Quatrième de couverture :
« Vous regretterez d'avoir survécu...
Shy a choisi ce job d'été pour mettre des sous de côté. Quelques mois à bord d'un luxueux navire de croisière vont lui permettre d'engranger les pourboires.
Que demander de mieux? Des bikinis à ne plus savoir où regarder, des buffets à volonté, et peut-être même une fille ou deux...
Mais lorsque le tremblement de terre le plus destructeur jamais enregistré dévaste la Californie, le destin de Shy bascule. Et ce séisme n'est que le premier d'une longue série de désastres.
Bientôt, ceux qui sont encore en vie devront se battre pour le rester...»
Que demander de mieux? Des bikinis à ne plus savoir où regarder, des buffets à volonté, et peut-être même une fille ou deux...
Mais lorsque le tremblement de terre le plus destructeur jamais enregistré dévaste la Californie, le destin de Shy bascule. Et ce séisme n'est que le premier d'une longue série de désastres.
Bientôt, ceux qui sont encore en vie devront se battre pour le rester...»
Mon avis :
Ce premier volet d'une série aux airs de dystopie met en scène Shy, un jeune homme qui, sans le savoir, se retrouvera mêlé à un lourd complot ayant déjà coûté la vie à des centaines de personnes, et à des milliers d'autres dans un futur pas si lointain. Et encore, c'est sans compter la suite de catastrophes naturelles qui viendront bouleverser le cours de sa vie au fil des pages...
Shy est un gars sympathique au passé difficile, qui travaille pour venir en aide à sa famille démunie et qui s'entiche d'une fille qu'il ne peut avoir. Un héros au cœur couvert de cicatrices, à l'histoire tragique et à la belle gueule. Tout pour plaire à la lectrice que je suis, quoi. Toutefois, j'avoue que je n'ai pas trop su m'attacher à ce héros - ni à aucun autre personnage, d'ailleurs. Plusieurs m'ont été bien sympathique, mais sans plus.
Cela aura, à mon avis, joué sur mon appréciation globale du roman. En effet, je dois dire que cette lecture a plusieurs points forts pour elle : les chapitres, courts et rythmés, sont entraînant et se lisent tous seuls. L'histoire est bourrée de rebondissements, très peu de temps morts permettent au lecteur de souffler. Je n'ai donc pas vraiment vu le temps passer que j'arrivais déjà à la dernière page! Cependant, comme j'ai eu du mal à m'attacher aux différents protagonistes, je ne me suis jamais vraiment inquiétée pour eux et les voir en danger ne me faisait ni chaud ni froid...
De plus, malgré les révélations et retournements de situation qui en prendront plus d'un par surprise, j'ai pour ma part trouvé le cours des choses plutôt... prévisible. Alors c'est vrai; il y a peu de longueurs, il se passe une foule de choses pour tenir le lecteur en haleine... Quand celui-ci ne voit pas tout venir gros comme une maison 80 pages en avance.
Finalement, je me ferai très critique pour un dernier point à m'avoir un peu déçue : la plume de l'auteur. Peut-être suis-je difficile, mais je m'attendais à mieux de la part d'un auteur ayant étudié la littérature dans une prestigieuse Université, et dont on a maintes fois salué les écrits... Détrompez-vous, De la Pena écrit très bien; mais, sa plume avait quelque chose de très ''mécanique''. On est à fond dans les descriptions purement visuelles et ''statiques''. J'ai trouvé à sa plume très peu de rythme, une absence totale de poésie dans les descriptions des sentiments de son héros. Le tout avait un arrière-goût ''clinique'' qui alourdissait le texte et lui enlevait beaucoup de relief et de profondeur...
En résumé, j'ai passé un bon moment avec Les vivants, car très facile à lire. Son manque de texture et de surprises me l'a par contre rendu moins palpitant qu'un tel roman survivaliste devrait l'être, à mon avis.
Je lirai la suite, car malgré ses faiblesses, je suis curieuse de connaître la conclusion à l'histoire de Shy (qui sera, je l'espère, moins prévisible que son introduction...)
Ma note : 3/5
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