jeudi 30 juillet 2015

Pulsation, par Patrick Carman



Pulsation, tome 1

Quatrième de couverture :
« En l’an 2051, qui a la pulsation?

Avec l’aide de Dylan Gilmore, son mystérieux compagnon de classe, Faith Daniels découvre qu’elle peut déplacer des objets par la force de sa pensée. Ce talent télékinésique s’appelle la « pulsation », et Dylan le possède aussi.

Dans des scènes d’action palpitantes, Faith fait la démonstration de son aptitude à se servir de la pulsation contre un groupe de télékinésistes si puissants qu’ils peuvent écraser leurs adversaires en arrachant des lampadaires, en lançant des rochers ou en changeant la trajectoire d’un marteau projeté à toute vitesse pour le transformer en une arme mortelle. Mais même avec son talent peu commun, Faith risque d’avoir du mal à maîtriser son esprit et son cœur. Si elle veut s’allier à Dylan pour sauver le monde, elle devra exploiter le pouvoir de l’un et de l’autre.

La trilogie de Patrick Carman illustre de façon éblouissante la puissance de l’esprit et de l’amour. »


Mon avis :
Avec sa magnifique couverture, ce livre a immédiatement attiré mon attention. Sa quatrième de couverture promettait également une dystopie bien classique, beaucoup d’action et une romance comme on les aime. Vous devinez que j’avais donc très hâte de découvrir ce livre.

Peu après que j’aie débuté ma lecture, j’ai cependant pressenti que l’histoire allait mettre du temps à démarrer et, malheureusement, je ne me trompais pas. En effet, la première moitié du récit est surtout axée sur la vie de Faith, notre héroïne, dans la ville abandonnée d’Old Park Hill, où il ne reste plus que quelques centaines d’habitants – et encore, ceux-ci ne cessent de quitter pour l’état voisin, où l’herbe est évidemment plus verte…

Cette mise en contexte s’est avérée plutôt longue et déroutante : beaucoup de dates et d’évènements historiques liés à l’univers du roman, beaucoup de noms, beaucoup de lieux… J’ai eu l’impression que l’auteur ne s’en tenait pas à l’essentiel et nous enterrait sous les détails. Résultat : ce trop plein d’informations est davantage confus qu’utile, et j’ai mis un temps à me repérer dans l’univers.

Ce même problème se retrouve aussi dans les présentations des personnages : l’auteur semble ressentir le besoin irrépressible de s’attarder sur l’enfance de chacun de ses protagonistes, sur ses qualités, ses défauts, l’image qu’ont de lui ses camarades de classe, etc. Ces aspects des personnages nous permettent bien sûr de mieux les connaître, mais à un certain moment de ma lecture, je ne pouvais que me dire « Mais venez-en aux faits! »

Par chance, la seconde moitié du récit est beaucoup plus palpitante! Pas autant que je l’avais espéré en débutant ma lecture, je dois l’avouer, mais les pages se tournaient néanmoins très facilement! Faith est une héroïne attachante qui a vécu – et continue de vivre – des choses très difficiles et j’ai compati à sa misère. Liz, sa meilleure amie, est elle aussi mignonne et Hawk a ce petit côté « petit frère » qui le rend bien sympathique. Le coup de cœur va néanmoins à, vous l’aurez deviné, le beau ténébreux de service : Dylan…

Finalement, malgré le début plutôt lent, quelques révélations sont venues pimenter ma lecture et ont maintenu mon intérêt jusqu’à ce que l’action se mette réellement à débouler. Ma lecture s’est ensuite faite beaucoup plus facilement et, malgré quelques cahots sur la route, elle me laisse une impression globale assez bonne et qui me donne envie de connaître la suite dans Tremblement.


Ma note : 4/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



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