dimanche 4 juin 2017

Kodos, par Patrice Cazeault



Averia, tome 6


ATTENTION :
Ceci est l’ultime tome d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers des premiers tomes dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur le tome 1 de la série Averia, intitulé Seki, c’est par ici. Pour ma chronique du tome 2, Annika, c’est ici, pour le tome 3, Myr, ici, pour le tome 4, Chernova, c’est ici; et enfin, pour le tome 5, Laïka, ici! Vous pouvez également retrouver l’auteur de la série sur son blog, ici.


Quatrième de couverture :
« ‘Trouvez Kodos.’

Annika fouille les villages du désert à la recherche de Kodos. L’Humain serait le récipiendaire des dernières instructions secrètes de Kavel Assalia, défunt héritier du trône tharisien, et elle se rend compte rapidement qu’elle n’est pas la seule à le traquer.

Quand elle le trouve enfin, Annika doit déployer d’impossibles efforts pour gagner sa confiance. Sa coopération, paraît-il, suffirait à influencer le cours de la guerre qui fait rage juste au-dessus de leurs têtes entre les Humains, l’Armada et les partisans de l’ancienne monarchie…

Lorsque Kodos pose ses conditions à Annika, il est clair qu’il a un plan.

Reste à savoir à qui il profitera… »


Mon avis :
J’avais de grandes attentes pour ce sixième et dernier tome. Après m’être séparée de Seki et Myr dans le tome 5, j’étais heureuse de retrouver Annika pour l’ultime aventure.

Comme toujours avec Averia, je n’ai eu aucun mal à me plonger dans ma lecture. Malgré le temps qui a pu s’écouler depuis ma lecture du tome 5, et les livres que j’ai pu lire depuis, j’ai su me repérer dans l’univers créé par Cazeault et retrouver mes repères. Ainsi, c’est avec excitation que j’ai suivi Annika, Chernova, Kodos et Lanz, ainsi que plusieurs autres personnages attachants, dans leur dernier combat vers un avenir meilleur.

Au bout de six livres, Patrice Cazeault me surprend toujours autant avec sa maîtrise de sa plume. Au fil des pages, il a su me faire rire, me faire pleurer, me terrifier. Il a créé deux mondes, Averia et Tharisia, extrêmement complexes et pourtant incroyablement solides. Il a peint des paysages comme nul autre ne saurait le faire, et m’a présenté des personnages si réels que j’aurais voulu ne jamais les quitter. Dans ce dernier opus, tout a semblé s’emboîter parfaitement – les péripéties des sœurs Jones du côté des tomes 1, 3 et 5; les déboires d’Annika la rebelle du côté des tomes 2 et 4 – pour donner une finale pleine de rebondissements, d’action et d’émotions. Le tout conté d’une main de maître, comme toujours.

Avec Annika, le lecteur a toujours eu droit à son lot de bagarres, d’explosions et de jurons. Dans ce tome 6, toutefois, il aura une belle surprise en découvrant le côté plus doux et, oserai-je le dire, romantique de la jeune femme. En effet, moi qui ai toujours reproché son manque de romance à la série, j’ai été servie avec non pas un triangle, ni même un carré, mais un pentagone amoureux! Certes, on est loin des corps moites qui se touchent et des souffles rauques qui s’entremêlent – mais je laisse passer pour cette fois… ;)

Bien que cette nouvelle profondeur de l’histoire me plaise, je dois avouer que j’ai plus ou moins adhérer à certaines péripéties amoureuses d’Annika. Comprenez-moi bien ici, cela n’enlève rien à mon intérêt pour lesdites péripéties – mais mon cœur ne penchait pas toujours du même côté que celui de notre héroïne, et je confesse que cette romance tant attendue me laisse en fin de compte un goût doux-amer.

En bref, bien qu’Annika et moi n’ayons pas les mêmes goûts en matière d’hommes, je ne peux qu’applaudir cette finale toute en beauté à la série Averia. Ces quelques centaines de pages m’ont tenue sur le bout de ma chaise du début à la fin, à dévorer les lignes et les paragraphes comme si ma vie en dépendait. L’épilogue, tout en émotions, a quant à lui bouclé la boucle à merveille, et c’est avec un réel pincement au cœur que j’ai dis au revoir aux sœurs Seki et Myr Jones, à Annika la Tharisienne, et à tous les autres personnages créés par Patrice Cazeault.

Finalement, je conclurai avec ceci : s’il-te-plait, Pat, ne mange pas mon cerveau. Il est tout moisi à côté du tien.


Ma note : 4.5/5

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