La rose blanche, par Amy Ewing

Le Joyau, tome 2

ATTENTION :

Ceci est le tome 2 d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers du premier volet dans ma critique. Pour connaître mon avis sur le tome 1, c’est par ici!

Quatrième de couverture :

« Qu’êtes-vous prête à payer pour la liberté?

Le Joyau, haut lieu et cœur de la Cité solitaire, représente la vanité, la cruauté, la servitude.

Après que la Duchesse du Lac l’a surprise avec Ash, le compagnon qu’elle avait loué pour sa nièce, Violet n’a plus le choix : elle doit s’enfuir sous peine d’être exécutée.

Accompagnée de sa meilleure amie, Raven, et d’Ash, Violet laisse donc derrière elle cette vie d’esclave. Mais personne n’a dit que sortir du Joyau serait une partie de plaisir : les régimentaires les traquent sans pitié à travers les anneaux de la Cité solitaire. Violet, pourtant, va découvrir que ses pouvoirs sont bien plus puissants qu’elle ne l’avait imaginé… »

Mon avis :

Malgré quelques lacunes, j’avais bien aimé le tome 1 de cette série. La fin m’avait plutôt surprise et c’était ce qui m’avait vraiment donné envie de découvrir cette suite.

À mon grand plaisir, nous reprenons exactement là où on nous avait laissés : après que Ash et Violet se soit faits surprendre ensemble, Violet reçoit un appel d’un allié insoupçonné, Garnet, qui promet de la sortir du Joyau…

Nous retrouvons ainsi Violet pour des rebondissements qui ne se font pas attendre. Entre la fuite du Joyau, les découvertes que fera notre héroïne au sujet de ses pouvoirs et de son histoire, et des défis qui se dresseront sur sa route, les pages de ce tome 2 se tournent très facilement et à bon rythme. Toutefois, je dois avouer avoir eu du mal à me plonger entièrement dans cette lecture, ou du moins, je n’y trouve aucun facteur wow. Comme c’était le cas avec le tome 1, les péripéties sont parfois très ‘‘préparées’’, de sorte qu’on voit arriver les rebondissements, qui ne nous surprennent pas autant qu’on l’aurait désiré.

Sur une même note, j’ai encore été laissée sur ma faim quant aux personnages : tout d’abord Violet, toujours aussi douce et attentionnée et aussi… douce, quoi. L’adolescente vit une foule de choses depuis le début du tome 1, des choses pas roses du tout. Pourtant, elle ne gagne pas vraiment en caractère ou en fougue, et n’en est pas non plus moins naïve… Je dois dire avoir été particulièrement irritée par sa façon d’idolâtrer et d’idéaliser Ash, son petit ami, qui n’est pourtant pas parfait – loin de là. Ce dernier, bien que mignon, est d’ailleurs aussi fade que dans le premier volet.

Garnet, que nous n’avions qu’entrevu dans Le Joyau – et pour qui j’ai un gros faible – a heureusement rattrapé le coup. Avec Raven, la meilleure amie de Violet, ils m’ont fait sourire et, là où l’immaturité et le côté faiblard de Violet me faisaient soupirer, leurs répliques bien senties m’ont fait rire.

En résumé, malgré ses 450 pages, La rose blanche est une lecture agréable, qui manque cependant de mordant à mon sens. Néanmoins, c’est avec plaisir que je découvrirai le troisième et dernier tome!

Ma note : 3/5

Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!

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