mercredi 30 octobre 2013

Désirée, par Morgan Rice



Souvenirs d’une vampire, tome 5

ATTENTION :
Ceci est le tome 5 d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers des premiers romans dans ma critique. Pour connaître mon avis sur le tome 1, intitulé Transformée, c’est ici. Pour le tome 2, Aimée, ici. Pour le tome 3, Trahie, ici, et pour le tome 4, Prédestinée, ici!

Quatrième de couverture :
« Dans Désirée (tome 5 de la série Souvenirs d’une vampire), Caitlin Paine découvre qu’elle a une fois encore remonté le temps. Cette fois, elle se retrouve dans le Paris du XVIIIe siècle, une ère où l’on rencontre des rois et des reines – mais où gronde la révolution.
Elle retrouve Caleb, et les deux passent enfin ensemble des moments tendres et paisibles. Leur amour grandit encore, et Caitlin décide d’abandonner la recherche de son père, afin de pouvoir profiter de cette époque et de ce lieu. Elle souhaite y faire sa vie avec Caleb, dans le château médiéval de ce dernier, situé au bord de la mer. Caitlin est plus heureuse que jamais.
Mais leur bonheur est destiné à n’être qu’éphémère, et les événements les séparent. Caitlin rejoint à nouveau les rangs du cercle d’Aiden avec Polly et de nouveaux mais, et se concentre une fois de plus sur son entraînement et sa mission. On lui ouvre alors le monde somptueux de Versailles, où elle découvre un luxe et une opulence qui dépassent ses rêves les plus fous. Versailles est un univers en soi. Elle y retrouve avec joie son frère, qui a lui aussi remonté le temps et qui rêve maintenant de leur père, comme Caitlin.
Mais des nuages se profilent à l’horizon. Kyle, accompagné de son odieux complice Sergei, est résolu plus que jamais à tuer Caitlin. Et Sam et Polly s’enfoncent tous deux dans des relations amoureuses malsaines, qui menacent de détruire tout ce qui les entoure.
Alors que Caitlin devient une guerrière accomplie, elle se rapproche plus que jamais de son père et du Bouclier mythique. Dans une course finale pleine de rebondissements, Caitlin parcourra les sites médiévaux les plus importants de Paris. Mais pour arriver à survivre cette fois-ci, elle devra utiliser des talents qu’elle n’avait même jamais imaginé posséder. Et, pour retrouver Caleb, elle aura à faire les choix – et les sacrifices – les plus difficiles de sa vie. »


Mon avis :
Étrangement, Souvenirs d’une vampire s’avère être une série que j’aime beaucoup. Je dis étrangement car, vous l’avez peut-être remarqué dans mes avis des précédents tomes, elle est loin d’être parfaite. Les points faibles que je soulève lors de mes critiques sont même de ceux qui m’irritent royalement, pas comme lorsqu’il s’agit d’un simple détail. Et pourtant, l’histoire me tient toujours en haleine; c’est pourquoi j’étais très excitée à l’idée de me lancer dans cette lecture du tome 5.

Le premier point que j’aborderai pour cette critique n’est toutefois pas positif : encore une fois, il me semble que la quatrième de couverture en révèle trop sur l’histoire. Plutôt que d’avoir une simple mise-en-bouche qui nous intrigue, nous nous retrouvons avec un synopsis, un résumé des grandes lignes du roman, et cela enlève beaucoup aux éléments de surprise du récit – qui ne sont d’ailleurs plus des surprises.

La prévisibilité sera donc un gros point faible à ma lecture, ici. Comme c’était le cas pour les quatre premiers tomes, les différentes péripéties de Désirée sont extrêmement prévisibles. À cela s’ajoute un nouveau problème : la redondance. En effet, le même scénario – un scénario immature, en plus, je dois le dire – que l’on pouvait voir dans Trahie (tome 3) et dans Prédestinée (tome 4) se répète ici : un problème survient dans le couple de Caitlin et de Caleb; Caitlin réagit mal et de façon particulièrement excessive et s’éloigne de Caleb sans même lui laisser le temps de s’expliquer. De là, les choses empirent et les évènements vont en s’aggravant… Vous avez remarqué à quel point cela décrit parfaitement le scénario du tome 3 ET du tome 4? Eh bien, cela décrit aussi maintenant le scénario du tome 5…

J’ai fait allusion aux réactions exagérées de Caitlin; figurez-vous qu’elles consistent désormais en un point négatif à elles toutes seules! Car, en effet, Caitlin agit de façon plutôt immature à chaque tome. Dans Désirée, toutefois, notre héroïne ne cesse de répéter à quel point elle se sent plus mature, à quel point elle a évolué depuis le début de ses aventures – mais je ne suis PAS d’accord. Caitlin agit exactement de la même façon stupide que précédemment. Ce qui m’a d’ailleurs vraiment, mais vraiment irritée, car lorsque Sera vient de nouveau fourrer son nez dans les affaires de Caitlin et Caleb, Caitlin refuse de croire Caleb lorsqu’il lui dit qu’il ne ressent plus rien pour Sera. Dois-je vous rappeler que dans Prédestinée, le tome 4, Caitlin s’est empressée d’aller coucher avec Blake lorsqu’elle a compris que Caleb ne se souvenait pas d’elle? Et que, même après que Caleb se soit souvenu d’elle, et qu’ils se soient retrouvés, elle n’a jamais – JAMAIS – semblé éprouver le moindre remord concernant ce qui s’était passé avec Blake. Dois-je comprendre que Caitlin a le droit d’aimer deux hommes à la fois, de coucher avec ces deux hommes si ça lui chante, mais que Caleb, lui, n’a même pas le droit d’affirmer qu’il n’aime plus son ex-femme? Alors, NON, Caitlin n’est pas plus mature et OUI, je commence sérieusement à en avoir marre de son foutu caractère.

J’aimerais aussi préciser que je trouve que les personnages couchent vraiment trop facilement avec n’importe qui. Tout le monde tombe amoureux vraiment trop rapidement; tout le monde croit naïvement qu’ils vivent l’amour de leur vie – alors qu’il est ÉVIDENT que leurs partenaires ne les aiment pas et ne font que profiter d’eux – et tout le monde couche avec tout le monde le premier soir. Désolée, mais dans ces cas-là, je ne peux vraiment pas adhérer à la baise d’un soir l’histoire d’amour des personnages.

Finalement, après cette séance de défoulement intense, j’ai tout de même plusieurs bons points pour cette lecture :
Tout d’abord, j’aime beaucoup les « faits » qu’on peut lire au début du livre. Cela rend la lecture très intéressante, car on peut faire des liens avec la réalité, en sachant sur quoi s’est basée l’auteure pour créer son univers et son histoire. Cela donne aussi une touche mystérieuse au roman, car certains des « faits » sont plutôt ténébreux… Comme un bâtiment qui existe réellement, et qui a été abandonné pour une raison inconnue dans la vraie vie. Dans le roman, l’auteure invente donc une raison à ce fameux abandon, et s’en sert au profit de son roman. Vous me suivez?

Ensuite, si le roman démarre plutôt lentement, il se lit quand même facilement. Les premiers chapitres mettent en scène Caitlin et Caleb pendant des moments heureux et sans tracas. Ça m’a fait du bien d’avoir enfin une petite pause dans l’histoire, une pause heureuse. Car, il faut le dire, il y a certes beaucoup de rebondissements dans tous les tomes de cette série, mais l’ambiance est aussi très sombre. Par moment, cela en devient presque lourd, et ces moments de calme et de joie entre Caitlin et Caleb m’ont offert le répit dont j’avais besoin.

Cette pause dure peut-être un peu longtemps, cependant. Autant du côté de Caitlin que de son frère Sam, que nous suivons dans la moitié des chapitres, j’ai eu l’impression que l’histoire mettait du temps à avancer. Rien n’évoluait, les choses stagnaient. Heureusement, au 3/4  du roman, environ, le tout s’est accéléré et je n’ai plus lâché mon livre – même si les évènements restaient plutôt prévisibles.

Pour conclure ma critique, je dirai donc que j’ai eu l’impression que ce tome 5 régressait dans son histoire, dans ses personnages, dans son ensemble, alors que tout devrait plutôt être de mieux en mieux. La fin, bien qu’intrigante pour la suite, est à l’image du reste du roman : redondante. J’éprouve une certaine excitation, encore une fois, à l’idée de lire le tome 6; j’ai néanmoins aussi quelques craintes. J’espère donc que ce tome 6 innovera!


Ma note : 3.5/5



Merci à mon partenaire pour ce livre!



vendredi 25 octobre 2013

Mini Polux



Mini Rôdeur dessiné par moi. Alors? Il vous plaît, comme ça? Moi je l'adore... ^^

lundi 21 octobre 2013

Salon du Livre de l'Estrie - terminé!

Eh oui, c'était le premier Salon du Livre que je faisais depuis plusieurs mois et il est déjà terminé... Je dois vous avouer que j'en suis un peu nostalgique...
Mais bon, celui de Montréal est dans un mois, ce qui n'est pas trop mal, n'est-ce pas? J'espère vous y voir en grand nombre, car ce sera vraiment fabuleux, avec tous ces livres à perte de vue, tous ces auteurs énergiques et prêts à signer des tonnes d'exemplaire(s) de leurs bouquin(s), et moi, bien sûr... ;)

En attendant, voici un petit compte rendu de ma grosse fin de semaine, qui s'est étendue du jeudi 17 octobre au dimanche 20 octobre :


Bienvenue au Centre des Foires, là où je me suis rendue tous les matins, avec un air un peu plus endormi à chaque jour qui passait, pour vous rencontrer, chers loyaux lecteurs et nouveaux lecteurs!


Et voici l'espace qui avait été aménagé pour nous, auteurs de AdA, afin que nous puissions rivaliser de ventes échanger entre nous ou avec les visiteurs et futurs fan en délire de Polux nos séries, toutes plus géniales les unes que les autres.
Remarquez qu'à ce moment, j'étais bien plus intéressée par les livres couvrant les étagères derrière moi que par ce qui pouvait se passer autour de ma table d'auteure... D'accord, il n'y avait pas non plus beaucoup d'action à cet instant précis, mais ça s'en venait, ça s'en venait!


Je vous l'avais bien dit, non?


Et ça n'arrêtait jamais!


Ce que mon rival collègue, Antoine, auteur des Maîtres des pierres, n'a quant à lui pas semblé remarquer...


Contrairement à mon ennemi juré autre collègue et ami, Patrice, auteur d'Averia, qui lui s'est évertué à charmer tout ce qui bougeait pendant le Salon.


Malgré tous ses efforts, il n'aura toutefois pas su impressionner Nadine, auteure de Kiam Tasgall, qui n'est apparemment pas non plus très satisfaite de la qualité du français utilisé dans Chernova, tome 4 d'Averia.


Que j'ai pourtant beaucoup aimé, et que j'ai donc fait dédicacer... Peut-être était-ce simplement moi, car Martin, notre esclave ange gardien pour la fin de semaine, parait lui aussi incertain quant au charisme de Patrice...


En résumé, ces quatre jours furent très agréables, riches en péripéties, en rebondissement et en ventes pour toute l'équipe...!

Comment? Des chiffres? Ah, si vous y tenez...

En ce Salon du Livre de l'Estrie, j'aurai converti 65 nouveaux fidèles à Polux, qui m'auront acheté et fait signer ce même nombre d'exemplaires du Prince oublié.
19 loyaux lecteurs, parmi lesquels quelques uns de la catégorie précédente, qui adoraient déjà Polux avant même d'avoir lu le tome 1 et qui se sont donc aussi procuré L’œil de glace.
14 apôtres auront la chance de rencontrer Chinook dans La pierre des mages...
Et 12 admirateurs ont été ravis de découvrir que Les êtres du chaos étaient enfin disponibles à la vente.

Tout ça pour un total de 110 signatures en ce Salon du Livre de l'Estrie! J'ai déjà hâte au Salon du Livre Montréal...

Et vous?

lundi 14 octobre 2013

Myr, par Patrice Cazeault



Averia, tome 3


ATTENTION :
Ceci est le troisième tome d'une série. Il pourrait dont y avoir des spoilers des premiers tomes dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur le tome 1 de la série, Seki, c'est ici, et pour le tome 2, Annika, ici. Vous pouvez également retrouver l'auteur, Patrice Cazeault, sur son blog, ici!



Quatrième de couverture :
« Deux années se sont écoulées depuis l’insurrection qui a secoué Averia. Sur la colonie occupée, la vie a repris son cours normal. La nomination d’Haraldion, l’allié de Seki au temps de son emprisonnement, au poste de Gouverneur laisse présager un avenir meilleur pour les habitants de cette planète.
Alors que Seki s’efforce de rattraper son retard dans ses études, Myr, elle, éprouve plus de difficultés à retrouver une vie paisible. La révolution qu’elle chérissait de tout son être lui a été arrachée des mains et ce qu’elle a vu sur Terre a terminé de souffler ses convictions.
Dans l’obscurité, à l’abri des regards, Myr se lie à des gens dangereux.
Partagée entre son désir de protéger sa famille et sa quête pour rallumer les braises qui agonisent en elle, Myr posera des gestes qui enflammeront beaucoup plus que son propre coeur. » 


Mon avis :
Par où commencer? Cette lecture a été... absolument fabuleuse! Exceptionnelle! Un peu frustrante par moments, mais c'était souvent l'effet recherché, que de provoquer le lecteur. Mais vous donner un avis clair, sans m'emmêler les pinceaux et sans en faire un vrai roman? Là, vous m'en demandez beaucoup; c'est qu'il y a tant de choses à dire sur ce troisième volet d'Averia, qui est aussi mon favori...!

Allez, c'est parti!

Pour commencer, retrouver Seki et Myr, nos héroïnes du tome 1, a été pour moi un grand bonheur. Tout d'abord parce que je m'étais beaucoup attachée à elles et que j'avais vraiment hâte, après le tome 2 passé sur Tharisia avec Annika, de revenir sur Averia auprès d'elles. Ensuite, et ce fut une agréable surprise, les sœurs Jones que j'ai suivies au fil de ma lecture se sont avérées bien différentes de celles que j'avais connues dans Seki, premier opus de la série.

En effet, bien que toujours posée et réfléchie, la Seki à qui nous avons affaire ici démontre beaucoup plus de force de caractère – il lui arrive même d'être impulsive, si si! Elle fait un peu moins « bonne fille », si je puis dire. Ce changement dans sa personnalité nous permet aussi d'avoir un meilleur aperçu de ses sentiments et de ses émotions, ce qui n'était pas toujours le cas dans le tome 1. Il est donc plus facile de compatir à tout ce qui lui arrive – et il lui en arrive beaucoup, ça je vous le dis! J'ai ainsi pu renouer ce lien que j'avais tissé avec Seki, et le fortifier.

Et n'oublions surtout pas Myr! Notre petite rebelle au foulard rouge a elle aussi bien changé, mais dans le sens inverse de sa grande sœur : après qu'Averia ait frôlé la révolution sans pourtant l'atteindre, après que son rêve de libération se soit presque réalisé, Myr s'est écroulée. Son caractère orageux, sa haine et sa colère qui étaient jadis prêtes à se déverser sur le premier Tharisien venu... Tout ça s'est endormi, est à l'agonie. L'adolescente semble elle-même agoniser – et elle le sait. Tout au long de ce tome 3, Myr tente donc de faire renaître ces flammes dévorantes, ce feu qui la consumait jadis. J'ai adoré suivre son évolution, sa quête qui est en fait celle de son identité. Et si j'ai parfois eu envie de lui mettre une baffe – ce doit être mon instinct de grande sœur -, j'ai aussi été très touchée par tout ce qu'elle traversait.

Viennent ensuite les personnages secondaires : Laïka, que j'ai été très heureuse de revoir, et dont je me soucie autant que de Seki et Myr. J'ai bien hâte de la revoir dans le prochain tome portant sur Seki, Myr et le reste de leur groupe.

Et Lanz – Lanz!!! Je suis tout simplement trop heureuse de le revoir! Tout d'abord parce qu'il me plaisait déjà beaucoup dans le tome 1, mais surtout, surtout, parce qu'il apporte à ma lecture cet élément qui m'est si indispensable : la romance! Oui, vous l'aurez compris, ce manque que je ressentais dans Seki est enfin comblé – en partie. Car oui, nous avons droit à un petit avant-goût de romance avec Lanz qui est de retour sur Averia et Seki qui doit faire face à ce qu'elle ressent pour lui, mais j'en veux plus! Je veux plus que ce brin de jalousie que ressent Seki pour la petite-amie de Lanz, je veux plus que ces presque-déclarations de la part de Lanz! Je veux des étreintes passionnées, des baisers langoureux, des échanges torrides...! Enfin, je m'emporte, je m'emporte. Mais je ne suis pas Désolée.

Nous avons donc droit à un peu plus de romantisme dans ce tome 3, autant du côté de Seki que de celui de Myr. Mais cela ne s'arrête pas là! Encore une fois, Cazeault nous offre une lecture riche en rebondissements, en intrigue, en action. Pas le temps de souffler ici, oh non! L'alternance entre les paragraphes mettant tour à tour Seki et Myr en vedette ne nous laisse aucun moment de répit. Nous nous inquiétons pour Myr, puis nous nous mordons les doigts pour Seki, avant de revenir à Myr...! La pression est constante pendant notre lecture, peu importe l'héroïne et l'aventure que nous suivons.

Aussi, si la plume de l'auteur est toujours un délice pour les yeux, je dois néanmoins soulever un petit bémol : à force de vouloir étoffer le texte, peut-être y a-t-il parfois un peu trop de détails, peut-être le niveau de français utilisé est-il parfois un peu trop élevé. Il m'est arrivé de relire certaines phrases car je n'étais pas sûre d'avoir tout bien compris. Aussi, si cette série s'adresse à un public de tous âges – relativement – les plus jeunes et peut-être simplement ceux et celles qui lisent moins, pourront parfois se sentir quelque peu perdus à travers toutes ces jolies phrases.

Je conclurai en disant que Myr est définitivement mon tome préféré – jusqu'à maintenant. Si la fin me frustre à un point que vous ne pouvez même pas imaginer, je n'en suis que plus impatiente de retrouver Seki, Myr, Laïka et Lanz dans le tome 5. En attendant, je me lance de ce pas dans la lecture du tome 4, Chernova, où je retrouverai une autre héroïne au fort caractère : Annika.

P.S.
Pat, ceci n'est pas une menace, ni un avertissement; c'est une promesse : un jour, je me ferai frire ton cerveau à la poêle, avec des champignons et de la ciboulette fraîche...


Ma note : 4.5/5

jeudi 10 octobre 2013

J7-SLE

Plus que sept petits jours avant le Salon du Livre de l'Estrie! Je suis très excitée.

Et vous?

J'ai bien hâte de tous vous voir, vous qui pourrez être présents, et de rencontrer tout plein de nouveaux lecteurs!

Allez, je cesse de vous faire languir! Voici mes heures de présence au Salon, au kiosque de AdA :

Jeudi 17 octobre : 9h à 12 / 13h à 17h / 18h à 21h
Vendredi 18 octobre : 9h à 12h / 18h à 19h30
Samedi 19 octobre : 11h à 13h / 15h à 17h
Dimanche 20 octobre : 10h à 13h


N'hésitez pas à emmener vos amis et votre famille, il y en aura pour tous les goûts!

Alors venez donc me piquer une petite jasette, me poser des questions concernant la suite de la série Polux ou ce que vous voudrez! Il me fera plaisir de passer un bout de temps avec chacun d'entre vous!

On se voit dans une semaine...!


lundi 7 octobre 2013

Anecdote de la semaine

C'est la première vraie anecdote que je mets sur le blog, mais je trouve ça tellement amusant qu'il faut que je le partage avec vous :
Pour la mise en situation, vous devez simplement savoir que mon père est prof au secondaire.
Cette semaine, pendant que ses élèves étaient tous concentrés à leur tâche et travaillaient en silence, il circulait entre les rangées de bureaux, histoire de s'assurer que tout le monde était à son affaire. Il est alors tombé sur un élève qui, loin de remplir ses exercices, était en train de lire - et il avait l'air plutôt absorbé.
Mon père s'est donc arrêté à côté de lui, lui a pris son livre et l'a déposé sur le coin du bureau, faisant ainsi savoir à son élève qu'il lira à un autre moment que dans son cours.
Il eut toutefois bien du mal à s'empêcher de rire en découvrant le titre de la lecture qui passionnait tant son élève :
Polux, Le prince oublié...

;)

vendredi 4 octobre 2013

Symphonie, par Marie-Ève Dion



Traqueurs Inc., tome 2

ATTENTION :
Ceci est le tome 2 d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers du premier volume dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur le tome 1, intitulé Nocturne, c’est par ici!

Quatrième de couverture :
« Travailler pour Traqueurs Inc. est de mieux en mieux. D’abord, d’un côté, vous avez les démons, ces connards sanguinaires qui vous donnent cependant bien du boulot – de dont je me passerais volontiers –, les flics qui croient que vous leur volez leur travail et les journalistes qui mettent leur nez dans vos affaires, risquant de dévoiler votre identité à la face du monde. De l’autre, vous avez un pervers qui vous répète que tout ira bien et trois autres hommes qui pètent les plombs dès que vous éternuez. Que rêvez de mieux ?
On peut maintenant parler de moi comme si j’étais deux personnes. Si seulement j’étais possédée, je n’aurais qu’à demander à mes frères de me débarrasser de cette pourriture, mais non. Il fallait que cet être grandisse en moi en attendant de débarquer dans un monde de plus en plus apocalyptique. Eh merde.
Traqueurs Inc., ce sont des Traqueurs parmi tant d’autres. Des Gardiens au sein d’une armée sans général, à la portée de l’ennemi, sans possibilité de couverture. La chute des Trois Corbeaux, c’est la fin de notre ère, le début de celle des démons emprisonnés en Enfer.
Malgré la disparition des Knight, ceux-ci ne nous avaient pas abandonnés. Ils avaient déjà tout prévu, comme toujours.
C’est du moins ce que je voulais croire… »


Mon avis :
Pour ceux qui auraient lu ma critique du tome un, Nocturne, rassurez-vous : cette chronique-ci ne sera pas un massacre – loin de là, même! Car, si ce deuxième tome souffre encore de quelques faiblesses – les mêmes que celles du premier mais en moins prononcé, en fait –, j’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture!

En effet, je suis heureuse de constater une nette amélioration à tous les niveaux pour Symphonie. Tout d'abord, ce tome 2 compte plus de descriptions et moins de dialogues inutiles. La mise en contexte et l'univers sont bien décrits et développés, sans être surchargé en détails. J'ai rapidement accrocher à l’histoire et n'ai plus vu le temps passer. De plus, l’auteure aborde enfin les sentiments de ses personnages plus en détails. Cela apporte de la profondeur au récit, qui semble plus recherché, ainsi qu'aux personnages qui présentent plus de nuances, de facettes. Mon plaisir de retrouver Aurell, Seth, Mike – et tout particulièrement Frank – n'en a été que plus grand. J’ai aimé voir autre chose que le sarcasme et les blagues chez eux, et Frank est celui qui m’a le plus charmée. Remyelle a aussi su s’attirer un peu de ma sympathie, ce qu’elle était loin d’avoir réussi à faire dans le tome 1.

Autre point fort pour cette lecture : le non-stop d’action. Comme c’était le cas pour le premier volet de la série, les combats n’arrêtent jamais. Cette fois, par contre, j’ai pu sentir la cohésion entre ces scènes. Les affrontements avec les démons, fantômes et autres créatures n’étaient pas que de simples scènes de combat jetées là pour ajouter de l’action. Au contraire, elles constituaient vraiment les différentes étapes de l’histoire et menaient à une nouvelle révélation, un nouvel élément qui permettait aux héros de se rapprocher de leur but.

Ces scènes de combat ne sont pas les seules à m’avoir plu ; c’est aussi le cas pour les scènes « érotiques ». Je mets les guillemets parce qu’il n’y a rien de très osé ici. Néanmoins, et c’est là la grande différence avec Nocturne, nous parlons enfin de sensualité et de romantisme, plutôt que de vulgarité. En effet, les passages entre Remyelle et Louis m’ont semblé servir à quelque chose, à développer le lien qui les unissait, plutôt que de simplement parler de sexe-sexe-sexe – si je veux lire un porno sous forme de roman, je vais m’en acheter un, merci. Ça vaut aussi pour le roman en entier ; les sujets de conversation ne tournent plus autour des prouesses sexuelles de Mike ou de Frank, d’Aurell qui aimerait bien danser à l’horizontale avec Rem ou de la dernière pièce dans laquelle cette dernière a fait l’amour. Énorme amélioration de la pertinence de ce côté, donc.

Je dois malheureusement m’arrêter en si bon chemin : j’ai dit plus haut que Rem avait enfin réussi à se faire apprécier un peu ; elle est toutefois loin, loooiiin derrière Frank et Seth dans mon classement de la popularité. J’avoue avoir eu envie de la frapper gifler très violemment à plusieurs reprises au cours de ma lecture – surtout dans la première partie, en fait. Je ne m’attarderai pas sur ce point trop longtemps, entre autres parce que ça entre dans le domaine des principes de vie et des valeurs, mais l’attitude de Remyelle vis-à-vis de son bébé m’a profondément dégoûtée. Le fait qu’elle insiste sur le fait qu’elle ne voulait pas de cet enfant, qu’elle le qualifie de simple fœtus alors qu’elle en est à son troisième mois de grossesse, qu’elle mette presque volontairement la vie de ce bébé en danger sous prétexte qu’il n’était pas désiré… Impossible d’excuser un tel comportement immature et égoïste, même s’il s’agit de l’héroïne du roman.

Une mention spéciale, ici, à Frank, qui a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’un bébé, alors que Mike et Rem le qualifiait pour leur part de truc et de fœtus.

Le second point à m’avoir fait tiquer au cours de ma lecture est le suivant : la soudaine affection de Remyelle pour Liam, un petit bonhomme que j’ai tout de suite adoré, soit dit en passant. Honnêtement, l’attitude de Rem m’a touchée, et elle est allée rechercher quelques uns des points qu’elle avait perdus, mais tout cela ne m’a pas semblé crédible. Tout d’abord parce qu’elle s’est tout à coup mise à se soucier de Liam au point de vouloir le protéger jusqu’à la mort, alors qu’elle se montrait totalement indifférente en ce qui concernait la vie de son bébé, la chair de sa chair et le sang de son sang, un instant plus tôt. De plus, et Rem l’a dit elle-même à un moment de l’histoire, j’ai eu l’impression que Liam était une façon de se rattraper pour ce qu’elle avait fait à l’enfant qu’elle portait. Liam est tout à fait attendrissant, c’est vrai. Mais les sentiments de Remyelle pour lui m’ont quelque peu paru sortis de nulle part.

Un petit manque de crédibilité dans les sentiments des personnages, donc, mais aussi dans les différents évènements. Si c’est bien moins criant que dans le tome 1, il m’est quand même arrivé de trouver que certaines choses manquaient de fluidité, mais surtout de logique. Je ne peux pas en dire trop, mais je donnerai l’exemple que Rem et ses frères accomplissent parfois des tâches, qu’ils ne sont pas loin de qualifier de suicidaires, beaucoup trop facilement. Comme sortir d’un combat contre un démon extrêmement puissant sans la moindre égratignure, ou presque, si vous voyez ce que je veux dire…

Je vous avoue aussi avoir des réserves quant à l’humour omniprésent dans Symphonie. Il faut comprendre que ce dernier est beaucoup plus riche en émotions que Nocturne. À travers les combats, les giclées de sang et les répliques sarcastiques, nous avons ici droit à de véritables passages émouvants, au point où il m’est même arrivé d’avoir la larme à l’œil! L'ambiance était toutefois souvent gâchée par les blagues, le sarcasme, qui étaient de trop présents dans ces passages très intenses. C’est dommage, car même dans les moments les plus dramatiques, l'histoire perdait beaucoup de son sérieux.

En résumé, malgré quelques petits trucs qui m'ont agacée ici et là, j’ai beaucoup aimé ma lecture! La recherche au niveau des personnages et de l'histoire est évidente, à mon grand plaisir! J'ai senti plus de maturité dans Symphonie, et j’espère que ce sera aussi le cas pour le troisième et dernier tome, Requiem, que j’ai bien hâte de lire. Surtout qu’il mettra en vedette Liam, qui me plait déjà beaucoup!


Ma note : 4/5

mercredi 2 octobre 2013

Anouka et Ténébruss

Voici un tableau qu'a peint une de mes lectrices pour moi :


N'est-il pas superbe? J'ignore s'il représente une scène en particulier, je ne l'ai pas demandé à l'artiste (hihi). Mais quand je le regarde, il me semble que je vois la première rencontre entre Anouka et Ténébruss. Ce moment où leurs regards se sont croisés et où leurs destins se sont liés...

Et vous? Ça vous inspire quoi?

Merci infiniment à Sarah M. pour cette peinture!