, au poste de Gouverneur laisse présager un avenir meilleur pour les habitants de cette planète.
Alors que Seki s’efforce de rattraper son retard dans ses études, Myr, elle, éprouve plus de difficultés à retrouver une vie paisible. La révolution qu’elle chérissait de tout son être lui a été arrachée des mains et ce qu’elle a vu sur Terre a terminé de souffler ses convictions.
Dans l’obscurité, à l’abri des regards, Myr se lie à des gens dangereux.
Partagée entre son désir de protéger sa famille et sa quête pour rallumer les braises qui agonisent en elle, Myr posera des gestes qui enflammeront beaucoup plus que son propre coeur. » 


Mon avis :
Par où commencer? Cette lecture a été... absolument fabuleuse! Exceptionnelle! Un peu frustrante par moments, mais c'était souvent l'effet recherché, que de provoquer le lecteur. Mais vous donner un avis clair, sans m'emmêler les pinceaux et sans en faire un vrai roman? Là, vous m'en demandez beaucoup; c'est qu'il y a tant de choses à dire sur ce troisième volet d'Averia, qui est aussi mon favori...!

Allez, c'est parti!

Pour commencer, retrouver Seki et Myr, nos héroïnes du tome 1, a été pour moi un grand bonheur. Tout d'abord parce que je m'étais beaucoup attachée à elles et que j'avais vraiment hâte, après le tome 2 passé sur Tharisia avec Annika, de revenir sur Averia auprès d'elles. Ensuite, et ce fut une agréable surprise, les sœurs Jones que j'ai suivies au fil de ma lecture se sont avérées bien différentes de celles que j'avais connues dans Seki, premier opus de la série.

En effet, bien que toujours posée et réfléchie, la Seki à qui nous avons affaire ici démontre beaucoup plus de force de caractère – il lui arrive même d'être impulsive, si si! Elle fait un peu moins « bonne fille », si je puis dire. Ce changement dans sa personnalité nous permet aussi d'avoir un meilleur aperçu de ses sentiments et de ses émotions, ce qui n'était pas toujours le cas dans le tome 1. Il est donc plus facile de compatir à tout ce qui lui arrive – et il lui en arrive beaucoup, ça je vous le dis! J'ai ainsi pu renouer ce lien que j'avais tissé avec Seki, et le fortifier.

Et n'oublions surtout pas Myr! Notre petite rebelle au foulard rouge a elle aussi bien changé, mais dans le sens inverse de sa grande sœur : après qu'Averia ait frôlé la révolution sans pourtant l'atteindre, après que son rêve de libération se soit presque réalisé, Myr s'est écroulée. Son caractère orageux, sa haine et sa colère qui étaient jadis prêtes à se déverser sur le premier Tharisien venu... Tout ça s'est endormi, est à l'agonie. L'adolescente semble elle-même agoniser – et elle le sait. Tout au long de ce tome 3, Myr tente donc de faire renaître ces flammes dévorantes, ce feu qui la consumait jadis. J'ai adoré suivre son évolution, sa quête qui est en fait celle de son identité. Et si j'ai parfois eu envie de lui mettre une baffe – ce doit être mon instinct de grande sœur -, j'ai aussi été très touchée par tout ce qu'elle traversait.

Viennent ensuite les personnages secondaires : Laïka, que j'ai été très heureuse de revoir, et dont je me soucie autant que de Seki et Myr. J'ai bien hâte de la revoir dans le prochain tome portant sur Seki, Myr et le reste de leur groupe.

Et Lanz – Lanz!!! Je suis tout simplement trop heureuse de le revoir! Tout d'abord parce qu'il me plaisait déjà beaucoup dans le tome 1, mais surtout, surtout, parce qu'il apporte à ma lecture cet élément qui m'est si indispensable : la romance! Oui, vous l'aurez compris, ce manque que je ressentais dans Seki est enfin comblé – en partie. Car oui, nous avons droit à un petit avant-goût de romance avec Lanz qui est de retour sur Averia et Seki qui doit faire face à ce qu'elle ressent pour lui, mais j'en veux plus! Je veux plus que ce brin de jalousie que ressent Seki pour la petite-amie de Lanz, je veux plus que ces presque-déclarations de la part de Lanz! Je veux des étreintes passionnées, des baisers langoureux, des échanges torrides...! Enfin, je m'emporte, je m'emporte. Mais je ne suis pas Désolée.

Nous avons donc droit à un peu plus de romantisme dans ce tome 3, autant du côté de Seki que de celui de Myr. Mais cela ne s'arrête pas là! Encore une fois, Cazeault nous offre une lecture riche en rebondissements, en intrigue, en action. Pas le temps de souffler ici, oh non! L'alternance entre les paragraphes mettant tour à tour Seki et Myr en vedette ne nous laisse aucun moment de répit. Nous nous inquiétons pour Myr, puis nous nous mordons les doigts pour Seki, avant de revenir à Myr...! La pression est constante pendant notre lecture, peu importe l'héroïne et l'aventure que nous suivons.

Aussi, si la plume de l'auteur est toujours un délice pour les yeux, je dois néanmoins soulever un petit bémol : à force de vouloir étoffer le texte, peut-être y a-t-il parfois un peu trop de détails, peut-être le niveau de français utilisé est-il parfois un peu trop élevé. Il m'est arrivé de relire certaines phrases car je n'étais pas sûre d'avoir tout bien compris. Aussi, si cette série s'adresse à un public de tous âges – relativement – les plus jeunes et peut-être simplement ceux et celles qui lisent moins, pourront parfois se sentir quelque peu perdus à travers toutes ces jolies phrases.

Je conclurai en disant que Myr est définitivement mon tome préféré – jusqu'à maintenant. Si la fin me frustre à un point que vous ne pouvez même pas imaginer, je n'en suis que plus impatiente de retrouver Seki, Myr, Laïka et Lanz dans le tome 5. En attendant, je me lance de ce pas dans la lecture du tome 4, Chernova, où je retrouverai une autre héroïne au fort caractère : Annika.

P.S.
Pat, ceci n'est pas une menace, ni un avertissement; c'est une promesse : un jour, je me ferai frire ton cerveau à la poêle, avec des champignons et de la ciboulette fraîche...


Ma note : 4.5/5