ATTENTION :
Ceci est l’ultime tome d’une série. Il
pourrait donc y avoir des spoilers des premiers tomes dans ma chronique. Pour
connaître mon avis sur le tome 1 de la série Averia, intitulé Seki, c’est par ici. Pour ma chronique du
tome 2, Annika, c’est ici, pour le
tome 3, Myr, ici, pour le tome 4, Chernova, c’est ici; et enfin, pour le
tome 5, Laïka, ici! Vous pouvez également retrouver l’auteur de la série sur
son blog, ici.
Quatrième de couverture :
« ‘Trouvez Kodos.’
Annika fouille les villages
du désert à la recherche de Kodos. L’Humain serait le récipiendaire des dernières
instructions secrètes de Kavel Assalia, défunt héritier du trône tharisien, et
elle se rend compte rapidement qu’elle n’est pas la seule à le traquer.
Quand elle le trouve enfin,
Annika doit déployer d’impossibles efforts pour gagner sa confiance. Sa
coopération, paraît-il, suffirait à influencer le cours de la guerre qui fait
rage juste au-dessus de leurs têtes entre les Humains, l’Armada et les
partisans de l’ancienne monarchie…
Lorsque Kodos pose ses
conditions à Annika, il est clair qu’il a un plan.
Reste à savoir à qui il
profitera… »
Mon avis :
J’avais de grandes attentes pour ce sixième et dernier tome.
Après m’être séparée de Seki et Myr dans le tome 5, j’étais heureuse de
retrouver Annika pour l’ultime aventure.
Comme toujours avec Averia,
je n’ai eu aucun mal à me plonger dans ma lecture. Malgré le temps qui a pu s’écouler
depuis ma lecture du tome 5, et les livres que j’ai pu lire depuis, j’ai su me
repérer dans l’univers créé par Cazeault et retrouver mes repères. Ainsi, c’est
avec excitation que j’ai suivi Annika, Chernova, Kodos et Lanz, ainsi que
plusieurs autres personnages attachants, dans leur dernier combat vers un
avenir meilleur.
Au bout de six livres, Patrice Cazeault me surprend toujours
autant avec sa maîtrise de sa plume. Au fil des pages, il a su me faire rire,
me faire pleurer, me terrifier. Il a créé deux mondes, Averia et Tharisia,
extrêmement complexes et pourtant incroyablement solides. Il a peint des
paysages comme nul autre ne saurait le faire, et m’a présenté des personnages
si réels que j’aurais voulu ne jamais les quitter. Dans ce dernier opus, tout a
semblé s’emboîter parfaitement – les péripéties des sœurs Jones du côté des
tomes 1, 3 et 5; les déboires d’Annika la rebelle du côté des tomes 2 et 4 –
pour donner une finale pleine de rebondissements, d’action et d’émotions. Le
tout conté d’une main de maître, comme toujours.
Avec Annika, le lecteur a toujours eu droit à son lot de
bagarres, d’explosions et de jurons. Dans ce tome 6, toutefois, il aura une
belle surprise en découvrant le côté plus doux et, oserai-je le dire,
romantique de la jeune femme. En effet, moi qui ai toujours reproché son manque
de romance à la série, j’ai été servie avec non pas un triangle, ni même un
carré, mais un pentagone amoureux! Certes, on est loin des corps moites qui se
touchent et des souffles rauques qui s’entremêlent – mais je laisse passer pour
cette fois… ;)
Bien que cette nouvelle profondeur de l’histoire me plaise,
je dois avouer que j’ai plus ou moins adhérer à certaines péripéties amoureuses
d’Annika. Comprenez-moi bien ici, cela n’enlève rien à mon intérêt pour
lesdites péripéties – mais mon cœur ne penchait pas toujours du même côté que
celui de notre héroïne, et je confesse que cette romance tant attendue me
laisse en fin de compte un goût doux-amer.
En bref, bien qu’Annika et moi n’ayons pas les mêmes goûts
en matière d’hommes, je ne peux qu’applaudir cette finale toute en beauté à la
série Averia. Ces quelques centaines
de pages m’ont tenue sur le bout de ma chaise du début à la fin, à dévorer les
lignes et les paragraphes comme si ma vie en dépendait. L’épilogue, tout en
émotions, a quant à lui bouclé la boucle à merveille, et c’est avec un réel
pincement au cœur que j’ai dis au revoir aux sœurs Seki et Myr Jones, à Annika
la Tharisienne, et à tous les autres personnages créés par Patrice Cazeault.
Finalement, je conclurai avec ceci : s’il-te-plait,
Pat, ne mange pas mon cerveau. Il est tout moisi à côté du tien.
Ma note : 4.5/5
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire