jeudi 8 mars 2018

Au commencement, par Myra Eljundir




Après nous, tome 1

Quatrième de couverture :
Les visages les plus angéliques sont les masques des démons les plus cruels.

Jeune fille à la beauté ensorcelante et à la voix envoûtante, Jezebel Kern a tout pour être heureuse... Mais elle porte en elle un secret qui la ronge chaque jour davantage.
Lorsque ses parents meurent dans un terrible accident, Jezebel découvre une effroyable vérité sur son passé et le leur. Elle se sent trahie. Son univers s'effondre.

Y a-t-il un lien avec son secret? Qui est-elle vraiment?

Il est des questions dont il vaut mieux ne jamais connaître les réponses. Celles que Jezebel trouvera risquent bien de faire vaciller ses croyances comme sa raison.


Mon avis :
Il s'agit de mon deuxième roman de l'auteure. J'ai lu (okay, j'ai essayé de lire) le tome 1 de Kaleb, mais j'ai décroché au milieu du roman; je n'accrochais ni à l'histoire, ni à la plume de l'auteure, ni au personnage, ce qui pardonne très rarement dans mon cas. Avec ce tome 1 de Après nous, dont la couverture est fabuleuse, j'ai voulu laisser une seconde chance à l'auteure - et il s'agira, c'est maintenant officiel, également de la dernière.

Je crois qu'Après nous détient quelques éléments prometteurs : plusieurs surprises m'attendaient au tournant des pages de ce roman, j'ai été prise de court par les retournements de situations et les révélations plus d'une fois, ce qui a su relancer mon intérêt jusqu'à la dernière page. L'originalité du sujet fait aussi partie des bons points de cette lecture: ce petit côté mythologie à la fois sirène et sorcière, tout en étant ni un ni l'autre, était rafraîchissant. Ça m'a presque donné envie d'en découvrir davantage dans la suite de la série - presque. Finalement, petite mention spéciale aux illustrations dispersées à travers le roman! J'ai aimé avoir un aperçu des différents protagonistes à travers les yeux de l'un d'eux, et la façon de les présenter et de les lier à des personnages fantastiques - druide, démon, etc. - a ajouté un peu de piquant à la lecture.

Ceci dit, le gros point faible des romans de Myra Eljundir (car c'était aussi le défaut de Kaleb) réside dans ses personnages. Certains lecteurs les trouveront sûrement attachants dans leurs différences et leur marginalité; de mon côté, je n'ai pu m'identifier à aucun d'entre eux, ou à peine. L'héroïne, Jezebel, m'a tout particulièrement tombé sur les nerfs avec ses tendances égoïstes et immatures, et son côté fillette de 6 ans qui pique une crise dès que quelque chose lui déplaît m'a vraiment donner envie de la secouer. Jarod, l'un des deux protagonistes masculins, est complètement tombé à plat pour moi. On a essayé de lui donner un côté gros dur qui cache des blessures, mais lorsqu'il n'est pas en train de pleurer sur son sort (sans rien faire pour s'en sortir), il se comporte en total trou de cul. Plus j'y pense, et moins je vois la pertinence de ce personnage dans l'histoire, à part instaurer le ô-combien-peu-original-triangle-amoureux, et insérer des scènes de sexe douteuses ici et là.

Hum. Les scènes de sexe. Un autre point avec lequel j'avais eu beaucoup de mal dans Kaleb, et qui revient ici. Je ne comprends pas l'utilité ou l'intérêt des scènes de sexe, toujours un peu étranges, limites malsaines. Surtout lorsqu'elles incluent du sang, ou des images comme « la déchirer en deux ». Nope. C'est un non pour moi.

Tout comme le sont désormais tous les romans de Myra Eljundir.



Ma note : 2/5




Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!




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