Quatrième de couverture :
« En l’an 2051, qui a la pulsation?
Avec l’aide de Dylan Gilmore, son mystérieux compagnon de classe, Faith
Daniels découvre qu’elle peut déplacer des objets par la force de sa pensée. Ce
talent télékinésique s’appelle la « pulsation », et Dylan le possède
aussi.
Dans des scènes d’action palpitantes, Faith fait la démonstration de
son aptitude à se servir de la pulsation contre un groupe de télékinésistes si
puissants qu’ils peuvent écraser leurs adversaires en arrachant des
lampadaires, en lançant des rochers ou en changeant la trajectoire d’un marteau
projeté à toute vitesse pour le transformer en une arme mortelle. Mais même
avec son talent peu commun, Faith risque d’avoir du mal à maîtriser son esprit
et son cœur. Si elle veut s’allier à Dylan pour sauver le monde, elle devra
exploiter le pouvoir de l’un et de l’autre.
La trilogie de Patrick Carman illustre de façon éblouissante la
puissance de l’esprit et de l’amour. »
Mon avis :
Avec sa magnifique couverture, ce
livre a immédiatement attiré mon attention. Sa quatrième de couverture
promettait également une dystopie bien classique, beaucoup d’action et une
romance comme on les aime. Vous devinez que j’avais donc très hâte de découvrir
ce livre.
Peu après que j’aie débuté ma
lecture, j’ai cependant pressenti que l’histoire allait mettre du temps à
démarrer et, malheureusement, je ne me trompais pas. En effet, la première
moitié du récit est surtout axée sur la vie de Faith, notre héroïne, dans la
ville abandonnée d’Old Park Hill, où il ne reste plus que quelques centaines d’habitants
– et encore, ceux-ci ne cessent de quitter pour l’état voisin, où l’herbe est
évidemment plus verte…
Cette mise en contexte s’est
avérée plutôt longue et déroutante : beaucoup de dates et d’évènements
historiques liés à l’univers du roman, beaucoup de noms, beaucoup de lieux… J’ai
eu l’impression que l’auteur ne s’en tenait pas à l’essentiel et nous enterrait
sous les détails. Résultat : ce trop plein d’informations est davantage
confus qu’utile, et j’ai mis un temps à me repérer dans l’univers.
Ce même problème se retrouve
aussi dans les présentations des personnages : l’auteur semble ressentir
le besoin irrépressible de s’attarder sur l’enfance de chacun de ses
protagonistes, sur ses qualités, ses défauts, l’image qu’ont de lui ses
camarades de classe, etc. Ces aspects des personnages nous permettent bien sûr
de mieux les connaître, mais à un certain moment de ma lecture, je ne pouvais
que me dire « Mais venez-en aux faits! »
Par chance, la seconde moitié du
récit est beaucoup plus palpitante! Pas autant que je l’avais espéré en
débutant ma lecture, je dois l’avouer, mais les pages se tournaient néanmoins
très facilement! Faith est une héroïne attachante qui a vécu – et continue de
vivre – des choses très difficiles et j’ai compati à sa misère. Liz, sa
meilleure amie, est elle aussi mignonne et Hawk a ce petit côté « petit
frère » qui le rend bien sympathique. Le coup de cœur va néanmoins à, vous
l’aurez deviné, le beau ténébreux de service : Dylan…
Finalement, malgré le début
plutôt lent, quelques révélations sont venues pimenter ma lecture et ont
maintenu mon intérêt jusqu’à ce que l’action se mette réellement à débouler. Ma
lecture s’est ensuite faite beaucoup plus facilement et, malgré quelques cahots
sur la route, elle me laisse une impression globale assez bonne et qui me donne
envie de connaître la suite dans Tremblement.
Ma note : 4/5
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